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Mardi 7 janvier 2003 : Le président sortant Obasanjo a remporté les primaires de son parti, le Parti Démocratique du Peuple, avec 2642 voix contre 611 à son adversaire, l'ex-vice-président Alex Ekouémé, et pourra donc briguer un second mandat aux élections présidentielles d'avril prochain.

Lundi 3 février 2003 : Un bâtiment qui abritait une banque a explosé dimanche à Lagos provoquant la mort d'au moins 40 personnes et en blessant une trentaine d'autres d'après un bilan encore provisoire. Selon des témoins plusieurs explosions successives ont été entendues. 2 immeubles attenants ont été touchés par la force de l'explosion et menacent de s'écrouler.

Vendredi 21 février 2003 : Selon la Commission électorale indépendante et nationale, 19 candidats, dont le président sortant Obasanjo, participeront à l'élection présidentielle d'avril prochain. Ce sera la première élection depuis le retour au régime civil depuis 1999, après 15 ans de régime militaire. REPUBLIQUE TCHEQUE : Le consul du Nigéria a été abattu mercredi dans son bureau à l'ambassade du Nigéria à Prague. Un employé de la mission diplomatique a été également blessé. Un Tchèque de 72 ans, se disant victime d'une fraude, a ouvert le feu sur le consul. Selon des sources diplomatiques, depuis plusieurs années, des réseaux en provenance du Nigéria ont monté une gigantesque escroquerie : ils promettent des rendements très élevés sur des transactions financières au Nigéria.

Mercredi 5 mars 2003 :
De violents combats ont opposé ce week-end des fermiers de l'ethnie Fulani et des nomades de l'ethnie Foulbé dans le nord-est du pays, dans l'état d'Andamawa, faisant au moins 110 morts et plus de 500 blessés, selon des chiffres établis par la Croix Rouge. 130 maisons ont été détruites et 21 000 personnes ont pris la route de l'exode. Selon la police, les nomades voulaient se venger de la mort de 7 des leurs tués par les fermiers.

Jeudi 6 mars 2003 : Alors que les préparatifs des élections présidentielles et législatives du mois prochain s'activent, Harry Marshall, un haut responsable du parti d'opposition, Parti de tout le Peuple Nigérian (ANPP, All Nigerian People Party), a été abattu mercredi matin à Abuja alors qu'il quittait son domicile. Harry Marshall s'occupait de la campagne de Muhammadu Buhari, principal rival du président sortant Olusegun Obasanjo.

Mardi 25 mars 2003 : La compagnie britannico-néerlandaise Royal Dutch Shell a été obligée de fermer ses nouvelles installations à la suite de violents affrontements dans la région du delta du Niger qui ont fait au moins 13 morts depuis une semaine. Les ethnies Ijaw, qui se plaignent de la pollution engendrée par les industries pétrolières, se sont opposés aux forces de sécurité. Les pertes pour la société pétrolière sont estimées à environ 320 000 barils/jour.

Mercredi 26 mars 2003 : Le procès en appel d'Amina Lawal, condamnée à mort par lapidation pour adultère, a été reportée au 3 juin prochain, seuls 2 juges sur 4 s'étant présentés à l'audience.

Mercredi 2 avril 2003 : Le Congrès du travail nigérian (NLC) a suspendu une grève de trois jours prévue à partir de mardi dans le secteur public comprenant l'industrie pétrolière, après avoir obtenu une hausse des salaires de 12,50 % sur fond électoral. Dès cette annonce les cours mondiaux du pétrole ont été révisés à la baisse. La production de brut (Shell) demeure diminuée de 40 % en raison de troubles ethniques dans la région du Delta du Niger. La bataille électorale dans le  pays le plus peuplé d'Afrique (120 millions d'habitants) et 4ème pays producteur de l'OPEP, fait rage. Une douzaine de personnes sont mortes lors d'affrontements. Plusieurs partis politiques réclament désormais l'annulation des élections générales prévus pour le 12 avril. Le président Olusegun Obasanjo brigue un nouveau mandat. Enfin, la troisième partie des négociations Cameroun-Nigeria sur le conflit frontalier de la péninsule de Bakassi s'ouvre mercredi à Yaoundé au Cameroun.

