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OUGANDA, FIL-INFO-OUGANDA ©, 2004, ARCHIVES, 2004



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Vendredi 2 janvier 2004 : Plusieurs milliers de Chrétiens et Musulmans ont manifesté jeudi en silence dans la ville de Goulou pour rappeler que la guerre endeuille cette ville depuis près de 18 ans (et qui oppose l'Armée de Résistance du Seigneur aux forces gouvernementales) et attirer la communauté internationale pour qu'elle s'investisse davantage dans la poursuite du processus de paix.

Samedi 7 février 2004 : Selon un journaliste de radio et un prêtre qui se sont rendus sur les lieux, au moins 47 civils du camp de réfugiés d'Abia dans le nord du pays ont été assassinés par les rebelles de l'Armée de Résistance du Seigneur (ARS, LRA en anglais Lord's Resistance Army). 200 huttes ont été incendiées. Les rebelles de l'ARS luttent depuis 1986 "pour instaurer un gouvernement basé sur les 10 commandements de la Bible". Ils se livrent à de nombreuses exactions dénoncées dans de plusieurs rapports établis par les organisations de défense des droits de l'homme. Environ 10 000 enfants entre 6 et 11 ans ont été enlevés pendant cette période, certains utilisés comme enfants-soldats ou esclaves sexuels, les autres violés, torturés ou froidement assassinés. Des milliers de personnes ont commencé à fuir le camp qui regroupe près de 8 000 personnes.

Lundi 23 février 2004 : Selon un prêtre de l'Eglise catholique romaine, les rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) ont attaqué samedi soir le camp de réfugiés de Barloonyo dans le nord du pays, qui abritait plus de 5 000 réfugiés, brûlant les huttes en torchis et tirant sur les habitants qui tentaient de s'enfuir faisant au moins 200 morts et une cinquantaine de blessés. Plusieurs sont morts dans leurs huttes incendiées.

Mercredi 25 février 2004 : Le président Yoweri Museveni a rendu visite mardi aux blessés rescapés du camp de réfugiés de Barlonyo dans le nord du pays où plus de 200 réfugiés ont été massacrés à la machette ou brûlés vifs par les rebelles de l'Armée de Résistance du Seigneur qui ont attaqué le camp samedi. Il a indiqué que "l'armée avait commis une erreur et ne s'était pas coordonnée" et a "demandé pardon" à la population. La Cour pénale internationale (CPI), premier tribunal permanent chargé de juger des crimes de guerre et génocides, a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête sur ce massacre.

Jeudi 26 février 2004 : Après le massacre perpétré samedi dans le camp de réfugiés de Barlonyo dans le nord du pays où plus de 200 personnes ont été massacrées ou brûlées vives par les rebelles de l'Armée de Résistance du Seigneur, une équipe d'experts des Nations Unies est arrivée sur les lieux pour "évaluer les besoins humanitaires". Quelque 4 500 réfugiés se retrouvent sans abri après que leur hutte de torchis ait été incendiée par les rebelles. ** La police a ouvert le feu mercredi à Lira dans le nord du pays sur une manifestation de protestation contre l'impuissance du président Museveni à venir à bout de l'Armée de Résistance du Seigneur responsable depuis de 18 ans de massacres et exactions en tous genres qui ont fait plus de 20 000 morts. Il y aurait au moins 9 morts. Le nombre des blessés n'a pas été communiqué.

Samedi 28 février 2004 : Le nord et l'est du pays, lieux des exactions des rebelles de l'Armée de Résistance du Seigneur, ont été classées "zone d'urgence humanitaire" par le Parlement de Kampala. Cette décision intervient après le massacreperpétré il y a une semaine dans le camp de réfugiés de Barloonyo dans le nord du pays où plus de 200 personnes avaient été brûlées vives ou tuées à coups de machettes.

Vendredi 5 mars 2004 : Le président Yoweri Museveni a accusé mercredi les donateurs internationaux (Etats-Unis, Union européenne et Japon), qui ont limité les dépenses militaires de l'Ouganda (en le contraignant à ne consacrer que 2% de son produit intérieur brut (PIB) à la défense, en échange de la poursuite de leur aide), d'être responsables du massacre du 21 février 2004 dans le camp de réfugiés de Barlonyo dans le nord du pays où plus de 200 personnes avaient été brûlées vives ou tuées à coups de machettes, massacre attribué à l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA). Les autorités ougandaises accusent le Soudan de soutenir les rebelles de la LRA.

Samedi 20 mars 2004 :
Un responsable du PAM a appelé à un arrêt des violences et des meurtres dans le pays où 1,5 millions de personnes ont fui leur village au cours des 18 ans de guerre civile qui ravage le nord du pays. Le PAM a indiqué que l'organisation est obligée d'apporter une assistance alimentaire d'urgence aux populations, celles-ci refusant de se rendre aux champs de peur de se faire tuer ou enlever par les rebelles du mouvement de l'Armée de Résistance du Seigneur.

