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Mercredi 3 janvier 2007 : Le président Abdoulaye Wade a promis une récompense de 50 millions de francs CFA, soit environ 100 000 dollars, à toute personne qui permettrait de retrouver les assassins d'Oumar Lamine Badji, président du conseil régional de Ziguinchor, en Casamance et représentant du PDS, Parti Démocratique Sénégalais, le parti présidentiel, égorgé samedi 30 décembre 2006 à son domicile, dans son village natal de Sindian.

Samedi 13 janvier 2007 : Le Conseil d'Etat a annulé vendredi 12 janvier 2006 un décret présidentiel "pour non-respect des dispositions de la loi sur le principe de l'équité dans la distribution des sièges (de députés) au niveau des circonscriptions électorales" , qui selon le code électoral stipulent qu'il doit y avoir 60 jours entre le décret sur la répartition des députés et la date du scrutin, entraînant de fait le report des élections législatives prévues pour le 25 février 2007. Le scrutin présidentiel est maintenu pour cette même date. Une requête en annulation devant le Conseil d'Etat avait été déposée par deux partis, dont le Parti socialiste (opposition), qui est resté au pouvoir de l'indépendance du pays en 1960 à 2000.

Lundi 15 janvier 2007 : Le chef emblématique de l'ex-rébellion de Casamance dans le sud du Sénégal, l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, est mort dans la nuit de samedi à dimanche 14 janvier 2007 à Paris en France à l'âge de 78 ans d'une longue maladie. Le 30 décembre 2004, il avait signé avec les autorités de Dakar au Sénégal un "accord général de paix" pour mettre fin à un conflit indépendantiste en Casamance qui a fait des centaines de morts depuis son déclenchement en 1982, accord qui n'a jamais été finalisé.

Lundi 29 janvier 2007 : Après la dispersion d'une manifestation de l'opposition samedi 27 janvier 2007 à Dakar la capitale, interdite par le pouvoir en place, la police a interpellé 3 chefs de l'opposition, Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Parti socialiste, l'ancien Premier ministre Moustapha Niasse, de l'Alliance des forces de progrès et Abdoulaye Bathily de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail, tous les 3 candidats à l'élection présidentielle du 25 février 2007.

Samedi 3 février 2007 : L'Assemblée nationale a adopté mercredi 31 janvier 2007 une loi qui permet à ses tribunaux de juger des crimes commis dans un pays étranger, ouvrant la voie au procès de l'ancien président tchadien Hissène Habré qui vit en exil au Sénégal depuis son renversement en 1990. Un mandat d’arrêt international pour violation massive des droits de l’homme avait été délivré à son encontre le 29 septembre 2005 par la justice belge l’encontre de l’ancien dictateur tchadien dans le cadre de la législation belge de "juridiction universelle" (anciennement "loi de compétence universelle") qui autorise la justice à lancer des poursuites pour crimes contre l'humanité quel que soit l'endroit où ils ont été commis. Hissène Habré, le "Pinochet africain" est poursuivi pour des atrocités commises alors qu’il était président du Tchad de 1982 à 1990l. En 2000, il avait été inculpé dans ce pays de complicité de crimes contre l’humanité, d’actes de torture et de barbarie, avant que la justice sénégalaise ne se déclare incompétente pour le juger.

Lundi 5 février 2007 :
La campagne électorale, pour l'élection présidentielle prévue le 25 février 2007, a débuté dimanche 4 février 2007. Elle durera 21 jours pour se terminer le 23 février 2007. 15 candidats sont en lice dont le président sortant Abdoulaye Wade, les anciens premiers ministres Moustapha Niasse et Idrissa Seck, et Ousmane Tanor Dieng, le leader du Parti socialiste.

