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MAURITANIE, FIL-INFO-MAURITANIE ©, 2009, ARCHIVES, 2009



LE FIL INFO DE LA MAURITANIE © PAGE ARCHIVES


ARCHIVES 2009 FIL INFO MAURITANIE


Mardi 6 janvier 2009 : La Mauritanie, un des rares pays de la Ligue arabe à avoir des relations diplomatiques avec Israël, a décidé de rappeler dès lundi 5 janvier 2009 son ambassadeur en Israël, Ahmed Ould Teguedi, pour protester contre les bombardements "intensifs et continus" contre la population civile de la Bande de Gaza. (Copyright www.fil-info-france.com)

Samedi 17 janvier 2009 : La Mauritanie a rappelé son ambassadeur en Israël " pour consultation", à la suite de l'opération militaire israélienne "Plomb durci" contre la Bande de Gaza débutée le 27 décembre 2008. La Mauritanie avait établi des relations diplomatiques avec Israël en 1999 sous le régime de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 12 février 2009 : Après la décision prise jeudi 5 février 2009 par le Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine, qui exige le rétablissement de l'ordre constitutionnel en Mauritanie, de renforcer les sanctions à l'encontre de la Mauritanie, le chef de la junte militaire, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a pris le pouvoir après un coup d'Etat perpétré le 6 août 2008, a déclaré que "cette décision est l'oeuvre de pays africains loin de la Mauritanie, n'ayant aucune connaissance de sa situation et ignorant l'importance de la rectification du processus démocratique, ainsi que des efforts consentis par le Haut conseil d'Etat pour "ancrer la démocratie" dans le pays. La Coordination nationale de sauvegarde de la démocratie en Mauritanie, qui regroupe 17 partis politiques, a également rejeté cette décision. ** Le chef de la junte militaire, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle qui doit se tenir le 6 juin 2009. Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) qui regroupe 13 partis politiques, a déclaré nulle et non avenue l’organisation de cette élection. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 27 février 2009 : Une convention a été signée mercredi 25 février 2009 à Nouakchott la capitale entre le ministre des Affaires étrangères, le docteur Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou et le délégué régional au Maghreb du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Yves Arnoldy, visant à l'ouverture d'un bureau du CICR dans la capitale pour "faire bénéficier à la Mauritanie de son assistance et de son expérience dans le cadre d’une mission humanitaire, sociale et du processus de développement global". Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 4 mars 2009 : Le chef de l'Etat libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union Africaine, est attendu ce week-end à Nouakchott la capitale, pour diriger la prière du Maouloud (fête de la naissance du Prophète Mahomet). Il rencontrera des représentants de la junte militaire au pouvoir depuis le 6 août 2008 à la suite d'un coup d'état militaire qui a renversé le président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi. Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 7 mars 2009 : Renversé le 6 août 2008 à la suite d'un coup d'Etat militaire perpétré par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, à la tête de la junte militaire qu'il a baptisé "Haut conseil d'état des forces armées et de sécurité", le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, premier président élu démocratiquement en poste depuis le 19 avril 2007, a quitté Nouakchott la capitale vendredi 6 mars 2009 à destination de la Libye sur invitation du leader libyen colonel Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine et mandaté par le groupe de contact international pour désamorcer la crise issue du putsch en Mauritanie. Le député El Khalil Ould Teyib, vice-président de l'Alliance populaire progressiste (APP) qui est membre du Front national de défense de la démocratie (FNDD), hostile au coup d'Etat du 6 août en Mauritanie, a précisé que Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi voyageait sans passeport. Il avait refusé de le prendre car celui-ci portait la mention "ancien président" délivré par le Haut conseil d'Etat, au pouvoir à Nouakchott. ** Le Haut conseil d'état des forces armées et de sécurité au pouvoir depuis le 6 août 2008 après un coup d'Etat militaire, a informé vendredi 6 mars 2009 l'ambassadeur d'Israël à Nouakchott qu'il dispose de 48 heures pour quitter la Mauritanie. Le gouvernement avait décidé, le 16 janvier 2009, de suspendre ses relations avec l'Etat hébreu suite à l'offensive menée par l'armée israélienne contre la Bande de Gaza du 27 décembre 2008 au 19 janvier 2009.Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 10 mars 2009 : Le chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union Africaine, est arrivé lundi 9 mars 2009 à Nouakchott la capitale où il doit conduire une prière à l'occasion de la fête du mawlid (naissance du prophète Mohamed). Il rencontrera le chef de la junte militaire, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, au pouvoir depuis le 6 août 2008 à la suite d'un coup d'Etat militaire qui a renversé le président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, pour tenter de trouver une solution à la crise politique. Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 24 mars 2009 : Ahmed Ould Daddah, président du parti des forces démocratiques (RFD, opposition), a indiqué lundi 23 mars 2009 au cours d'une conférence de presse donnée à Nouakchott la capitale que conformément à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, ratifiée par la Mauritanie, dans son article 25 alinéa 4, les membres des forces armées et de sécurité en service au 6 août 2008, date du coup d'Etat, ne peuvent être éligibles. Rappelons que le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui doit présenter sa candidature à l'élection présidentielle, avait démissionné 45 jours avant la date fixée pour la tenue des élections. Ahmed Ould Daddah a précisé que "les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne peuvent ni participer aux élections organisées pour la restauration de l'ordre démocratique ni occuper des postes de responsabilité dans leurs Etats", selon la Charte africaine. Ahmed Ould Daddah, frère de l’ancien président Moktar Ould Daddah, premier président de la République islamique de Mauritanie, avait soutenu le coup d'Etat militaire du 6 août 2008 puis avait rejoint l'opposition à la junte militaire. Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 25 mars 2009 : Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine a annoncé mardi 24 mars 2009 un renforcement de ses sanctions à l'encontre des "gens au pouvoir" en Mauritanie, "civils et militaires, impliqués dans ce renversement de régime" qui prévoit notamment l'interdiction de voyager et le gel de leurs avoirs. Le président de l'Union africaine, le chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, avait demandé, le 14 mars 2009, lors d'une visite de médiation à Nouakchott la capitale, au président déchu Ould Cheick Abdallahi, "d'accepter le fait accompli", affirmant que le dossier des sanctions était "clos". Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 3 avril 2009 :
La junte militaire au pouvoir depuis le mercredi 6 août 2008, à la suite d'un coup d'Etat militaire, qui a destitué le président démocratiquement élu, en place depuis le 19 avril 2007, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, a reconnu officiellement mercredi 1er avril 2009 la création d'un nouveau parti, Parti du rassemblement du peuple mauritanien (PRPM), formé par des parlementaires favorables à la junte au pouvoir. Parmi ses membres, on peut noter Louleid Ould Wedad, ancien directeur de Cabinet ministériel sous le régime de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, renversé le 3 août 2005, Rachid Ould Saleh, ancien président de l'Assemblée nationale sous le même pouvoir, et Kaba Ould Elewa, ancien ministre de l'Intérieur de Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya jusqu'au 8 juin 2003 où il devient le président de la Cour suprême, jusqu'au 3 août 2005. ** Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD, principal parti d'opposition), a appelé jeudi 2 avril 2009 les Mauritaniens à résister contre la junte qui dirige le pays depuis le coup d'Etat du 6 août 2008, estimant que "le passage en force du général Mohamed Ould Abdel Aziz est en total décalage avec la position des principales forces politiques mauritaniennes et le point de vue de la communauté internationale". Le RFD a plaidé également pour "une résistance démocratique, une stratégie pour barrer la route aux militaires et créer les conditions favorables à la libre expression populaire". Le pouvoir militaire a annoncé l'organisation d'une élection présidentielle, le 6 juin 2009, une décision rejetée par le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), une alliance d'une douzaine de partis politique, dont le RFD, opposés à la junte. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 9 avril 2009 : Le chef de la junte militaire, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a annoncé mercredi 8 avril 2009 qu'il démissionnerait "avant le 22 avril" 2009 en vue d'une probable candidature à l'élection présidentielle du 6 juin 2009. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 17 avril 2009 : Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte militaire depuis le 6 août 2008 à la suite d'un coup d'Etat militaire qui a destitué le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, premier président élu démocratiquement en poste depuis le 19 avril 2007, a démissionné de ses fonctions jeudi 16 avril 2009 pour se porter candidat à la présidentielle du 6 juin 2009. L'intérim est assuré par le président du Sénat, Ba Mamadou. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 14 mai 2009 : La peine de mort a été requise mardi 12 mai 2009 à l'encontre de 2 prévenus parmi les 7 jugés, accusés d'avoir attaqué une garnison militaire en 2005, faisant 15 morts parmi les soldats, et jugés en appel pour "haute trahison" et "appartenance à un groupe terroriste". Les 5 autres prévenus risquent, conformément à la loi sur le terrorisme entre 5 ans 20 ans de réclusion. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 4 juin 2009 :
