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LE FIL INFO DU NIGER © PAGE ARCHIVES


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Lundi 16 mars 2009 : En visite au Niger, au titre de président en exercice de l'Union Africaine, le chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, s'est déclaré favorable "aux amendements des Constitutions africaines. Je suis pour la liberté de la volonté populaire, il faut que le peuple choisisse celui qui doit le gouverner, même pour l'éternité". Il a ajouté : "Ce que je voudrais dire, c'est qu'annuler ou supprimer tout article qui limite le mandat du président, ce n'est pas antidémocratique". Cette déclaration intervient alors que les partisans du président nigérien, Mamadou Tandja, souhaitent que ce dernier reste au pouvoir à la fin de son second mandat qui expire fin 2009. Une modification de la Constitution s'avère nécessaire, mais la majorité de la classe politique est opposée à toute modification de la constitution. Mouammar Kadhafi a également indiqué : "Si le peuple est d'accord avec les performances du programme d'un chef d'Etat, il peut lui demander de continuer un troisième, un quatrième et cinquième mandat" et a demandé à "l'opposition de ne pas s'y opposer", soulignant : "A supposer que la Constitution interdise à un président de briguer plus de 2 mandats et que le peuple dise 'moi je veux de ce président', est-il raisonnable de respecter le texte écrit sur un bout de papier et ne pas respecter la volonté populaire ?". Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 28 mars 2009 : Le président français Nicolas Sarkozy a terminé sa tournée de 2 jours en Afrique par le Niger, vendredi 27 mars 2009. Il a été accueilli à Niamey la capitale par le chef de l'Etat nigérien, Mamadou Tandja. Nicolas Sarkozy a déclaré au terme de sa visite de quelques heures que la France et le Niger "ont tourné la page des malentendus et se sont engagés dans un partenariat stratégique". 2 accords, l'un portant sur une aide budgétaire de 5 millions d'euros et l'autre de 11 millions d'euros pour l'aménagement de la vallée de Badaguichiri dans la région de Tahoua (nord-est du pays) ont été signés. Cette visite fait suite à l'accord signé début janvier 2009, après de longues négociations, entre le gouvernement nigérien et le groupe nucléaire français, Areva, qui va investir 1,2 milliard d'euros au Niger pour exploiter le deuxième gisement d'uranium au monde, à Imouraren dans le nord du pays. Le gouvernement de Niamey détiendra un tiers de cette mine, qui devrait produire 5 000 tonnes d'uranium par an à partir de 2012. Une association touareg et une ONG allemande de défense des droits de l'homme ont annoncé qu'elles entamaient des poursuites contre le groupe français et un de ses représentants locaux pour provocation à la discrimination, à la haine et à la violence raciales. Dans son interview à des journaux locaux, le président français a condamné sans appel les agissements du Mouvement nigérien pour la justice (MNJ), un groupe rebelle touareg actif depuis début 2007 et qui réclame un partage plus équitable des ressources du nord du pays. Il a déclaré : "Le Niger est une démocratie vivante dans laquelle il existe de nombreux canaux pour faire valoir son point de vue ou ses revendications sans avoir besoin de poser des mines. Il n'est pas acceptable que des individus ou des groupes prétendent défendre par les armes des idées ou des revendications qu'ils peuvent promouvoir par la voie des urnes". Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 3 avril 2009 : Habibou Garba, directeur général de la radio et télévision Dounia, et Idi Abdou, un militant de l'organisation non gouvernementale "Alternative espace citoyens", ont été interpellés jeudi 2 avril 2009 et placés en garde à vue à Niamey la capitale. Ils sont accusés de "diffamation" et "propagation de fausses nouvelles". Lors d'un débat télévisé, consécutif à la visite du président français, Nicolas Sarkozy, Idi Abdou, avait qualifié ce déplacement "d'escale technique et de pillage des ressources du Niger". Un accord d'exploitation des mines d'uranium du Niger avait été signé en janvier 2009 par le groupe nucléaire français, Areva, et avait été l'un des points importants de discussion entre le président Nicolas Sarkozy, et son homologue nigérien, Mamadou Tandja. Areva doit investir 1,2 milliards d'euros dans ce projet. Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 18 avril 2009 : Incarcéré depuis le 26 juin 2008 dans une prison de Niamey la capitale, l'ancien premier ministre Hama Amadou sera jugé le 23 avril 2009 pour détournement de fonds publics par une juridiction d’exception. Il est accusé d'avoir versé des pots-de-vin à un fonds spécial destiné à la presse nationale pour un montant qui avoisinerait 100 millions de francs CFA (152 000 euros). S'il est reconnu coupable, il pourrait renoncer à se présenter à l'élection présidentielle de 2009 dont il est donné favori. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 27 avril 2009 : L'ancien premier ministre, Hama Amadou, a été mis en liberté provisoire jeudi 23 avril 2009 par la Haute cour de justice après une demande formulée par ses avocats pour problème de santé. Incarcéré depuis le 26 juin 2008 dans une prison de Niamey la capitale, l'ancien premier ministre Hama Amadou est jugé pour détournement de fonds publics par une juridiction d’exception. Il est accusé d'avoir versé des pots-de-vin à un fonds spécial destiné à la presse nationale pour un montant qui avoisinerait 100 millions de francs CFA (152 000 euros). S'il est reconnu coupable, il pourrait renoncer à se présenter à l'élection présidentielle de 2009 dont il est donné favori. Le président de la Haute cour a indiqué qu'Hama Amadou ne devra "adopter aucune attitude arrogante et de provocation" et devra pouvoir "répondre à tout moment" aux convocations de la Haute cour en vue de "l'examen de la question au fond", et l'informer de tous ses déplacements. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 4 mai 2009 : Le journaliste, Abdoulaye Tiémogo, directeur de l'hebdomadaire satirique nigérien "Le Canard déchaîné", a été inculpé pour "diffusion de fausses nouvelles", alors qu'il rentrait du Mali où il s'était réfugié pendant 9 mois, après la plainte déposée par le président Mamadou Tandja, suite à un article publié le 28 août 2008 dans son journal et intitulé "Enfin, le véritable dauphin de Tandja". Abdoulaye Tiémogo commentait les propos du président nigérien et arguait "qu'à défaut de réviser la Constitution pour briguer un troisième mandat, le président comptait imposer son fils, attaché commercial de l'ambassade du Niger à Pékin, à sa succession". Lire l'interview d'Abdoulay Tiémogo, "Pourquoi j'ai fui le Niger", datée du 2 septembre 2008 faite au quotidien "L'Observateur" et publiée par le site lefaso.net Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 5 mai 2009 : Le président Mamadou Tandja a rencontré dimanche 3 mai 2009 à huis clos à Agadez dans le nord du pays les représentants de 3 mouvements de la rébellion du Nord-Niger, en provenance de Tripoli, en Libye, auxquels il a promis une amnistie s'ils déposent les armes. Le gouvernement libyen a oeuvré pour l'ouverture du dialogue entre les Touaregs et le gouvernement nigérien. C'est la première fois qu'il se rendait dans la zone de conflit depuis plus de 2 ans. Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 12 mai 2009 : Près de 20 000 personnes ont manifesté samedi 9 mai 2009 à Niamey la capitale, à l'appel du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, principal parti d'opposition, pour protester contre le projet de référendum constitutionnel du président Mamadou Tandja, qui lui permettrait de se maintenir au pouvoir. Selon la constitution adoptée en 1999, le chef de l'Etat ne peut pas briguer un troisième mandat consécutif. Son deuxième et dernier mandat expire le 22 décembre 2009. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 14 mai 2009 : Le principal mouvement armé touareg au Niger, MNJ (Mouvement des Nigériens pour la Justice) a annoncé mardi 12 mai 2009 qu'il ne déposerait pas les armes avant la tenue de négociations avec les autorités, qui devront se "dérouler sur un terrain neutre" sur ses "revendications politiques". Le président Mamadou Tandja avai rencontré dimanche 3 mai 2009 à huis clos à Agadez dans le nord du pays les représentants de 3 mouvements de la rébellion du Nord-Niger, en provenance de Tripoli, en Libye, auxquels il a promis une amnistie s'ils déposent les armes. Le gouvernement libyen a oeuvré pour l'ouverture du dialogue entre les Touaregs et le gouvernement nigérien. C'est la première fois qu'il se rendait dans la zone de conflit depuis plus de 2 ans. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 18 mai 2009 :