Lundi 26 février 2007 : 5 millions d'électeurs, sur les 11 millions d'habitants, étaient appelés aux urnes dimanche 25 février 2007 pour élire leur président. Le président sortant, Abdoulaye Wade, 80 ans, arrivé au pouvoir en l'an 2000 après 40 années de régime socialiste, a affirmé qu'il l'emporterait dès le premier tour. 15 candidats sont en lice, dont Ousmane Tanor Dieng, 60 ans, chef du parti socialiste. Les premiers résultats partiels sont attendus lundi. Un second tour sera organisé le 18 mars si aucun candidat n'obtient la majorité absolue des suffrages. Plus de 1 500 observateurs nationaux et 500 internationaux ont été déployés pour surveiller la bonne marche du scrutin.

Mardi 27 février 2007 : Selon des résultats partiels, communiqués lundi 26 février 2007 dans la soirée, le président sortant Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis l'an 2000 après 40 ans de régime socialiste, remporterait le scrutin dès le premier tour avec 57 % des suffrages.

Mercredi 28 février 2007 : Selon des résultats partiels de l'élection présidentielle qui s'est tenue le 25 février 2007, le président sortant Abdoulaye Wade, 80 ans, remporterait le scrutin avec plus de 55 % des voix. L'opposition a d'ores et déjà contesté ce résultat dénonçant ".des fraudes, des doubles, inscriptions, des doubles votes". Les observateurs de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et de l'ONG Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (RADDHO) avaient pourtant assuré que les irrégularités constatées n'entachaient pas la validité du scrutin.

Jeudi 1er mars 2007 : Selon des résultats encore provisoires, le président sortant Abdoulaye Wade, 80 ans, remporterait l'élection présidentielle du 25 février 2007 avec 55,7 % des voix. Le parti socialiste du Sénégal, qui a subi une lourde défaite, a contesté les résultats ajoutant : "nous avons assisté aux élections les plus tronquées de notre histoire depuis que le Sénégal est indépendant".

Vendredi 2 mars 2007 : Le président de la Commission nationale de recensement des voix (CNRV), le magistrat Cheikh Tidiane Diakhaté, a annoncé officiellement vendredi 1er mars 2007 que le président sortant Abdoulaye Wade, 80 ans, a été réélu dès le premier tour de l'élection présidentielle du 25 février 2007 avec 55,86 % des suffrages. Ces résultats doivent maintenant être validés par le Conseil constitutionnel. L'ancien premier ministre, et ancienne éminence grise du président Wade tombé en disgrâce, Idrissa Seck, 47 ans, arrive en seconde position avec 14,93 % des voix et 13,57 % pour Ousmane Tanor Dieng (13,57%), 60 ans, le candidat du parti socialiste du Sénégal (PS) au pouvoir de 1960 à 2000. Le taux de participation était de 70,52 %.

Mercredi 7 mars 2007 : L'opposition socialiste a demandé lundi 5 mars 2007 au Conseil constitutionnel l'annulation de l'élection présidentielle du 25 février 2007, remportée dès le premier tour par le président sortant, Abdoulaye Wade avec 56 % des voix. Le Conseil constitutionnel a une semaine pour se prononcer. Les observateurs de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) avaient jugé l'élection suffisamment libre et équitable.

Lundi 12 mars 2007 : Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé la réélection du président Abdoulaye Wade à l'élection présidentielle du 25 février 2007 avec 55,9 % des voix après le recours de l'opposition socialiste qui contestait le scrutin. L’ancien premier ministre Idrissa Seck arrive deuxième, avec un peu moins de 15 % suffrages exprimés, suivi du socialiste Ousmane Tanor Dieng avec près de 14 % des voix.

Mardi 3 avril 2007 : L'opposition a annoncé lundi 2 avril 2007 qu'elle allait boycotter les élections législatives prévues en juin 2007, accusant le président Abdoulaye Wade, 80 ans, arrivé au pouvoir en l'an 2000 après 40 années de régime socialiste, qui a été réélu le 25 février 2007 dès le 1er tour avec près de 56 % des voix, "d'acheter des voix et de tronquer les listes électorales". Cette annonce intervient alors que le président Wade doit être investi dans le plus grand stade de Dakar en présence d'une vingtaine de chefs d'Etat africains. Les journées de mardi 3, mercredi 4 et jeudi 5 avril 2007 ont été déclarées "chômées et payées pour la circonstance".

