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Vendredi 4 janvier 2008 : Un centre dédié à la liberté de la presse et à la défense de journalistes victimes de mauvais traitements va être créé à Doha la capitale. Il devrait être fonctionnel dans les 3 mois et aura pour partenaire l'ONG basée en France à Paris, Reporters sans frontières (RSF).

Vendredi 25 avril 2008 : Le ministère français des Affaires étrangères et européennes organise à Doha les 27 et 28 avril 2008, en partenariat avec les services du Procureur général du Qatar, une conférence ayant pour thème "séparation des pouvoirs, indépendance de la justice et rôle des ministères publics dans le renforcement de l'Etat de droit". 12 ministres de la Justice des 22 pays arabes invités participeront à cette conférence qui sera ouverte par Rachida Dati, Garde des Sceaux de la France. Cette réunion de pays liés par leur attachement au droit romano - germanique a pour objet de formaliser un réseau inter-régional destiné à développer les liens entre les institutions judiciaires arabes, selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères. Un secrétariat général permanent et des pôles d'investigation spécialisés dans la lutte contre la délinquance transfrontalière (cybercriminalité, terrorisme, blanchiment d'argent) devraient être créés.

Lundi 19 mai 2008 : Des représentants libanais du gouvernement et de l'opposition se sont retrouvés samedi 17 et dimanche 18 mai 2008 à Doha la capitale à huis clos pour "tenter de surmonter leurs différences" selon député Ali Hassan Khalil, du mouvement chiite Amal (opposition). Cette médiation du Qatar intervient après des violences qui ont éclaté dans la capitale libanaise Beyrouth, qui ont fait 70 morts et plus de 200 blessés en une semaine de violences. L'Emir du Qatar Cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani a insisté sur la nécessité de préserver l'unité du Liban, et souhaité que les rivaux puissent arriver à un accord. Selon l'Agence nationale d'informations, agence officielle libanaise, de vifs échanges ont éclaté lorsque les parties en présence ont abordé la question de "l'usage par le Hezbollah de ses armes afin de parvenir à ses objectifs politiques internes". Le Hezbollah est le seul groupe libanais qui n'a pas remis ses armes après la guerre civile en 1989. Après la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, le groupe a insisté qu'il était une force de résistance contre l'occupation israélienne du sud du Liban et était obligé de garder ses armes.

Jeudi 22 mai 2008 : Le premier ministre Cheikh Hamad ben Jassem Al-Thani a annoncé mercredi 21 mai 2008 qu'un accord avait été trouvé entre la majorité libanaise et l'opposition. Il a indiqué qu'en "vertu de cet accord, un nouveau président libanais sera élu "dans les 24 heures". L'accord prévoit également la mise sur pied d'un gouvernement d'union nationale de 30 membres, dont 16 représenteront la majorité et 11 l'opposition, qui obtient donc la minorité de blocage qu'elle réclamait. Les trois ministres restants seront nommés par le président.

Vendredi 8 août 2008 : La chaîne satellitaire qatariote al-Jazeera a reconnu jeudi 7 août 2008 avoir "commis une faute déontologique" après avoir diffusé un reportage effectué lors d'une fête organisée dans ses bureaux à Beyrouth au Liban pour célébrer la libération, le 16 juillet 2008, dans le cadre d'un échange de prisonniers, de Samir Kantar. Al Jazeera a annoncé que son conseil d’administration avait jugé que l’émission incriminée avait "enfreint le code de déontologie d’al-Jazeera", qu’elle prenait cet écart "très au sérieux" et qu’elle envisagerait les actions qui s’imposent.

Samedi 29 novembre 2008 : Le président français, Nicolas Sarkozy, aura des entretiens samedi 29 novembre 2008 à Doha la capitale avec le président soudanais, Omar el-Béchir, portant sur la guerre civile qui ravage le Darfour, en en marge d'une réunion de l'ONU sur le financement du développement. L'émir du Qatar cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, a proposé sa médiation pour tenter de trouver une issue au conflit qui ravage la province soudanaise du Darfour depuis 2003. Selon le communiqué de la présidence française, Nicolas Sarkozy "répétera sa proposition de suspendre la procédure de justice visant le président Béchir, accusé par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de "génocide" au Darfour, en échange notamment de sa coopération pour résoudre ce conflit". Le président français avait déclaré en septembre 2008 que si le Soudan changeait "radicalement" de politique, il n'était pas opposé à une suspension des poursuites envisagées contre Omar el-Béchir. Il avait notamment demandé à ce que "des gens qui sont accusés de génocide ne restent pas ministres dans le gouvernement soudanais". (Reproduction interdite)



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