Le président Mamadou Tandja a procédé à un remaniement ministériel et nommé un de ses conseillers, Garba Lompo, ministre de la justice. Il a également limogé les ministres des Transports, du tourisme et des Sports, qui s'étaient déclarés opposés à une révision constitutionnelle préconisée par le président nigérien pour lui permettre de briguer un troisième mandat, ce que la Constitution lui refuse à l'heure actuelle. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Mercredi 27 mai 2009 : Le président Mamadou Tandja (71 ans), a dissout mardi 26 mai 2009 l’Assemblée nationale dans laquelle son parti, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), détient 88 sièges sur les 113 que compte le parlement. Cette décision n'a pas été justifiée par le président. L'Assemblée était en train d'examiner une lettre reçue du président Mamadou Tandja portant sur son projet de référendum constitutionnel visant à supprimer la limitation à 2 mandats fixés par la Constitution, ce qui lui permettrait de rester au pouvoir au-delà de son dernier mandat qui expire à la fin de l'année 2009. Ce projet a été rejeté lundi 25 mai par la Cour Constitutionnelle pour inconstitutionnalité. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Lundi 8 juin 2009 : Le Front pour la défense de la démocratie (FDD) a finalement renoncé à manifester dimanche 7 juin 2009 contre l'organisation le 4 août 2009 d'un référendum visant à permettre au président sortant Mamadou Tandja à briguer un troisième mandat à la tête du Niger. Le FDD a aussitôt annoncé qu'il portait plainte pour excès de pouvoir devant la Cour constitutionnelle, qui a 5 jours pour se prononcer. Le second mandat du président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999, s'achève le 22 décembre 2009, la Constitution en vigueur lui interdit de briguer un troisième mandat. Le président Tandja a justifié le projet par la nécessité de répondre positivement à l'appel de la population lui demandant de parachever les grands chantiers en cours, dont le site d'extraction d'uranium d'Imouraren confié au groupe nucléaire français Areva. Le 25 mai 2009, la Cour constitutionnelle avait émis un avis négatif en déclarant le projet contraire à la Constitution. Le lendemain, le chef de l'Etat ordonnait la dissolution du Parlement, institution seule à même de le poursuivre pour haute trahison. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Samedi 13 juin 2009 : La Cour constitutionnelle a annulé vendredi 12 juin 2009 le projet de référendum prévu le 4 août 2009 visant à amender la Constitution afin de permettre au président Mamadou Tandja de se présenter pour un troisième mandat. Selon la Constitution en vigueur, le mandat du président est limité à 2 mandats successifs. Ce projet de référendum a été rejeté lundi 25 mai par la Cour Constitutionnelle pour inconstitutionnalité. Le président Mamadou Tandja avait alors dissout l'Assemblée nationale et signé un décret le 5 juin 2009 autorisant la tenue d'un référendum. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Lundi 15 juin 2009 :
A l'appel du Front de défense de la démocratie (FDD), une coalition de partis, de syndicats et d'ONG, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Niamey la capitale dimanche 14 juin 2009 pour protester contre le projet de référendum décrété par le président Mamadou Tandja qui vise à supprimer la limitation de mandat afin qu'il puisse se rester indéfiniment au pouvoir. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Samedi 20 juin 2009 :