Samedi 5 avril 2003 : La compagnie américaine Chevron Texaco a annoncé qu'elle allait reprendre sa production de pétrole brut interrompue il y a 12 jours à la suite d'affrontements inter-ethniques dans la région du golfe du Niger.

Mercredi 9 avril 2003 : 13 partis d'opposition ont demandé le report des élections générales prévues le 12 avril prochain estimant que la Commission électorale nationale indépendante n'est pas en mesure d'assumer l'organisation de telles élections et assurant que les violences politiques ne pourront être maîtrisées. La distribution des cartes électorales à plus de 60 millions d'électeurs qui devait commencer mardi n'a pas eu lieu, les centres électoraux sont fermés à Lagos, Kano et Abuja.

Vendredi 11 avril 2003 : Alors que les élections générales doivent s'ouvrir samedi, l'organisation Human Rights Watch a mis en garde contre les violences politiques "qui pourraient menacer la légitimité du scrutin". Des dizaines de personnes ont été tuées ces dernières semaines lors d'affrontements entre partis rivaux.

Samedi 12 avril 2003 : Alors que les élections générales se tiennent samedi, une dizaine de personnes ont été arrêtées pour fraude électorale. Elles étaient en possession d'urnes et de matériels électoraux "acquis frauduleusement". Une dizaine de personnes ont été tuées lors d'affrontements en partis politiques rivaux. La commission nationale électorale indépendante a avoué qu'elle n'avait pas pu distribuer toutes les cartes d'électeurs précisant toutefois que les personnes possédant des cartes provisoires pourront aller voter.

Lundi 14 avril 2003 : Les premiers résultats partiels des élections légistatives de samedi ont été communiqués. Le parti d'Olesegun Obasanjo, Parti Populaire Démocratique du Nigéria, serait en tête dans le sud-ouest alors qu'il subissait un net revers dans le nord. A noter, à la surprise générale, que le président de l'Assemblée Nationale, du parti au pouvoir, a perdu son siège de député dans l'état de Kano. Dans l'état de Wari, les élections n'avaient toujours pas commencé dimanche suite à des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région et des affrontements violents entre partis rivaux.

Mardi 15 avril 2003 : Selon des résultats partiels aux élections légistatives de samedi, le parti du président Olesegun Obasanjo, Parti Populaire Démocratique du Nigéria, arrive en tête. Il domine avec plus de 59 députés à la Chambre des Représentants et 19 au Sénat. Les observateurs du Commonwealth se sont dits préoccupés par les violences perpétrées avant le scrutin et le nombre élevé de dysfonctionnements constatés lors du scrutin. Ils ont appelé la Commission électorale indépendante de faire mieux lors des élections présidentielles qui doivent se tenir samedi et où 19 candidats vont s'opposer au président sortant.

Mercredi 16 avril 2003 : L'opposition a annoncé qu'elle rejette tous les résultats des élections législatives de ce week-end.

Jeudi 17 avril 2003 : Les partis d'opposition crient à la fraude massive dans tout le pays lors des élections législatives de samedi et demandent la convocation de nouvelles élections.

Samedi 19 avril 2003 : Les élections présidentielles et des gouverneurs d'état s'ouvrent samedi sous haute surveillance. Le président sortant Obasanjo est donné favori.

Lundi 21 avril 2003 : Les résultats partiels donnent le président sortant Olusegun Obasanjo vainqueur aux élections présidentielles de dimanche dans plusieurs grandes villes du pays et notamment Abuja. Pour être élu dès le premier tour, le président doit recueillir la majorité sur l'ensemble du territoire et 25 % des suffrages exprimés dans les deux tiers des états. L'archevêque d'Abuja a regretté qu'après 30 ans de régime militaire (qui a pris fin en 1999) les deux candidats, Olesegun Obasanjo et Mohamadou Buhari présentés pour ces élections au peuple nigérian soient des généraux, anciens dictateurs militaires. 6 personnes ont été tuées et 5 autres blessées à Okoroba dans le delta du Niger quand la police a ouvert le feu sur un groupe qui refusait de quitter le bureau de vote. 6 partisans de l'opposition ont été tués dans l'état de Bayelsa dans le sud-est du pays. 140 personnes ont été arrêtées sur tout le territoire pour fraude. Le Nigéria, pays africain le plus peuplé, 6ème exportateur mondial de pétrole, a 69 % de sa population qui vit en-dessous du seuil de pauvreté.

