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MAURITANIE, FIL-INFO-MAURITANIE ©, 2007, ARCHIVES, 2007



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Mercredi 10 janvier 2007 : Le président de l'Union sociale démocrate (USD), Isselmou Ould Hannefi, a annoncé mardi 9 janvier 2007 qu'il retirait sa candidature à l'élection présidentielle prévue pour le 11 mars 2007, estimant que le "Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), au pouvoir, accusé "d'immixtion au profit d'un candidat précis en violation des engagements souscrits à l'occasion des Journées nationales de concertation, manque totalement de neutralité".

Mardi 16 janvier 2007 : Le président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), Ahmed Ould Daddah, frère cadet du premier président de la Mauritanie de 1961 à 1978, Mokthar Ould Daddah, mort à Paris en France le 14 octobre 2003, a annoncé à Kiffa, dans le centre de la Mauritanie, sa candidature à l'élection présidentielle du 11 mars 2007.

Lundi 29 janvier 2007 : 21 candidats ont été officiellement enregistrés pour l'élection présidentielle qui doit se tenir le 11 mars 2007. 8 représentent des partis politiques, 13 autres sont indépendants. Le dépôt des candidatures s'est achevé vendredi 26 janvier 2007 à minuit. Les candidats du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), Ahmed Ould Daddah, candidat aux présidentielles de 1992 et 2003, de l'Alliance populaire progressistes (APP), Mesaoud Ould Belkheir, candidat à la présidentielle de 2003 et de l'Union des forces de progrès (UFP), Mohamed Ould Maouloud, sont les 3 grands favoris.

Lundi 12 mars 2007 : 1,1 million d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche 11 mars 2007 pour élire leur président parmi 19 candidats, un chiffre record dans ce pays, pour succéder au chef de la junte militaire, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) en Mauritanie qui a pris le pouvoir par un coup d'Etat le 3 août 2005 destituant le Président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, parti assister aux obsèques du roi Fahd d'Arabie Saoudite, qui ne se présente pas à ce scrutin, conformément à ses engagements de restaurer le pouvoir à la société civile. ** La première adjointe au sous- secrétaire d'Etat américain aux Affaires africaines, Linda Thomas Grenfield, a été reçue en audience dimanche par le chef de l’Etat mauritanien, le colonel Ely Ould Mohamed Vall. Les discussions ont essentiellement porté sur la fin du processus démocratique de transition de 19 mois. Depuis 1960, le pouvoir a toujours été attribué par la force. Les premiers résultats devraient être connus lundi 12 mars 2007. 300 observateurs ont été dépêchés dans le pays pour surveiller le scrutin. ** Un accord de partage de production pétrolière visant à aider la promotion de la recherche pétrolière par le renforcement des capacités du ministère du pétrole et de l’énergie pour contribuer au développement économique de la Mauritanie, a été signé vendredi 9 mars 2007 entre le ministre mauritanien de l’Energie et du pétrole, Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali, et un haut représentant de la société indienne "Global Tteile", Habib Diouf.

Mardi 13 mars 2007 :
Une second tour sera nécessaire pour départager les 2 candidats du premier tour de l'élection présidentielle du dimanche 11 mars 2007. Selon des résultats partiels communiqués par le ministère de l'Intérieur, portant sur 86 % des suffrages exprimés, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, candidat de l’ex-majorité présidentielle, obtient 22,76 % des voix contre 21,46 % pour Ahmed Ould Daddah, de l’ex-opposition. Le second tour devrait se tenir le 25 mars 2007. Le colonel Ely Ould Mohamed Vall, qui ne se présente pas, a promis de respecter le verdict des urnes.

Lundi 26 mars 2007 : 1,1 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche 25 mars 2007 pour le second tour de l'élection présidentielle et oppose Sidi Ould Cheikh Abdallahi, 69 ans, arrivé en tête lors du premier tour le 11 mars 2007 avec 24,80 % des voix, et Ahmed Ould Daddah, demi-frère du premier président de la Mauritanie, Moctar Ould Daddah.