L'élection présidentielle qui devait se tenir samedi 6 juin 2009 a été reportée au samedi 18 juillet 2009 "pour permettre la participation de toutes les forces politiques et mettre un terme à la crise suite au coup d'Etat du 6 août 2008" qui a destitué le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, premier président élu démocratiquement en poste depuis le 19 avril 2007, selon un communiqué du médiateur sénégalais, et ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio. Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), formé de partis opposés au putsch, avait qualifié le scrutin de "mascarade aux résultats connus d'avance". Lire l'édition de Fil-info-France du 7 août 2008 Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Samedi 6 juin 2009 : Le colonel Ely Ould Mohamed Vall, qui avait pris le pouvoir le 3 août 2005 par un coup d'Etat qui avait renversé le Président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya, parti assister aux obsèques du roi Fahd d'Arabie Saoudite, a annoncé qu'il déposait sa candidature à l'élection présidentielle prévue le 18 juillet 2009. ** Un accord a été signé jeudi 4 juin 2009 à Nouakchott la capitale entre les représentants des 3 plus importants partis mauritaniens, sous l'égide du Sénégal. L'accord prévoit la démission volontaire du président renversé le 6 août 2008 par les militaires, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, et la formation d'un gouvernement d'unité nationale, avant le scrutin présidentiel le 18 juillet 2009. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Mercredi 24 juin 2009 :
Christophe Langos, directeur de l'ONG hollandaise Nora spécialisée dans l'éducation, a été abattu mardi 23 juin 209 dans le centre de Nouakchott la capitale par 2 hommes armés. Selon la police, il pourrait s'agir d'une tentative d'enlèvement qui a mal tourné. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Lundi 29 juin 2009 : Conformément à l'accord de Dakar (Sénégal) signé le 4 juin 2009, l'ancien président déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, renversé lors d'un coup d'Etat militaire le 6 août 2008, a présenté samedi 27 juin 2009 sa démission "volontaire" après avoir signé le décret relatif à la composition d'un nouveau gouvernement transitoire d'union nationale composé de 26 membres. La junte militaire du général Mohamed Ould Abdelaziz, qui a renversé le président démocratiquement élu, a remporté les ministères clé de l'Intérieur, la Défense, les Finances et la Communication. Lire l'édition de Fil-info-France du 7 août 2008 Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Mercredi 8 juillet 2009 : Sghair Ould M'bareck, ancien premier ministre, sous le régime du président Maaouya Ould Taya au pouvoir de 1984 à 2005, candidat à l'élection présidentielle prévue le 18 juillet 2009, a annoncé lundi 6 juillet 2009 qu'il se retirait de la course à la présidence et apportait son soutien au général Mohamed Ould Abdelaziz, chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir mercredi 6 août 2008 par un coup d'Etat militaire qui a destitué le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, premier président élu démocratiquement en poste depuis le 19 avril 2007, et son premier ministre Yahya Ould Ahmed Waghf, affirmant que son programme électoral "était similaire" à celui de Mohamed Ould Abdelaziz. Abdel Aziz. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Jeudi 9 juillet 2009 : La campagne électorale pour l'élection présidentielle prévue pour le 18 juillet 2009, est entrée dans sa deuxième semaine. 9 candidats s'affrontent et s'invectivent copieusement. Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, auteur du coup d'Etat du 6 août 2008 qui a démis de ses fonctions le président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, a accusé 2 de ses opposants Ahmed Ould Daddah et Messaoud Ould Boulkheir, qui avaient vigoureusement combattu le putsch du 6 août, "de baigner dans la gabegie" affirmant posséder "des dossiers accablants que je vais publier, prouvant l'implication d'Ahmed Ould Daddah et Messaoud Ould Boulkheir dans la gabegie". Ces derniers ont indiqué que "ces dossiers ont été fabriqués de toutes pièces, sans la moindre preuve", estimant que le chef de la junte militaire "ne saurait prétendre gouverner le pays". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Lundi 20 juillet 2009 : Les électeurs étaient appelés aux urnes samedi 18 juillet 2009 pour élire leur président après le coup d'Etat militaire perpétré le 6 août 2008 qui a destitué le premier président élu démocratiquement au pays depuis 30 ans, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi. Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte militaire au pouvoir depuis cette date, est donné favori parmi 9 candidats sont en lice. Les 4 principaux candidats de l'opposition ont dénoncé dimanche 19 juillet 2009 une "mascarade électorale" après la publication de premiers résultats partiels par le ministère de l'Intérieur donnant la victoire dès le premier tour au chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Mardi 21 juillet 2009 : Le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ould Rzeizim, a annoncé que Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte militaire au pouvoir depuis le 26 août 2008 à la suite d'un coup d'Etat militaire perpétré le 6 août 2008 qui a destitué le premier président élu démocratiquement au pays depuis 30 ans, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, a remporté l'élection présidentielle qui s'est tenue samedi 18 juillet 2009 dès le premier tour avec près de 52 % des voix. L'opposition a rejeté "des résultats fabriqués à l'avance" et demandé une enquête internationale pour "faire la lumière sur le processus électoral". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Mercredi 22 juillet 2009 : Ahmed Ould Daddah, chef du principal parti d'opposition, Messaoud Ould Boulkheir, président de l'Assemblée nationale et candidat du front anti-putsch, et le colonel Ely Ould Mohamed Vall, ancien chef de la junte militaire de 2005 à 2007, 3 candidats de l'opposition, perdants de l'élection présidentielle qui s'est tenue samedi 18 juillet 2009, qui a vu la victoire dès le premier tour avec près de 52 % des voix de Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte militaire au pouvoir depuis le 26 août 2008 à la suite d'un coup d'Etat militaire perpétré le 6 août 2008 qui a destitué le premier président élu démocratiquement au pays depuis 30 ans, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, ont annoncé mardi 21 juillet 2009 avoir déposé un recours en annulation de l'élection pour "manipulation du fichier électoral, usages de faux, vote multiple de militaires, utilisation frauduleuse de produits chimiques sur les bulletins ainsi que votes d'étrangers, notamment du Sénégal voisin". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Samedi 25 juillet 2009 : Le Conseil constitutionnel a confirmé jeudi 23 juillet 2009 la victoire du général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte militaire au pouvoir depuis le le 6 août 2008, après un coup d'Etat militaire qui a destitué le président démocratiquement élu, en place depuis le 19 avril 2007, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, rejetant les recours de 3 candidats de l'opposition qui ont dénoncé des "fraudes massives". Selon le Conseil constitutionnel, Mohamed Ould Abdel Aziz a été élu dès le premier tour de l'élection présidentielle du 18 juillet 2009 avec 52,47 % des voix. Peu avant cette annonce, le chef de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Sid'Ahmed Ould Deye, avait démissionné de son poste estimant "selon sa conscience", que "les plaintes que j'ai reçues ainsi que les contenus des recours adressés au Conseil constitutionnel ont semé le doute dans mon esprit sur la fiabilité de ces élections quant au fond".

Vendredi 7 août 2009 : Le général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la junte militaire au pouvoir depuis le 6 août 2008, après un coup d'Etat militaire qui a destitué le président démocratiquement élu, en place depuis le 19 avril 2007, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi (Lire l'édition de Fil-info-France du 7 août 2008), qui a remporté l'élection présidentielle du 18 juillet 2009 avec 52,47 % des voix, a prêté serment jeudi 6 août 2009 au stade olympique de la capitale, Nouakchott, "devant son peuple", les membres du Conseil constitutionnel et en présence de 2 chefs d’Etat africains, le président du Sénégal, Abdoulaye Wade et du Mali, Amadou Toumani Touré. Des représentants de la Libye, de l’Algérie, du Maroc, du Koweït, de l’Egypte, de l’Europe, ou du Japon, ont assisté à la cérémonie d'investiture. Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré dans son discours : "Notre objectif est de bâtir un Etat fondé sur la justice, l’égalité et les valeurs républicaines, où nous jouirons tous de la sécurité et de la stabilité". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 10 août 2009 : Un homme s'est fait exploser samedi 8 août 2009 avec la bombe qu'il transportait, en face de l'Ecole national d'administration (ENA), non loin de l'ambassade de France, à Nouakchott la capitale, blessant légèrement 2 gendarmes français qui assurent la sécurité de l'ambassade française, et qui effectuaient leur jogging au moment de l'explosion. Cet attentat intervient 3 jours après l'investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a remporté l'élection présidentielle du 18 juillet 2009 avec 52,47 % des voix, arrivé au pouvoir le 6 août 2008, après un coup d'Etat militaire qui a destitué le président démocratiquement élu, en place depuis le 19 avril 2007, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi (Lire l'édition de Fil-info-France du 7 août 2008). Les candidats vaincus avaient dénoncé des fraudes, mais la France s'est déclarée "prête à reprendre la coopération avec la Mauritanie" qui s'est engagée à faire de la lutte contre le réseau terroriste al-Qaïda une priorité. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 12 août 2009 : Le président Mohamed Ould Abdelaziz, vainqueur de l'élection présidentielle du 18 juillet 2009, qui a prêté serment le jeudi 6 août 2009 au stade olympique de la capitale, Nouakchott, a reconduit dans ses fonctions, mardi 11 août 2009 le premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 14 août 2009 : Le général Mohamed Ould Abdelaziz, vainqueur de l'élection présidentielle du 18 juillet 2009, qui a prêté serment le jeudi 6 août 2009 au stade olympique de la capitale, Nouakchott, a annoncé jeudi 13 août 2009 la composition du gouvernement mené par le premier ministre sortant, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, qui comprend 21 ministres, dont 4 femmes, tous issus des formations politiques ayant soutenu la candidature du nouveau président de la République. Pour la première fois dans le monde arabe, une femme est nommée ministre des Affaires étrangères en la personne de Naha Mint Mouknass, présidente de l'UDP, l'Union pour la démocratie et le Progrès, un parti de la majorité, et fille de l'ancien ministre des Affaires Etrangères de Mauritanie de 1968 à 1978 sous le régime de Moktar ould Daddah, Hamdi ould Mouknass. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Jeudi 20 août 2009 : Le journaliste Henevi Ould Dehah, directeur du site d'informations en ligne Taqadoumy, qui critique fermement les auteurs du coup d'Etat militaire du 6 août 2008, a été condamné mercredi 19 août 2009 à Nouakchott la capitale à 6 mois de prison pour "publications contraires à l'Islam et aux bonnes moeurs" assortie d'une amende de 30 000 ouguiyas (81 euros)". L'atteinte aux bonnes moeurs concernerait une page du site où l'on peut débattre sur l'éducation sexuelle et les moeurs en général. ** Le mouvement islamique Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) a revendiqué mardi 18 août 2009 dans un communiqué publié sur internet, et daté du samedi 15 août 2009, l'attentat suicide perpétré samedi 8 août 2009 près de l'ambassade de France, à Nouakchott la capitale, blessant légèrement 2 gendarmes français qui assurent la sécurité de l'ambassade française, et qui effectuaient leur jogging au moment de l'explosion. Le communiqué précise que cette attaque est dirigée contre "les croisés français pour tout le mal qu'ils font aux Musulmans dans le monde". Il ajoute qu'il s'agit d'un message adressé au "dictateur et suppôt des impies, Mohamed Ould Abdel Aziz, dont l'appareil répressif ne cesse d'agresser et d'emprisonner la jeunesse musulmane en Mauritanie". Cet attentat était intervenu 3 jours après l'investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a remporté l'élection présidentielle du 18 juillet 2009 avec 52,47 % des voix, arrivé au pouvoir le 6 août 2008, après un coup d'Etat militaire qui a destitué le président démocratiquement élu, en place depuis le 19 avril 2007, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi. Les candidats vaincus avaient dénoncé des fraudes, mais la France s'est déclarée "prête à reprendre la coopération avec la Mauritanie" qui s'est engagée à faire de la lutte contre le réseau terroriste al-Qaïda une priorité. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 30 novembre 2009 : 3 touristes espagnols ont été enlevés dimanche 29 novembre 2009 dans le nord-ouest de la Mauritanie alors qu'ils circulaient sur une route reliant Nouadhibou à Nouakchott la capitale. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 23 décembre 2009 : Le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt international lancé par la CPI (Cour pénale internationale) pour "génocide" au Darfour estimant que des "forces et des agents" contrôlés par le président Omar el-Béchir ont tué au moins 35 000 civils et causé la "mort lente" de 80 '000 à 265 000 autres, contraints de fuir leurs foyers devant les combats, est arrivé lundi 21 décembre 2009 à Nouakchott la capitale pour une visite de travail et d'amitié de 3 jours où il a été accueilli à sa descente d'avion par le président mauritanien, Mohamed ould Abdel Aziz, et des milliers de personnes qui ont protesté contre le mandat d'arrêt lancé contre lui par la CPI et demandé que cette cour examine "les crimes perpétrés quotidiennement contre le peuple palestinien". La Mauritanie n'est pas signataire de l'acte instituant la CPI, qui poursuit ainsi pour la première fois un chef d'Etat en exercice. C'est la première visite en Mauritanie d'un chef d'Etat étranger depuis l'élection du président Mohamed Ould Abdel Aziz, le 18 juillet 2009. ** Le ministère de la Santé a annoncé le lancement, mardi 22 décembre 2009, d'une importante campagne de vaccination contre la poliomyélite, baptisée "ratissage contre la poliomyélite", d'une durée de 4 jours, après l'apparition de 7 cas dans 4 régions du pays. Une première phase de vaccination, qui s'est déroulée du 8 au 11 décembre 2009, a permis la vaccination de 521 947 sujets sur un nombre total estimé à 546 947 enfants, selon le communiqué du ministère de la Santé. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?



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