Samedi 14 avril 2007 : Le Sénégal menace de retirer ses troupes du Darfour estimant que l'Afrique n'a pas donné à l'Union africaine les moyens nécessaires pour remplir sa mission. Selon le gouvernement sénégalais, le gouvernement soudanais et les forces rebelles n'ont pas respecté leur part des accords qui encadrait la présence de la force de l'Union africaine au Darfour, une province du Soudan en proie à la guerre civile depuis 2003.

Vendredi 11 mai 2007 : Le Bureau sénégalais du droit d'auteur (BSDA) va organiser, du 21 au 23 mai 2007 à Dakar, un séminaire de formation sur les droits de propriété intellectuelle à l'intention des magistrats et des officiers de Police judiciaire en Afrique de l'Ouest, organisée sous l'égide de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cette réunion vise à "encourager la création d'un environnement juridique et fiscal favorable et d'améliorer la gestion collective des industries culturelles dans ces pays et réunira les représentants du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie, du Mali et du Sénégal.

Jeudi 31 mai 2007 : Lors de la réunion annuelle de ses gouverneurs, qui se tient à Dakar la capitale, la Banque Islamique de Développement a annoncé mardi 29 mai 2007 le lancement d'un Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID), doté de 10 milliards de dollars et destiné à éradiquer la pauvreté dans les pays musulmans.

Lundi 4 juin 2007 : Alioune Tine, secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO) et observateur aux élections législatives, qui se sont déroulées dimanche 3 juin 2007, a indiqué que la participation des Sénégalais a été le taux le plus faible enregistré depuis 1948, qui résulterait "d'un malaise général" justifié par la "forte hausse" des prix des denrées alimentaires, du carburant, de la facture de l'électricité avec des coupures quotidiennes.

Mercredi 20 juin 2007 : Le ministre délégué auprès du ministre de l'Economie et des Finances chargé du Budget et de l'Habitat, Cheikh Hadjibou Soumaré, a été nommé premier ministre suite à la démission de Macky Sall après les élections législatives du 3 juin 2007, boycottées par les principaux partis de l'opposition.

Jeudi 21 juin 2007 : L'ancien premier ministre Macky Sall, seul candidat à ce poste, qui avait présenté sa démission et celle de son gouvernement mardi 19 juin 2007 au président Abdoulaye Wade, a été élu mercredi 20 juin 2007, président de l'Assemblée nationale issue des élections législatives du 3 juin boycottées par les principaux partis d'opposition.

Lundi 25 juin 2007 : En visite officielle de 2 jours à Dakar, le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, a indiqué souhaiter, en commun accord avec le Sénégal, organiser une conférence régionale sur l'immigration qui regrouperait, outre ces 2 pays, la Mauritanie, la Guinée Bissau et la Gambie, afin s'impliquer davantage dans la lutte contre l'immigration clandestine.