Mardi 27 mars 2007 : Sidi Ould Cheikh Abdallahi, 69 ans, candidat soutenu par la majorité présidentielle au pouvoir avant le coup d'Etat de 2005, a remporté l'élection présidentielle lors du second tour, dimanche 25 mars 2007, avec 52,85 % des suffrages. Son rival, Ahmed Ould Daddah, 65 ans, opposant au régime renversé par la junte en août 2005, a reconnu sa défaite et promis de mener "une opposition responsable".

Samedi 21 avril 2007 : Le nouveau président, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, a nommé vendredi 20 avril 2007 par décret, Zeine Ould Zeidane, 41 ans, candidat le plus jeune à s'être présenté à l'élection présidentielle, au poste de Premier ministre. Le président Sidi Cheikh Ould Abdallahi est le premier président démocratiquement élu depuis l'indépendance de la Mauritanie en 1960, ses prédécesseurs étant jusque-là arrivés au pouvoir par des coups d'Etat.

Mardi 29 mai 2007 : Au cours d'une soirée de solidarité avec le peuple palestinien qui s'est tenue vendredi 25 mai 2007 à Nouakchott la capitale, co-organisée par le parti Hatem et l'ONG Ribat ( organisation qui lutte contre la percée du sionisme en Mauritanie), des partis politiques et des organisations non gouvernementales ont demandé au nouveau gouvernement mauritanien de rompre ses relations diplomatiques avec Israël à cause des "souffrances que ce pays inflige au peuple palestinien".

Vendredi 8 juin 2007 : Le nouveau président, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, a annoncé, mercredi 6 juin 2007, en conseil des ministres, qu'il renonçait à 25 % de son traitement et demandé "un effort similaire" aux membres du gouvernement. Le président a expliqué que sa décision fait suite à la baisse du niveau des revenus pétroliers et à l’écart important entre le niveau de rémunération des ministres et des autres fonctionnaires de l’Etat.

Samedi 23 juin 2007 : Selon le ministère des Affaires étrangères, qui répondait aux accusations du parti "Union des Forces de Progrès" (UFP) citant une information parue le 15 juin 2007 dans les colonnes du journal américain en ligne "The New Yorker", selon laquelle un ancien responsable des Services de renseignements, le général Taguba, qui déposait devant le Congrès, aurait révélé l'existence d'un nouveau centre de détention en Mauritanie, "il n'y a aucun centre de détention américain sur le territoire mauritanien", ajoutant : "La Mauritanie est un Etat démocratique qui respecte les lois internationales, mais n’est pas liée aux Etats-Unis par une convention de cette nature".

Samedi 7 juillet 2007 : Le ministre de la Justice, Limam Ould Teguedi, a affirmé vendredi 6 juillet 2007 devant l'Assemblée nationale que son pays n'abritait pas de prisons secrètes de la CIA (services secrets américains), déclarant : "Il n'y a pas de prisons secrètes américaines chez nous. Nous sommes un gouvernement élu dans un pays démocratique, nous respectons les droits de l'Homme". Le quotidien américain, "The New Yorker", a récemment publié des informations, reprises dans la presse mauritanienne et française, selon lesquelles des prisons secrètes de la CIA existeraient dans le sud-est mauritanien, notamment à Walata et Ichimmim, 2 localités proches du Mali.

Mardi 24 juillet 2007 : Le parlement a ouvert lundi 23 juillet 2007 une session extraordinaire pour étudier un projet de loi, adopté fin juin 2007 par le gouvernement, qui vise à criminaliser la pratique et à combattre les séquelles de l'esclavage. Il prévoit des peines pouvant atteindre 10 ans de prison ferme et une interdiction de "proférer en public des propos injurieux envers une personne prétendue esclave". Selon le président de SOS-Esclaves, Boubacar Messaoud, "cette loi est insuffisante car il ne donne pas une qualification très claire de l'esclavage tel qu'il est vécu chez nous".

Jeudi 9 août 2007 : L'Assemblée nationale a adopté mercredi 8 août 2007 une loi criminalisant pour la première fois l'esclavage avec des peines de prison de 5 à 10 ans pour les personnes reconnues coupables d'actes esclavagistes. Le texte interdit également toute production culturelle ou artistique faisant l'appologie de l'esclavage. L'esclavage est officiellement aboli en Mauritanie depuis 1981 et a fait l'objet en 2003 d'une nouvelle loi en renforçant sa répression.