Mardi 22 avril 2003 : La moitié des bulletins de vote de l'élection présidentielle de dimanche ont été dépouillés. Il apparaît que le président sortant Olusegun Obasanjo serait vainqueur dès le premier tour. De nombreux observateurs ont constaté "des fraudes massives lors du scrutin". Un groupe d'observateurs américains de l'Institut International Républicain a déclaré avoir "des preuves irréfutables de destruction délibérée de bulletins de vote et de falsification grossière des formulaires de résultats". Le rival du président Obasanjo, Mouhammed Buhari, a annoncé qu'il rejetterait les résultats de cette élection. Les résultats définitifs devraient être connus mercredi.

Mercredi 23 avril 2003 : La Commission électorale indépendante a indiqué mardi selon des résultats presque définitifs que le président sortant Olusegun Obasanjo est assuré de la victoire aux dernières présidentielles avec 61 % des suffrages contre 35 % à son rival Buhari. Les observateurs ont relaté de "sérieuses" irrégularités et fraudes durant le scrutin tandis que l'opposition annonçait le rejet de ces résultats.

Jeudi 24 avril 2003 : Malgré la constatation par les observateurs de nombreuses irrégularités et fraudes au cours du scrutin présidentiel de dimanche, le président Olusegun Obasanjo a été proclamé président. L'opposition refuse les résultats et appelle à la convocation de nouvelles élections dans les quinze jours.

Vendredi 23 mai 2003 : Le Conseil des Oulémas (théologiens musulmans) de Kano, dans le nord du pays, a rejeté les résultats des présidentielles du 20 avril dernier qui avaient vu la réélection du président sortant Olusegun Obasanjo. Il appelle à un nouveau scrutin dans certaines régions où des fraudes massives avaient été constatées. Le président Obasanjo doit prêter serment le 29 mai prochain pour un nouveau mandat.

Mardi 27 mai 2003 :
La police a empêché lundi les partis d'opposition d'organiser dans 3 villes des marches de protestation contre les résultats des présidentielles du 19 avril où Olusegun Obasanjo a été réélu. Il doit être investi jeudi pour son nouveau mandat.

Mercredi 28 mai 2003 : La Haute Cour de Justice a rejeté mardi un recours déposé par l'opposition visant à faire annuler l'entrée en fonction jeudi du président Olusegun Obasanjo. L'opposition dénonce les fraudes massives qui ont entaché le scrutin présidentiel du 19 avril dernier et qui ont vu la victoire du président sortant Obasanjo.

Vendredi 30 mai 2003 : Le président Olusegun Obasanjo a prêté serment jeudi pour un second mandat de 4 ans lors d'une cérémonie officielle qui s'est déroulée à Abuja en présence d'une quinzaine de chefs d'état africains. Il a promis lors de son discours d'investiture "de cicatriser les blessures ouvertes par sa réélection controversée". L'opposition avait en effet appelé à de nouvelles élections à la suite de fraudes massives constatées lors du scrutin présidentiel.

Lundi 23 juin 2003 : Au moins 125 habitants qui pompaient de l'essence d'un oléoduc endommagé près de la ville d'Ovim, dans l'Etat d'Abia, dans le sud-est du pays, ont été tués jeudi lors d'une explosion encore indéterminée. Selon la Croix Rouge, 200 personnes ont été hospitalisées suite à de graves brûlures et le bilan pourraît être plus lourd, car de nombreux brûlés sont grièvement atteints.

Mercredi 25 juin 2003 : La Confédération des Syndicats a appelé mardi à une grève générale la semaine prochaine pour protester contre une mesure du gouvernement visant à une augmentation du prix du carburant de 54 %. Rappelons que le Nigéria est le 4ème pays producteur au sein de l'OPEP.