Vendredi 13 juillet 2007 : Le ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, a annoncé jeudi 12 juillet 2007 que l'ancien président tchadien, Hissène Habré, sera jugé au Sénégal pour crimes contre l'humanité par une Cour d'assises et non par une juridiction spéciale, "cela coûtant trop cher" (NDLR. 65 millions d'euros, selon une commission chargée d'étudier la mise en place de cette juridiction spéciale), ajoutant qu'une réforme des Cours d'Assises sera prochainement soumise à l'Assemblée nationale qui avait adopté mercredi 31 janvier 2007 une loi qui permet à ses tribunaux de juger des crimes commis dans un pays étranger, ouvrant la voie au procès de l'ancien président tchadien Hissène Habré qui vit en exil au Sénégal depuis son renversement en 1990. Un mandat d’arrêt international pour violation massive des droits de l’homme avait été délivré à son encontre le 29 septembre 2005 par la justice belge l’encontre de l’ancien dictateur tchadien dans le cadre de la législation belge de "juridiction universelle" (anciennement "loi de compétence universelle") qui autorise la justice à lancer des poursuites pour crimes contre l'humanité quel que soit l'endroit où ils ont été commis. Hissène Habré, le "Pinochet africain" est poursuivi pour des atrocités commises alors qu’il était président du Tchad de 1982 à 1990l. En 2000, il avait été inculpé dans ce pays de complicité de crimes contre l’humanité, d’actes de torture et de barbarie, avant que la justice sénégalaise ne se déclare incompétente pour le juger.

Vendredi 27 juillet 2007 : Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé jeudi 26 juillet 2007 à Dakar la capitale pour une visite de 48 heures. Il a été reçu pour un entretien privé par le président Abdoulaye Wade. Lors de la conférence de presse conjointe, le président sénégalais a indiqué avoir obtenu l'accord de "principe de la participation de la France pour le financement" du procès au Sénégal de l'ancien dictateur tchadien Hissène Habré, poursuivi pour crimes contre l'humanité. S'exprimant devant un millier de personnes réunies à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, le président français a qualifié la colonisation de "grande faute", ajoutant que "nul ne peut demander aux générations d'aujourd'hui d'expier ce crime perpétré par les générations passées".

Samedi 15 septembre 2007 : Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, en visite dans ce pays, a signé vendredi 14 septembre 2007 à Dakar, avec son homologue sénégalais, Tidiane Gadio, un accord de coopération militaire et technique définissant un cadre pour les achats possibles de matériels de guerre russes et prévoyant un échange d'expérience dans ce domaine.

Mardi 2 octobre 2007 : Le président Abdoulaye Wade a menacé lundi 1er octobre 2007 de retirer ses troupes de la force de l'Union africaine (UA) au Darfour au Soudan si une enquête démontre que le soldat sénégalais tué lors d'une attaque lancée par environ un million d'hommes lourdement armés samedi 29 septembre 2007 contre une base de la force de maintien de la paix de l'Union africaine dans le nord du Darfour, n'était pas armé. 10 soldats de l'Union africaine ont été tués, 7 autres grièvement blessés et 50 sont portés disparus.

Jeudi 4 octobre 2007 : Pape Diop, 53 ans, maire de Dakar, ancien président de l'Assemblée nationale du Sénégal et un proche du chef de l'Etat Abdoulaye Wade, a été élu officiellement mercredi 3 octobre 2007 avec 99 voix sur les 100 que compte l'institution, président du Sénat, pour un mandat de 5 ans.

Vendredi 9 novembre 2007 : L'administrateur du portail Internet sénégalais Rewmi.com, le journaliste El Malick Seck a été arrêté mercredi 7 novembre 2007 à Thiès par des éléments de la Division des investigations criminelles (DIC) puis conduit dans les locaux de la Police judiciaire à Dakar la capitale. Selon les médias sénégalais, cette arrestation est la conséquence des réactions des internautes qui ont été très critiques après la mise en ligne d'un article du quotidien privé sénégalais, du quotidien privé sénégalais, "L'Observateur" du mardi 6 novembre 2007, intitulé "La nouvelle Limousine de Wade est arrivée", qui soulignait "l'acquisition par le président Wade d'une nouvelle Limousine dans un contexte de crise économique" marquée par des propositions de ponction des salaires des fonctionnaires, des députés, sénateurs et des ministres. El Malick Seck est le quatrième journaliste arrêté au Sénégal en moins de 2 mois.