Jeudi 23 août 2007 : Le chef de l'Etat, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, a reçu en audience lundi 20 août 2007 à Nouakchott, Wang Qingtang, vice-président de la China Minmetals Corporation, en visite en Mauritanie qui a déclaré que "la mission de la délégation qu'il dirige s'inscrit dans le cadre de la prospection des possibilités de coopération entre sa société et la Société minière et industrielle de Mauritanie (SNIM) dans le domaine des mines". Un contrat a été signé entre la Chine et la SNIM visant à l'exportation d'1,5 million de tonnes de fer vers la Chine sur une période de 7 ans. Fondée en 1950, la China Minmetals Corporation est présente dans 22 pays et spécialisée dans l'import-export des minerais et métaux. Elle est contrôlée à 70 % par l'Etat Chinois et a réalisé un chiffre d'affaires de 18,9 milliards de dollars au cours de l'année 2006.

Samedi 1er septembre 2007 : Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a lancé vendredi 31 août 2007 un appel à contributions de 7 millions de dollars afin de financer le rapatriement volontaire dans leur pays de 24 000 Mauritaniens réfugiés au Sénégal et au Mali dont certains ont passé plus de 20 ans en exil.

Samedi 27 octobre 2007 : L'ambassadeur du Koweit à Nouakchott, la capitale, Talal El Kharafi, a annoncé vendredi 26 octobre 2007 que le Koweit a fait don de 12 millions de dollars à la Mauritanie pour "renforcer son budget".

Jeudi 1er novembre 2007 : Le ministère de l’Intérieur a rendu public mardi 30 octobre 2007 un communiqué dans lequel il confirme que plusieurs préfets d’arrondissement ont été relevés de leurs fonctions pour avoir outrepassé les consignes de leur hiérarchie, notamment pour avoir attribué irrégulièrement des lots de terrains à de tierces personnes. Le communiqué du ministère précise que les sanctions infligées aux administrateurs reconnus coupables d’actes irréguliers entrent dans le cadre de la bonne gouvernance dans l'administration publique.

Mercredi 7 novembre 2007 : Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a annoncé, après la visite de l'adjoint du conseiller du secrétaire général des Nations unies chargé du maintien de la paix, le major général Per Arne Five, que la Mauritanie allait envoyer un bataillon de 800 hommes au Darfour au Soudan dans le cadre de la force hybride des Nations unies (ONU) et de l'Union Africaine.

Samedi 10 novembre 2007 : A la suite de manifestations contre la hausse des prix de première nécessité qui ont débuté mercredi 7 novembre 2007 et ont fait 2 morts et 13 blessés dans le sud-est du pays, le ministre de l'Intérieur Yall Zakaria Alassane a indiqué vendredi 9 novembre 2007 au cours d'une conférence de presse que ces "manifestations qui partaient des écoles ont été récupérées par des individus étrangers à la famille scolaire qui, pour des raisons obscures, manipulaient et orientaient les manifestants en les incitant à s'attaquer aux biens et aux symboles de l'Etat". L'opposition a quant à elle dénoncé l'attitude du gouvernement et "les anciennes méthodes et le manque d'intérêt face aux souffrances des populations".

Mercredi 28 novembre 2007 : La Mauritanie célèbre mercredi 28 novembre 2007 le 47ème anniversaire de son indépendance.

Mardi 25 décembre 2007 : Des hommes armés ont abattu lundi 24 décembre 2007 4 Français qui faisaient partie d'un groupe de touristes qui n'avaient pas voulu donner leur argent, sur une route près d'Aleg à 250 kilomètres au sud-est de Nouakchott, la capitale. Un quatrième Français a été grièvement blessé.

Vendredi 28 décembre 2007 : Un véhicule militaire a été attaqué jeudi 27 décembre 2007 par des hommes armés dans le nord-est du pays. 3 soldats ont été tués. 4 touristes français avaient été abattus le 24 décembre 2007 dans le sud-est du pays.



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