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Lundi 17 janvier 2005 : La société civile a fortement critiqué la décision de l'Assemblée nationale qui a voté samedi une nouvelle loi portant sur l'augmentation de la TVA sur l'huile, la farine de blé, le lait et le sucre qui va, selon elle, "rendre très difficile la survie des populations très pauvres, surtout en zone rurale". Pour le Président du groupe parlementaire de l'opposition, Bazoum Mohamed, "ce sont des mesures impopulaires par lesquelles le gouvernement veut faire à tout prix des recettes pour l'Etat qui pompe l'argent dans les poches peu garnies des citoyens". L'Entente des travailleurs du Niger (ETN) qui regroupe 3 centrales syndicales, a publié samedi une déclaration demandant au président de la République, le renvoi à une seconde lecture de la nouvelle loi.

Jeudi 10 février 2005 : Réunis en sommet extraordinaire à Nyamey, la capitale, à l'appel du Président nigérien Mamadou Tandja, Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), rassemblant 15 pays, 9 chefs d'Etat ont condamné mercredi la désignation par l'armée du fils du président défunt Gnassingbe Eyadema et refusé de reconnaître le "gouvernement issu du coup d'Etat". Mamadou Tandja a indiqué que la CEDEAO enverrait une délégation de chefs d'Etat (Niger, Bénin, Mali et Ghana) à Lomé, capitale du Togo. Si le Togo refuse de coopérer, il encourt des sanctions de la CEDEAO.

Mercredi 30 mars 2005 : Plusieurs radios privées de la capitale Niamey ont annoncé que les 5 dirigeants de la Coalition contre la vie chère au Niger, organisation constituée d'une trentaine d'associations locales de consommateurs, d'organisations des droits humains et de syndicats, arrêtés entre les 25 et 27 mars 2005 après une manifestation, ont été inculpés mardi de "complot contre la sûreté de l'Etat et provocation d'attroupements non armés", puis écroués dans 2 prisons civiles près de la capitale. A l'issue d'une manifestation organisée par la Coalition le 15 mars 2005, 47 personnes avaient arrêtées et inculpées le 19 mars pour "complicité", "dégradation de biens publics" et "violences et voies de faits".

Vendredi 22 avril 2005 : La France a décidé d'accorder une subvention de 7 millions d'euros aux autorités nigériennes afin de les aider à financer une partie de leur programme économique et financier de 2005. Selon l'Agence française de développement (AFD), la subvention servira principalement à rembourser les dettes de l'Etat nigérien vis-à-vis du secteur bancaire.

Vendredi 2 septembre 2005 : La ministre française déléguée à la Coopération, au développement et à la francophonie Brigitte Girardin et le ministre de la Jeunesse et des sports Jean-François Lamour sont arrivés jeudi à Niamey pour une visite officielle de 2 jours dans ce pays touchée par la famine. Ils doivent s'entretenir vendredi matin avec le président nigérien Mamadou Tandja.

Jeudi 24 novembre 2005 : Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), dont le siège est à New York aux Etats-Unis, s'est déclaré scandalisé par le placement en "détention préventive" à la prison de Niamey, la capitale, du journaliste nigérien Salifou Soumaila Abdoulkarim, accusé d'avoir diffamé un responsable du gouvernement et qui devait comparaître mardi devant un tribunal de Niamey. Directeur d'un hebdomadaire privé "Le Visionnaire", Salifou Soumaila Abdoulkarim a été arrêté le 12 novembre 2005 suite à la publication d'un article accusant le directeur du Trésor, Siddo Elhadj, d'avoir détourné plus de 30 millions de dollars des caisses du pays. Le président de l'Union des journalistes du Niger, Abdoulaye Massalaki, a déclaré au CPJ que la détention préventive des journalistes accusés de diffamation est autorisée dans le cadre de la loi nigérienne sur la presse de 1999.

Lundi 26 décembre 2005 : Réunis en sommet à Nyamey, la capitale, 6 des 8 chefs d'Etat de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), réunis en sommet à Niamey au Niger, ont décidé vendredi, que Charles Konan Banny, nommé le 4 décembre 2004, premier ministre de la transition en Côte d'Ivoire, restera gouverneur de la banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) jusqu'en mars 2006. Son mandat arrive à expiration le 31 décembre 2005.



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