Mardi 1er juillet 2003 : Bien que déclarée illégale par un tribunal de Lagos, la grève pour protester contre la hausse de 54 % des prix des carburants a été bien suivie. Le Congrès Travailliste Nigérian avait appelé la population à piller toutes les administrations et les commerces qui ne respecteraient pas la grève. Le président Olusegun Obasanjo a déclaré que les 2 milliards de dollars tirés de cette hausse serviraient à améliorer les secteurs de l'éducation et de la santé. Rappelons que le Nigéria est le 8ème exportateur mondial de pétrole.

Vendredi 4 juillet 2003 : Le pays est paralysé depuis 4 jours par une grève lancée pour protester contre une hausse de 54 % des prix des carburants, la quatrième cette année. Aucun accord n'a pu être trouvé entre le gouvernement et les grévistes qui menacent d'arrêter la production pétrolière et les exportations de brut dans les 48 heures.

Mardi 8 juillet 2003 : Le pays est paralysé depuis le 30 juin par un mouvement de grève général lancé à la suite de l'augmentation de 54 % des prix des carburants. Les grévistes se sont violemment opposés aux forces de l'ordre alors qu'ils tentaient d'ériger des barricades pour barrer les principales rues de la capitale Abuja. La police a chargé les manifestants. Selon le président de la principale centrale syndicale, Congrès Nigérian du Travail, il y aurait au moins 10 morts parmi les manifestants.

Mercredi 9 juillet 2003 : Le président de la principale centrale syndicale, Congrès Nigérian du Travail, a annoncé mardi qu'un consensus avait été trouvé avec le gouvernement portant sur une baisse des prix des carburants et que le mouvement de grève qui paralyse le pays depuis le 30 juin était suspendu.

Samedi 12 juillet 2003 : Après l'Ouganda, le président américain George Bush est arrivé à Abuja où il a été accueilli à l'aéroport par son homologue Olusegun Obasanjo. ** A Kano, dans le nord du pays, des manifestations de protestation contre la visite du président Bush ont été organisées. Les forces de l'ordre ont procédé à une vingtaine d'interpellations.

Samedi 26 juillet 2003 : Des violences inter-ethniques ont éclaté dans le delta du Niger faisant au moins 4 morts. Au début de l'année, des affrontements avaient déjà provoqué le déplacement de milliers de villageois et obligé les compagnies pétrolières étrangères à suspendre leurs activités dans la région.

Mercredi 30 juillet 2003 : En visite en Grande-Bretagne, le président Olusegun Obasanjo a déclaré qu'il n'enverrait aucune troupe au Libéria tant que des "garanties de financement" n'auront pas été décidées par la communauté internationale.

Vendredi 8 août 2003 : Malgré l'accord conclu en juin entre les syndicats et le gouvernement après une grève générale de 8 jours qui avait paralysé l'industrie pétrolière, suite à une annonce de l'augmentation du prix de l'essence de 54 %, le prix de l'essence n'a toujours pas été porté au prix fixé entre les parties c'est-à-dire la moitié de ce qui avait été annoncé. Les pompistes refusent de vendre l'essence au prix officiel provoquant de graves problèmes d'approvisionnement dans les grandes villes Lagos et Abuja. Les syndicats parlent d'une nouvelle grève et d'actions dans les zones touchées par la pénurie.

Mardi 19 août 2003 : Des affrontements entre ethnies rivales, à Warri dans l'Etat du delta du Niger, qui se disputent la souveraineté de cette région riche en ressources pétrolières, se poursuivent depuis près de 5 jours. Les forces de sécurité sont intervenues pour rétablir l'ordre. L'état d'urgence, levé il y a un mois, a été une nouvelle fois décrété. Selon un premier bilan il y aurait au moins 20 morts.

Lundi 11 août 2003 :
Un millier de manifestants bloque depuis une semaine une plateforme pétrolière (Shell) dans le delta du Niger dans le sud du pays accusant la compagnie de "dégradation de l'environnement" et revendique de meilleures conditions de travail. Les pertes de production sont estimées à 300 000 barils par jour sur une production de 2 millions de barils par jour.