Jeudi 29 novembre 2007 : Selon le quotidien "Le Soleil", les avocats des victimes de l'ancien président tchadien, Hissène Habré, qui vit en exil au Sénégal depuis son renversement en 1990, ont déclaré, lundi 26 novembre 2007, qu’ils avaient remis au ministre sénégalais de la Justice des preuves de "crimes contre l’humanité" qu’auraient commis l’ancien président tchadien. Les défenseurs espèrent que les documents et témoignages transmis permettront de faciliter le jugement de l’ancien dictateur au Sénégal. Un mandat d’arrêt international pour violation massive des droits de l’homme avait été délivré à son encontre le 29 septembre 2005 par la justice belge l’encontre de l’ancien dictateur tchadien dans le cadre de la législation belge de "juridiction universelle" (anciennement "loi de compétence universelle") qui autorise la justice à lancer des poursuites pour crimes contre l'humanité quel que soit l'endroit où ils ont été commis. Hissène Habré, le "Pinochet africain" est poursuivi pour des atrocités commises alors qu’il était président du Tchad de 1982 à 1990l. En 2000, il avait été inculpé dans ce pays de complicité de crimes contre l’humanité, d’actes de torture et de barbarie, avant que la justice sénégalaise ne se déclare incompétente pour le juger.

Mercredi 5 décembre 2007 : Le Haut commissaire adjoint de l'ONU aux droits de l'Homme, Kyung-wha Kang, et le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, ont signé lundi 3 décembre 2007 à Dakar un mémorandum d'accord portant création d'un bureau régional à Dakar, couvrant toute l'Afrique de l'Ouest. Il aura "pour mandat de renforcer les relations avec les gouvernements, les organisations non-gouvernementales et intergouvernementales et les partenaires de Nations Unies, afin de formuler et de mettre en oeuvre des stratégies et des programmes visant à promouvoir et protéger les droits de l'homme dans les 15 pays de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)". Le bureau de Dakar est le quatrième en Afrique, après celui de Pretoria pour l'Afrique australe, de Yaoundé pour l'Afrique centrale et d'Addis Abeba pour l'Afrique de l'Est.

Samedi 22 décembre 2007 : Le chargé de mission du président sénégalais, Abdoulaye Wade, pour la coordination du processus de paix en Casamance, Dino Samsidine Néma Aïdara, a été assassiné jeudi 20 décembre 2007 dans son village de Mahmouda Chérif, à une soixantaine de kilomètres au nord de Ziguinchor, près de la frontière gambienne, selon sa famille.

Lundi 24 décembre 2007 : Le Sénégal a rappelé samedi 22 décembre 2007 "pour consultations" son ambassadeur au Maroc "en attendant des clarifications" de Rabat après le rappel mercredi 19 décembre 2007 de l'ambassadeur du Maroc au Sénégal, Moha Ouali Tagma, après des propos considérés comme "inamicaux" tenus par Jacques Baudin, un ancien ministre socialiste sénégalais des Affaires étrangères de 1998 à 2000, qui avait déclaré que la lutte du Front Polisario "sera inscrite au fronton du Panthéon de tous ceux qui combattent pour arracher leur dignité". Le ministère marocain des Affaires étrangères avait indiqué, après cette déclaration faite lors du Congrès du Front Polisario à Tifariti au Sahara occidental : "Ce geste franchement inamical et incompréhensible du PS est de surcroît contraire aux liens séculaires qui existent entre les deux pays et les deux peuples frères et aux excellentes relations bilatérales qui ont connu une consolidation et un développement significatif ces dernières années". Pour le gouvernement du Sénégal, le rappel de l'ambassadeur marocain "tranche avec les relations fraternelles qui unissent (les) deux pays" et de nombreuses sources proches du gouvernement se sont étonnées de cette mesure décidée à la suite de prises de positions d'un parti qui n'est représenté ni au gouvernement ni au Parlement, précisant que "l'ambassadeur du Maroc au Sénégal n'est pas accrédité auprès du premier secrétaire du PS mais auprès du président de la République" Abdoulaye Wade.



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