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Mercredi 20 février 2008 : Le gouvernement a annoncé mardi 19 février 2008 qu'il reconnaissait l'indépendance du Kosovo et qu'il "apportera son appui à tous les efforts visant à préserver la paix, la stabilité et les bons rapports entre les peuples et les Etats dans la région des Balkans". Le Sénégal devient ainsi le 4e pays musulman après la Turquie, l'Albanie et l'Afghanistan, à reconnaître le Kosovo.

Mercredi 12 mars 2008 : Les ministres des Affaires étrangères de l'OCI, réunis mardi à Dakar en prélude du 11e Sommet de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), ont approuvé la nouvelle Charte de l'Organisation, qui prévoit notamment "de doter l'OCI d'institutions "plus stables" et qui faciliteront la prise de décisions. Elle sera officiellement adoptée lors du 11e sommet de l'Organisation qui se tiendra jeudi 13 et vendredi 14 mars 2008 à Dakar.

Jeudi 13 mars 2008 : La signature d'un accord de paix entre le président tchadien Idriss Deby Itno et son homologue soudanais Omar el-Béchir, prévu mercredi 12 mars 2008 dans la soirée à Dakar, a été reporté à jeudi 13.

Vendredi 14 mars 2008 : Les présidents tchadien Idriss Deby Itno et soudanais Omar el-Béchir ont signé jeudi 13 mars 2008 à Dakar un accord de non agression sous l'égide du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon et du président sénégalais Abdoulaye Wade, qui vise "à mettre définitivement fin aux différents entre nos deux pays, rétablir la paix et la sécurité dans la sous-région". Il s'agit du sixième accord signé entre les deux pays pour tenter de mettre fin aux conflits les opposant depuis 5 ans.

Samedi 15 mars 2008 : Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui s'exprimait jeudi 13 mars 2008 à Dakar lors du 11e sommet de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), qui regroupe 57 pays et représente 1,3 milliard de musulmans, a appelé Israéliens et Palestiniens à un cessez-le-feu immédiat ajoutant qu'Israël a fait un usage "inapproprié et disproportionné de la force", et demandé une trêve immédiate. Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, qui a été élu à la tête de l'OCI pour un mandat de 3 ans, a lui aussi appelé Israéliens et Palestiniens à "arrêter aujourd'hui même les violences, d'où qu'elles viennent, en action ou en réaction, et d'observer un cessez-le-feu" pour lui permettre d'entreprendre une médiation à la demande, selon lui, du président israélien Shimon Peres. Ekmeleddin Ihsanoglun, secrétaire général de l’OCI, a appelé à "juger certains responsables israéliens devant un tribunal pénal international, pour les crimes de guerre qu’ils ont commis contre les Palestiniens". Il a également dénoncé "Israël qui cherche systématiquement à mettre en échec les médiations et les plans de paix dans la région". Il a regretté la poursuite des agressions israéliennes contre Gaza et demandé à ce que ses actes soient documentés et mis à la disposition des tribunaux internationaux. Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité nationale palestinienne, a accusé Israël de mener "une campagne d’extermination raciale pour judaïser Jérusalem-Est à travers la construction et l’élargissement de colonies juives et pour séparer la Ville Sainte de la Cisjordanie". Dans son discours devant l’OCI, le président palestinien a précisé : "Notre peuple à Jérusalem fait face à un nettoyage ethnique destiné à vider Jérusalem de ses habitants arabes", dénonçant "la pression fiscale qui vise les Palestiniens et qui les poussent à fermer leurs entreprises dans la ville".

Mercredi 9 avril 2008 : L’Assemblée nationale a adopté mardi 8 avril 2008 à une large majorité, le projet de loi modifiant l’article 9 de la Constitution qui permet désormais à la justice sénégalaise de juger l’ancien chef d’Etat tchadien au procès de l'ancien président tchadien Hissène Habré qui vit en exil au Sénégal depuis son renversement en 1990. Un mandat d’arrêt international pour violation massive des droits de l’homme avait été délivré à son encontre le 29 septembre 2005 par la justice belge l’encontre de l’ancien dictateur tchadien dans le cadre de la législation belge de "juridiction universelle" (anciennement "loi de compétence universelle") qui autorise la justice à lancer des poursuites pour crimes contre l'humanité quel que soit l'endroit où ils ont été commis. Hissène Habré, le "Pinochet africain" est poursuivi pour des atrocités commises alors qu’il était président du Tchad de 1982 à 1990l. En 2000, il avait été inculpé dans ce pays de complicité de crimes contre l’humanité, d’actes de torture et de barbarie, avant que la justice sénégalaise ne se déclare incompétente pour le juger.