Mercredi 13 août 2003 : Le président libérien Charles Taylor est arrivé lundi dans le pays. Il a accepté l'asile que lui proposait le président Obasanjo. Il dispose d'une villa luxueuse à Kalabar dans le sud-est du pays. SIERRA LEONE : Les autorités ont rappelé à la communauté internationale que "Charles Taylor restait un criminel de guerre et qu'il devra répondre de ses crimes devant le tribunal spécial chargé de juger les crimes en Sierra Leone".

Jeudi 14 août 2003 : Le Président Olusegun Obasanjo a annoncé que le Nigéria n'extradera pas le président libérien Charles Taylor comme le demandent les Etats-Unis. Le Tribunal Spécial de l'ONU pour la Sierra Leone chargé de juger les crimes de guerre commis pendant la guerre civile a inculpé officiellement le 4 juin dernier le président Charles Taylor de "crimes de guerre, crimes contre l'humanité et de violations graves du droit humanitaire international commis sur le territoire de la Sierra Leone depuis le 30 novembre 1996" conformément aux résolutions 1315, 1410 et 1478 du Conseil de Sécurité de l'ONU. Un mandat d'arrêt international a été lancé contre lui.

Samedi 16 août 2003 : Après avoir fermé samedi dernier "pour des raisons de sécurité" sa frontière avec le Bénin, les autorités nigérianes ont procédé vendredi à sa réouverture. Commerçants, chauffeurs de taxi, transporteurs inter-urbains ont pu de nouveau reprendre leurs activités avec le Bénin. Jeudi, les présidents Obasanjo (Nigéria) et Kérékou (Bénin) se sont rencontrés et ont décidé une lutte commune contre la contrebande, les trafics divers, les crimes transfrontaliers et l'immigration clandestine qui minent les relations entre les deux pays.

Mercredi 20 août 2003 : Le Tribunal islamique de l'Etat de Jigawa, dans le nord du pays, a annulé le verdict prononcé contre un homme de 39 ans qui avait été condamné à la lapidation pour le viol d'une fillette de 9 ans. Il a accepté la requête de son avocat qui estimait que l'homme "n'était pas en possession de tous ses moyens au moment des faits". ** Des renforts ont été envoyés dans la ville de Warri, dans le sud du pays, après 4 jours d'affrontements entre ethnies rivales qui ont fait au moins 30 morts et 2 500 déplacés.

Jeudi 21 août 2003 : Le calme est revenu dans la ville de Warri après 5 jours d'affrontements violents entre ethnies rivales après le déploiement des forces de sécurité qui ont commencé leurs patrouilles.

Mercredi 27 août 2003 : Ouverture mercredi à Minna du procès en appel d'Amina Lawal Kurami condamnée à mort le 22 mars 2002 par lapidation pour adultère .

Jeudi 28 août 2003 : Le procès en appel d'Amina Lawal Kurami condamnée à mort le 22 mars 2002 par lapidation pour adultère a été reporté au 25 septembre prochain.

Jeudi 18 septembre 2003 : Le président Obasanjo a lancé un avertissement à l'ex-président libérien Charles Taylor, en exil au Nigéria après avoir quitté le pouvoir de son propre gré le 11 août dernier, afin qu'il n'intervienne pas dans les affaires intérieures du Libéria comme le stipule son statut d'exilé.

Vendredi 26 septembre 2003 : La Cour d'appel de Katsina a acquitté Amina Lawal Kurami condamnée à mort le 22 mars 2002 par lapidation pour adultère. Elle avait eu un enfant après son divorce alors qu'elle n'était pas remariée. Selon les juges, la procédure a été entâchée d'erreurs de procédures. La charia, loi islamique, a été instaurée en 2000 dans 12 états du nord du pays. ** Peu après l'acquittement d'Amina Lawal, un tribunal islamique de l'état de Bauchi a condamné à la lapidation un jeune homme de 18 ans accusé de pratiques homosexuelles.

Lundi 10 novembre 2003 : Le président Olusegun Obasanjo a annoncé une nouvelle série de mesures visant à lutter contre la corruption qui gangrène le pays. Les compagnies d'extractions minières et pétrolières devront désormais publier leurs comptes.

Mardi 18 novembre 2003 :
Deux experts de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) effectuent une tournée dans le nord du pays pour reprendre une campagne de vaccination contre la poliomyélite qui avait été suspendue après les protestations de chefs locaux.