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé vendredi 19 juin 2009 que suite à l'annulation vendredi 12 juin 2009 par la Cour constitutionnelle du référendum prévu le 4 août 2009 visant à amender la Constitution afin de permettre au président Mamadou Tandja de se présenter pour un troisième mandat, des élections législatives anticipées se dérouleront le jeudi 20 août 2009. Ce projet de référendum a été rejeté lundi 25 mai par la Cour Constitutionnelle pour inconstitutionnalité. Le président Mamadou Tandja avait alors dissout l'Assemblée nationale et signé un décret le 5 juin 2009 autorisant la tenue d'un référendum. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Samedi 27 juin 2009 : La Convention démocratique et sociale (CDS), qui soutenait jusqu'alors le président Mamadou Tandja, a annoncé jeudi 25 juin 2009 dans un communiqué qu'elle retirait ses 8 ministres présents dans le gouvernement en signe de protestation contre la décision du président de convoquer un référendum constitutionnel qui lui permettrait de se représenter en supprimant la limitation de mandat. La Cour constitutionnelle avait annulé le 12 juin 2009 l'organisation d'un tel référendum. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Mardi 30 juin 2009 : Le président Mamadou Tandja a procédé lundi 29 juin 2009 à un remaniement de son gouvernement et limogé les 7 juges de la Cour constitutionnelle qui s'opposaient à son projet de référendum constitutionnel prévu pour le 4 août 2009. Mamadou Tandja s'est octroyé les pleins pouvoirs vendredi 26 juin 2009, après le refus de la Cour constitutionnelle d'avaliser son projet de consultation sur une nouvelle Constitution devant lui permettre de rester au pouvoir. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Vendredi 3 juillet 2009 : Le président Mamadou Tandja a nommé mercredi 1er juillet 2009 les nouveaux membres de la Cour constitutionnelle qu'il avait dissoute lundi 29 juin 2009, les 7 juges de la Cour constitutionnelle s'opposant à son projet de référendum constitutionnel prévu pour le 4 août 2009. Mamadou Tandja s'est octroyé les pleins pouvoirs vendredi 26 juin 2009, après le refus de la Cour constitutionnelle d'avaliser son projet de consultation sur une nouvelle Constitution devant lui permettre de rester au pouvoir. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Lundi 6 juillet 2009 : Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche 5 juillet 2009 à l'appel du FDD, Front de défense de la démocratie, qui regroupe plusieurs partis politiques, syndicats et ONG, pour dénoncer la tenue du référendum prévu le 4 août 2009 visant à amender la Constitution afin de permettre au président Mamadou Tandja de se présenter pour un troisième mandat. La Cour constitutionnelle avait annulé le décret présidentiel le 12 juin 2009 après l'avoir rejeté le lundi 25 mai 2009 pour inconstitutionnalité. Le président Mamadou Tandja avait alors dissout l'Assemblée nationale et signé un décret le 5 juin 2009 autorisant la tenue d'un référendum. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Lundi 13 juillet 2009 : BELGIQUE : La Commission européenne a bloqué une aide au budget de l'Etat du Niger, dont le montant n'a pas été communiqué, pour protester contre "les dérives du président Mamadou Tandja qui cherche par tous les moyens à rester au pouvoir au-delà du terme de son mandat fin décembre" 2009. Le Fonds européen de développement (FED) devrait verser, d'ici 2013, 470 millions d'euros d'aide au Niger. La ministre des Affaires étrangères du Niger, Aïchatou Mindaoudou, a déclaré que cette suspension est "injuste et prématurée", ajoutant que "le président n'est pas un président illégitime, il exerce un mandat légal et démocratique que lui a confié par le peuple à l'issue d'élections libres et démocratiques. (...) Je trouve cette réaction de l'Union européenne dommage car elle prive les populations nigériennes d'appui essentiels pour l'amélioration de leurs conditions de vie. Peut-on traiter notre président comme quelqu'un qui est arrivé au pouvoir par un coup d'Etat ou par des moyens illégitimes ?". Selon certains hauts responsables nigériens, cette aide serait comprise entre 8 et 10 millions d'euros. Rappelons que le président Mamadou Tandja s'est octroyé les pleins pouvoirs vendredi 26 juin 2009, après le refus de la Cour constitutionnelle d'avaliser son projet de consultation sur une nouvelle Constitution devant lui permettre de rester au pouvoir. Il a également convoqué un référendum pour le 4 août 2009 visant à amender la Constitution afin de lui permettre de se présenter pour un troisième mandat. La Cour constitutionnelle avait annulé le décret présidentiel le 12 juin 2009 après l'avoir rejeté le lundi 25 mai 2009 pour inconstitutionnalité. Le président Mamadou Tandja avait alors dissout l'Assemblée nationale et signé un décret le 5 juin 2009 autorisant la tenue d'un référendum. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Samedi 25 juillet 2009 : Le tribunal de Niamey la capitale a décrété illégale jeudi 23 juillet 2009 la grève générale de 48 heures qui devait débuter mercredi 22 juillet 2009, à l'appel de 7 centrales syndicales pour protester contre la décision du président Mamadou Tandja d'organiser un référendum, prévu le 4 août 2009 visant à amender la Constitution afin de permettre au président Mamadou Tandja de se présenter pour un troisième mandat. Ce projet de référendum a été rejeté lundi 25 mai par la Cour Constitutionnelle pour inconstitutionnalité. Le président Mamadou Tandja avait alors dissout l'Assemblée nationale et signé un décret le 5 juin 2009 autorisant la tenue d'un référendum. Mamadou Tandja s'est octroyé les pleins pouvoirs vendredi 26 juin 2009, après le refus de la Cour constitutionnelle d'avaliser son projet de consultation sur une nouvelle Constitution devant lui permettre de rester au pouvoir. Mamadou Tandja, dont le mandat expire le 22 décembre 2009, a indiqué mercredi 22 juillet 2009 à la Télévision d'Etat qu'il ne céderait pas à la pression de la communauté internationale, qui menace de sanctions s'il organise "son" référendum, déclarant : "On veut que je recule parce que l'opinion internationale veut que je le fasse, mais je ne le ferai jamais !". Il a ajouté que le Niger devait rester un Etat "indépendant et souverain". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Vendredi 31 juillet 2009 : 7 centrales syndicales ont lancé jeudi 30 juillet 2009 un appel à la grève générale de 48 heures pour dénoncer "un coup d'Etat constitutionnel" suite à la la décision du président Mamadou Tandja d'organiser un référendum le 20 août 2009 qui lui permettrait de se maintenir au pouvoir. Selon la constitution adoptée en 1999, le chef de l'Etat ne peut pas briguer un troisième mandat consécutif. Son deuxième et dernier mandat expire le 22 décembre 2009. La Cour constitutionnelle a annulé vendredi 12 juin 2009 le projet de référendum prévu le 4 août 2009 visant à amender la Constitution afin de permettre au président Mamadou Tandja de se présenter pour un troisième mandat. Selon la Constitution en vigueur, le mandat du président est limité à 2 mandats successifs. Ce projet de référendum a été rejeté lundi 25 mai par la Cour Constitutionnelle pour inconstitutionnalité. Le président Mamadou Tandja avait alors dissout l'Assemblée nationale et signé un décret le 5 juin 2009 autorisant la tenue d'un référendum pour le 20 août 2009. Mamadou Tandja s'est octroyé les pleins pouvoirs vendredi 26 juin 2009, après le refus de la Cour constitutionnelle d'avaliser son projet de consultation sur une nouvelle Constitution. ** Un mandat d'arrêt international a été lancé jeudi 30 juillet 2009 par la justice nigérienne à l'encontre de l'ancien premier ministre, Hama Amadou, pour "enrichissement illicite". Selon une enquête, l'ancien premier ministre possède 15 000 actions dans la banque Ecobank, qui s'élèvent à plus de 500 millions de Francs CFA (1 euro = 655,957 FCFA), souscrite par Hama Amadou au nom de son fils aîné. Il était pressenti pour devenir le successeur du président Mamadou Tandja mais ce dernier l'avait évincé du pouvoir après 7 ans à son poste suite à une mise en accusation dans une affaire de détournement de fonds. Hama Amadou avait été mis en liberté provisoire jeudi 23 avril 2009 par la Haute cour de justice après une demande formulée par ses avocats pour problème de santé. Incarcéré depuis le 26 juin 2008 dans une prison de Niamey la capitale, l'ancien premier ministre Hama Amadou était jugé pour détournement de fonds publics par une juridiction d’exception, accusé d'avoir versé des pots-de-vin à un fonds spécial destiné à la presse nationale pour un montant qui avoisinerait 100 millions de francs CFA (152 000 euros). Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Samedi 1er août 2009 : Les maires des communes de Téra, Bankilaré et Gorouol dans l'est du Niger ont été destitués et remplacés, les 3 élus ayant refusé d’organiser le référendum en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution nécessaire à Mamadou Tandja pour briguer un troisième mandat. Aucune raison officielle n'a été donnée pour expliquer ces destitutions. Tous les conseillers municipaux auraient également démissionné à l’exception d’Abdoulaye Sabbou, Hadaoula Siddo et Abouda Mohamed qui ont été nommés respectivement maires des communes de Téra, Bankilaré et Gorouol. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 4 août 2009 : Les électeurs sont appelés aux urnes mardi 4 août 2009 pour se prononcer par référendum sur une réforme constitutionnelle qui supprime la limitation de mandats du président, qui selon la constitution adoptée en 1999, ne peut pas briguer un troisième mandat consécutif, permettant ainsi au président Mamadou Tandja de se maintenir indéfiniment au pouvoir. Le second mandat du président doit expirer le 22 décembre 2009. Le 25 mai 2009, la Cour constitutionnelle avait émis un avis négatif en déclarant le projet contraire à la Constitution. Le lendemain, le chef de l'Etat ordonnait la dissolution du Parlement, institution seule à même de le poursuivre pour haute trahison et signé un décret le 5 juin 2009 autorisant la tenue d'un référendum. ** Suite à une plainte déposée par l'un des fils du président Mamadou Tandja, Hadia Doulaye Tandja et Ibrahim Hamidou, un journaliste proche de la famille présidentielle, les directeurs des 8 principaux hebdomadaires privés du Niger ont été interpellés et interrogés par la police dimanche 2 août 2009 après avoir mis en cause un fils du président Mamadou Tandja dans une affaire de corruption. Il aurait reçu en 2008 un pot de vin de 5 millions de dollars versé par "Niger uranium Venture SA" après l'obtention d'un permis de recherche d'uranium dans le nord du Niger. Les organisations nigériennes de défense de la liberté d'expression ont dénoncé ces arrestations indiquant que "toutes ces manoeuvres visent à empêcher la presse indépendante de poursuivre des investigations sur les conditions d'octroi des permis miniers au Niger et à donner la parole aux opposants au référendum". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 5 août 2009 : Le référendum convoqué mardi 4 août 2009 par le président Mamadou Tandja, portant sur une révision constitutionnelle qui supprime la limitation de mandats du président, qui selon la constitution adoptée en 1999, ne peut pas briguer un troisième mandat consécutif, permettant ainsi au président Mamadou Tandja de se maintenir indéfiniment au pouvoir, a été suivi de heurts dans l'ouest du pays entre les opposants au président nigérien et les forces de l'ordre qui ont procédé à de nombreuses arrestations. Les résultats devraient être connus d'ici à 5 jours. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Samedi 8 août 2009 : La Commission électorale a annoncé vendredi 7 août 2009 que le "oui" avait l'emporté avec 92,50 % des voix, et une participation de plus de 68 %, lors du référendum qui s'est tenu mardi 4 août 2009, portant sur une révision constitutionnelle visant à supprimer la limitation à 2 mandats fixés par la Constitution, ce qui permettra au président Mamadou Tandja, au pouvoir depuis 1999, et dont le mandat s'achève le 22 décembre 2009, de se représenter indéfiniment. L'opposition avait dénoncé l'organisation de ce référendum estimant qu'il s'agissait d'un "coup d'Etat" du président. Lire les archives 2009 du Niger Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 19 août 2009 : Le président Mamadou Tandja a signé mardi 18 août 2009 un décret promulguant la nouvelle constitution adoptée par référendum en date du 4 août 2009 avec 92,5 % des voix, qui supprime la limitation de mandats du président, lui permettant ainsi de conserver indéfiniment le pouvoir. L'opposition avait dénoncé l'organisation de ce référendum estimant qu'il s'agissait d'un "coup d'Etat" du président. Cette promulgation a entraîné de fait la démission du premier ministre Seïni Oumarou et de son gouvernement. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 11 septembre 2009 : Le principal opposant au président Mamadou Tandja, Mahamadou Issoufou, a indiqué jeudi 10 septembre 2009, alors qu'il s'apprêtait à prendre l'avion pour Cotonou au Mali, que la police lui a retiré son passeport et lui a signifié qu’il figurait sur une liste de 124 anciens parlementaires désormais interdits de quitter le pays. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 5 octobre 2009 : Le président Mamadou Tandja a signé vendredi 2 octobre 2009 un décret portant nomination d'Ali Badjo Gamatié, ancien vice-gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et ancien ministre de l'Economie et des Finances du Niger, au poste de Premier ministre, en remplacement de Seïni Oumarou qui a démissionné pour pouvoir présenter son parti le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD, principal parti au pouvoir) dont il est le président, aux élections législatives du 20 octobre 2009. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 21 octobre 2009 : 6 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes mardi 20 octobre 2009 pour élire les 113 députés du nouveau Parlement que le président Mamadou Tandja avait dissous en mai 2009 afin de faire passer son projet de référendum constitutionnel visant à supprimer la limitation à 2 mandats fixés par la Constitution. L'opposition a boycotté ce scrutin. Le référendum, organisé le 4 août 2009 malgré son annulation par la Cour constitutionnelle le 12 juin 2009, avait permis au chef de l'Etat, au pouvoir depuis 10 ans, d'obtenir une prolongation de 3 ans de son mandat jusqu'en 2012. Le 25 mai 2009, la Cour constitutionnelle avait émis un avis négatif en déclarant le projet contraire à la Constitution. Le lendemain, le chef de l'Etat ordonnait la dissolution du Parlement, institution seule à même de le poursuivre pour haute trahison. Le 26 juin 2009, Mamadou Tandja s'octroyait les pleins pouvoirs. L'opposition avait alors organisé des manifestations et des grèves dénonçant "un coup d'Etat constitutionnel". La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a immédiatement suspendu le Niger de son organisation suite à la décision de Mamadou Tandja de maintenir ces élections. Le président en exercice de la CEDEAO, le Nigérian Umaru Yar'Adua a estimé que "la tenue de ces élections s'est faite au mépris total des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO et témoigne de la volonté manifeste des autorités nigériennes de poursuivre dans la voie de l'illégalité constitutionnelle qui prévaut actuellement" ajoutant : "Cela signifie également le rejet des appels au dialogue pour résoudre la crise constitutionnelle dans laquelle s'enfonce le pays". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Samedi 24 octobre 2009 : Selon des résultats encore partiels publiés vendredi 23 octobre 2009, le Mouvement national pour la société de développement (MNDS, au pouvoir), a obtenu la majorité absolue lors des élections législatives qui se sont déroulées mardi 20 octobre 2009, boycottées par l'opposition. Le président Mamadou Tandja avait signé mardi 18 août 2009 un décret promulguant la nouvelle constitution adoptée par référendum en date du 4 août 2009 avec 92,5 % des voix, qui supprime la limitation de mandats du président, lui permettant ainsi de conserver indéfiniment le pouvoir. L'opposition avait dénoncé l'organisation de ce référendum estimant qu'il s'agissait d'un "coup d'Etat" du président. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mercredi 25 novembre 2009 : Une manifestation rassemblant plusieurs milliers de personnes s'est déroulée dimanche 22 novembre 2009 à Niamey la capitale pour réclamer le départ du président Mamadou Tandja, dont le mandat prend officiellement fin le 22 décembre 2009, à l'appel de la Coordination des forces démocratiques pour la république (CFDR), une coalition de partis politiques, d'organisations de défense des droits de l'Homme et de syndicats dénonçant le "coup d'Etat" du président nigérien. Or, la Constitution en vigueur lui interdisant de briguer un troisième mandat, Mamadou Tandja avait convoqué pour le 4 août 2009 un référendum visant à supprimer la limitation à 2 mandats fixés par la Constitution, ce qui lui permettrait de rester au pouvoir jusqu'en 2012, malgré l'annulation de la consultation par la Cour constitutionnelle. Le président Mamadou Tandja avait alors dissout l'Assemblée nationale et signé un décret le 5 juin 2009 autorisant la tenue d'un référendum. Des manifestations ont été organisées dans tout le pays pour dénoncer "un coup d'Etat constitutionnel". La Commission électorale avait annoncé vendredi 7 août 2009 que le "oui" avait l'emporté avec 92,50 % des voix, et une participation de plus de 68 %. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 15 décembre 2009 : Une importante manifestation, regroupant plusieurs dizaines de milliers de personnes, s'est déroulée dimanche 13 décembre 2009 à Niamey la capitale, à l'appel de la Coordination des forces démocratiques pour la république (CFDR), une coalition de partis politiques, d'organisations de défense des droits de l'Homme et de syndicats, qui dénonce le coup d'Etat du président Mamadou Tandja, qui a obtenu par un référendum controversé de rester au pouvoir jusqu'en 2012. Les manifestants ont exhorté le président nigérien à quitter le pouvoir le 22 décembre 2009, date légale de la fin de son mandat. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 24 décembre 2009 : La CEDEAO, Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, a annoncé mardi 22 décembre 2009 qu'elle "prend acte du fait que le 22 décembre 2009 sanctionne la fin légale du mandat" du président nigérien, Mamadou Tandja. La Cour constitutionnelle a annulé vendredi 12 juin 2009 le projet de référendum prévu le 4 août 2009 visant à amender la Constitution afin de permettre au président Mamadou Tandja de se présenter pour un troisième mandat. Selon la Constitution en vigueur, le mandat du président est limité à 2 mandats successifs. Ce projet de référendum a été rejeté lundi 25 mai par la Cour Constitutionnelle pour inconstitutionnalité. Le président Mamadou Tandja avait alors dissout l'Assemblée nationale et signé un décret le 5 juin 2009 autorisant la tenue d'un référendum. L'opposition avait alors vivement protesté en organisant d'importantes manifestations, dénonçant "un coup d'Etat constitutionnel". La Commission électorale avait annoncé vendredi 7 août 2009 que le "oui" avait l'emporté avec 92,50 % des voix, et une participation de plus de 68 %. En réponse à la déclaration de la CEDEAO, le président a déclaré, mercredi 23 décembre 2009 qu'il "suspendait sa participation au dialogue politique" de sortie de crise politique où la CEDEAO est médiatrice. Ajoutant : "On ne peut pas continuer à discuter si la CEDEAO dit qu'elle ne reconnaît plus le président Mamadou Tandja", estimant que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest "torpille les discussions qui se sont ouvertes lundi 21 décembre 2009 à Niamey la capitale. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) avait suspendu le Niger de son organisation suite à la décision de Mamadou Tandja de maintenir les élections législatives du 20 octobre 2009, boycottées par l'opposition. Le président en exercice de la CEDEAO, le Nigérian Umaru Musa Yar'Adua avait estimé que "la tenue de ces élections s'est faite au mépris total des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO et témoigne de la volonté manifeste des autorités nigériennes de poursuivre dans la voie de l'illégalité constitutionnelle qui prévaut actuellement" ajoutant : "Cela signifie également le rejet des appels au dialogue pour résoudre la crise constitutionnelle dans laquelle s'enfonce le pays". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 24 décembre 2009 : ETATS-UNIS/NIGER : Le Département d'Etat a réitéré mercredi 23 décembre 2009 sa position concernant la crise politique au Niger, indiquant que "le président doit renoncer pacifiquement au pouvoir et permettre qu'aient lieu des élections transparentes" et menacé le Niger de sanctions portant sur l'interdiction de "certains membres du gouvernement du Niger, ainsi que d'autres personnes qui soutiennent la politique et les actions empêchant le retour du Niger à un pouvoir constitutionnel" de se rendre aux Etats-Unis. Le Département d'Etat a également précisé que l'aide non humanitaire au Niger, qui s'élevait en 2009 à 27 millions de dollars, allait être suspendue. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Samedi 26 décembre 2009 : Abdulsalami Abubakar, médiateur de la CEDEAO, Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, a annoncé jeudi 24 décembre 2009 que les négociations débutées lundi 21 décembre 2009 entre le pouvoir et l'opposition, qui conteste la réélection du président Mamadou Tandja, qui a amendé la Constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat, a été suspendu jusqu'au mardi 29 décembre 2009 en raison des fêtes de Noël. Il a invité les parties "à faire des propositions écrites de sortie de crise". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?



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