Samedi 17 avril 2004 :
Les organisations humanitaires de l'ONU et l'ONG "International crisis group" ont dénoncé les atrocités commises par l'Armée de Résistance du Seigneur (ARS, LRA en anglais Lord's Resistance Army) qui a enlevé près de 20 000 enfants et demandé à la communauté internationale de s'impliquer davantage pour trouver une issue au conflit. Le secrétaire adjoint de l'ONU pour les affaires humanitaires Jan Egleland a indiqué que la LRA s'était agrandie au cours des derniers mois en recrutant près de 10 000 enfants qui "deviennent des machines à tuer et sont forcés d'attaquer leur propre village et tuer leur propre famille". 1,5 millions de personnes ont été déplacées. Et sur les 127 millions de dollars demandés par l'ONU pour venir en aide à ces réfugiés seuls 10 % ont été reçus.

Vendredi 14 mai 2004 : Le PAM (Programme Alimentaire Mondial) a lancé un appel à la communauté internationale pour venir en aide à 1 millions de réfugiés menacés par la famine dans le nord du pays.

Mardi 18 mai 2004 : Les rebelles de l'Armée de Résistance du Seigneur ont attaqué dans le nuit de dimanche à lundi un camp de déplacés près de Goulou dans le nord du pays faisant 29 morts et 11 blessés parmi les civils.

Mercredi 26 mai 2004 : A l'issue d'une visite de 4 jours à Kampala, la directrice du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), Carol Bellamy, a lancé mardi un appel à la communauté internationale à se mobiliser "d'urgence" pour remédier à la crise humanitaire dans le nord de l'Ouganda. Elle a indiqué que le nombre des déplacés a été multiplié par 3 atteignant 1,6 millions au cours des 24 derniers mois, à la suite des combats opposant les forces gouvernementales à la rébellion de l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA), qui se livre régulièrement à des atrocités et des exactions sur les populations civiles et à des enlèvements d'enfants qu'elle utilise comme soldats ou comme esclaves sexuels. Après une visite dans des camps de déplacés dans les districts de Gulu et Lira (nord), elle a indiqué que "des centaines de milliers d'enfants vivent dans la peur et la violence. Les droits humains les plus élémentaires, à la santé, la protection et l'éducation, leur sont déniés. Nous devons intensifier nos efforts pour alléger leur souffrance" appelant le gouvernement de Kampala à protéger les enfants.

Mardi 8 juin 2004 :
Lors d'un sommet de 2 jours du Marché commun des Etats de l'Afrique australe et de l'est (COMESA) à Kampala, qui réunit 9 présidents et chefs de gouvernement africains, le président soudanais Omar Al Béchir s'est engagé à mettre un terme au conflit qui ravage la province occidentale du Darfour depuis février 2003 et qui oppose les troupes gouvernementales aux mouvements rebelles après les vives critiques prononcées à son encontre par la communauté internationale et notamment Washington.

Jeudi 15 juillet 2004 : L'armée ougandaise a annoncé mercredi avoir capturé lors de combats dans le nord du pays l'un des principaux chefs rebelles de l'Armée de Résistance du Seigneur (ARS, LRA en anglais Lord's Resistance Army), le général Kenneth Banya, principal conseiller du chef de la LRA, Joseph Kony. La LRA se bat depuis 1988 pour renverser le régime. La guerre, marquée par des enlèvements d'enfants, a fait des dizaines de milliers de morts. ** L'armée ougandaise a annoncé mardi que 293 anciens rebelles de la LRA ont rejoint officiellement l'armée. 10 000 rebelles, dont 4 000 de la LRA, se sont rendus à l'armée gouvernementale depuis que le gouvernement a publié la loi d'aministie en 2000.

Jeudi 18 novembre 2004 : Plusieurs centaines d'enseignants du primaire du district de Mabarara, situé dans l'ouest du pays, ont entamé une grève pour demander une hausse de salaire. Le gouvernement n'a pas encore réagi officiellement à ce mouvement qui intervient à moins d'un mois des examens de fin d'année.

Jeudi 30 décembre 2004 : Le ministre de l'Intérieur, Ruhukana Rugunda, à la tête de la délégation gouvernementale et le porte-parole de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), Sam Kolo, se sont rencontrés mercredi, pour la première fois depuis le début de la guerre civile en 1986, et ont décidé d'un cessez-le-feu qui doit être signé d'ici 2 jours. La LRA lutte contre le gouvernement en place pour instaurer un régime théocratique fondé sur les 10 commandements de la Bible. Elle se livre à des exactions contre les populations civiles, et enlève des enfants afin de les enrôler dans leurs rangs. Cette guerre a fait des dizaines de milliers de morts, essentiellement des civils. 1,6 million d'habitants ont fui les violences et vivent dans des camps de déplacés. Plus de détails : Dossier Fidès : Rapport global sur les Enfants Soldats de 2004



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