Vendredi 21 novembre 2003 : 14 employés de la compagnie pétrolière américaine Chevron Texaco ont été pris en otage mardi par des hommes lourdement armés. Ils réclament une forte rançon.

Mercredi 26 novembre 2003 : Le président Olusegun Obasanjo a déclaré mardi que le président libérien Charles Taylor, en exil dans ce pays depuis le mois d'août, pourrait être extradé vers le Libéria si ce pays en fait la demande.

Jeudi 27 novembre 2003 : Le président Olusegun Obasanjo a déclaré mercredi que son homologue zimbabwéen, Robert Mugabé, ne sera pas invité au sommet des chefs d'état et de gouvernement du Commonwealth prévu du 5 au 8 décembre prochain à Abuja. Le Zimbabwe a été suspendu des réunions ministérielles du Commonwealth en mars 2003 après les élections présidentielles controversées de 2002.

Jeudi 4 décembre 2003 :
La Reine Elizabeth II d'Angleterre (77 ans) est arrivée mercredi à Abuja où elle a été accueillie par le président Olusegun Obasanjo. Elle participera vendredi au sommet du Commonwealth qui se tiendra du 5 au 8 décembre 2003. Sa dernière visite dans ce pays remonte à 1956. Pour des raisons de sécurité, la Reine ne quittera pas la capitale où un important dispositif de sécurité a été déployé.

Vendredi 5 décembre 2003 : Alors qu'Interpol lançait jeudi après-midi un mandat d'arrêt international à l'encontre du président libérien, Charles Taylor, en exil dans ce pays depuis le 13 août 2003, le président Olusegun Obasanjo a indiqué qu'il se refuse à l'extradition de Charles Taylor. NDLR. Le Tribunal Spécial de l'ONU pour la Sierra Leone chargé de juger les crimes de guerre commis pendant la guerre civile a inculpé officiellement le 4 juin dernier le président Charles Taylor pour "crimes de guerre, crimes contre l'humanité et de violations graves du droit humanitaire international commis sur le territoire de la Sierra Leone depuis le 30 novembre 1996" conformément aux résolutions 1315, 1410 et 1478 du Conseil de Sécurité de l'ONU.

Lundi 8 décembre 2003 : Le sommet du Commonwealth s'est achevé dimanche. Les chefs d'état et de gouvernement de 54 pays ont décidé d'exclure le Zimbabwe "sans limitation dans le temps" de l'organisation et appelé Robert Mugabé à ouvrir le dialogue avec l'opposition. Ils ont décidé que le Zimbabwe réintègrera le Commonwealth que lorsque des réformes démocratiques auront été mises en place. Le Zimbabwe avait été exclu du Commonwealth en mars 2002 après la réélection controversée du président Mugabé. Le Zimbabwe est plongé depuis 4 ans dans une crise économique et politique profonde avec une inflation annuelle de 525 %, un taux de chômage de 70 % et de graves pénuries alimentaires où 6,7 millions d'habitants sur une population de 11,6 millions sont menacés par la famine.

Mardi 9 décembre 2003 : Lors de leur déclaration commune les chefs d'état et de gouvernement clôturant dimanche le sommet du Commonwealth ont exclu le Zimbabwe "sans limitation dans le temps" de l'organisation lui demandant de mettre un terme aux violations des droits de l'homme et mettre en place des réformes démocratiques. Robert Mugabé a annoncé aux présidents nigérian Olusegun Obasanjo et sud africain Thabo Mbeki qu'il retirait son pays du Commonwealth.

Mercredi 31 décembre 2003 : 2 anciens ministres de l'Intérieur, Sunday Afolabi et Mahmud Shatta, l'ancien ministre du Travail, Hussaini Akwanga et 3 responsables gouvernementaux ont été inculpés mardi de corruption par la Haute Cour d'Abuja. Ils sont accusés d'avoir touché chacun des pots-de-vins allant de 30 000 à 500 000 dollars de la part du groupe français d'électronique Sagem qui avait obtenu en 2001 un contrat de mise en place de la carte nationale d'identité au Nigeria, d'un montant de 214 millions de dollars. Ils risquent de cinq à sept ans de prison.



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