Mardi 6 mai 2008 : Le président Abdoulaye Wade a critiqué dimanche 4 mai 2008 à Dakar lors d'une allocution télévisée portant sur l'augmentation des prix des produits de première nécessité, le Fonds des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dont le siège est à Rome en Italie, pour son incapacité à résoudre la crise alimentaire mondiale. Cette institution, selon le président sénégalais, "souffre d’une bureaucratie lourde et coûteuse, d’un contrôle excessif, de doubles emplois, de concentration de pouvoir, de culture rigide, de manque de communication entre les différents étages ainsi qu’entre le siège et le terrain" et demandé sa suppression. ** Le Conseil des ministres, réuni vendredi 2 mai 2008, a adopté un décret présidentiel visant à la dissolution de 10 conseils municipaux dont deux dirigés par des leaders de l’opposition, dont l'ancien premier ministre, Idrissa Seck, ancien numéro 2 du Parti démocratique sénégalais (PDS) du président Wade, après une brouille avec ce dernier. L'opposition s'est dite "indignée" par cette manoeuvre d'Abdoulaye Wade qui vise "à éliminer tous les obstacles pour permettre à son fils (Karim Wade) de lui succéder à la tête du pouvoir".

Lundi 12 mai 2008 : Le prix Albert Londres 2008, créé en 1933, qui récompense les meilleurs grands reportages francophones, a été décerné samedi 10 mai 2008 à Dakar, au journaliste indépendant français, Benjamin Barthe, pour ses articles essentiellement consacrés à Gaza et publiés dans le quotidien "Le Monde" et l'hebdomadaire "l’Express" entre avril 2007 et janvier 2008. La remise du prix a eu lieu pour la première fois en Afrique, où le célèbre journaliste Albert Londres avait fustigé dans les années 1920 les dérives du pouvoir colonial français dans son ouvrage "Terre d'ébène". ** La Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a annoncé dimanche 11 mai 2008 à l'issue d'une réunion de 2 jours du Groupe 4 (composé du Cap-Vert, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et du Sénégal) du Programme de la CEDEAO pour le contrôle des armes de petit calibre (ECOSAP) qui s'est tenue à Dakar, que les participants ont invité les Etats ouest-africains à mettre en place des commissions nationales fonctionnelles sur les armes légères, intégrées dans leur budget national. Ils ont également exhorté les Etats membres à collaborer plus étroitement pour assurer une gestion efficace des frontières en ce qui concerne la circulation des armes légères et de petit calibre dans la région.

Samedi 17 mai 2008 : Les enseignants vacataires de l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar ont entamé mardi 13 mai 2008 une grève d'une semaine pour exiger, entre autres, leur recrutement et le versement de leurs indemnités d'heures supplémentaires. Ils ont effectué jeudi 15 mai 2008 un sit-in devant le rectorat de l'Université.

Mardi 24 juin 2008 : Le président Abdoulaye Wade a demandé lundi 23 juin 2008 à son homologue du Zimbabwe Robert Mugabe un report du second tour de l'élection présidentielle prévu le 27 juin 2008 après le retrait du chef de l'opposition Morgan Tsvangirai afin que "la diplomatie puisse s'engager avec l'appui de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) pour trouver une solution".

Vendredi 27 juin 2008 : Boubacar Kambel Dieng, de la radio sénégalaise RFM, et Karamokho Thioune (WADR), venus couvrir le match opposant le Sénégal au Libéria, comptant pour les éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010, ont été agressés samedi 21 juin 2008 par des policiers habillés en civils et munis de matraques électriques, alors que les journalistes voulaient entrer dans la zone mixte pour des interviews d’après-match. Le ministre de l'Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, et ministre d’Etat, a annoncé l’ouverture d’une enquête. Il a appelé les journalistes à oeuvrer dans le sens de l’apaisement.

Samedi 19 juillet 2008 :
Après une réunion, qui s'est tenue jeudi 17 juillet 2008 à Dakar, du groupe de contact du Soudan et du Tchad, chargé de la mise en oeuvre de l’accord de paix de Dakar signé en mars 2008 par les 2 pays en marge d’un sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), la présidence sénégalaise a publié un communiqué selon lequel "le président soudanais, Omar el-Béchir, a accepté la reprise des relations diplomatiques avec le Tchad, en réponse à l’appel solennel que lui a lancé son frère, le président (sénégalais) Abdoulaye Wade".

Mercredi 30 juillet 2008 : L'Assemblée nationale a adopté lundi 28 juillet 2008 une loi qui porte de 5 à 7 ans la durée du mandat du président de la République à partir de 2012. Cette loi doit maintenant être soumise au Sénat. Elle sera ensuite validée par le Congrès du parlement (députés et sénateurs), puis promulgué par le chef de l'Etat pour entrer en vigueur. L'opposition dénonce cette modification constitutionnelle par voie parlementaire, estimant que le projet devait être soumis à référendum.

Mardi 12 août 2008 : Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), l'Argentin Luis Moreno Ocampo, est arrivé lundi 11 août 2008 à Dakar, où il a été reçu par le Chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, dont le pays a été le premier au monde à ratifier les textes instituant la CPI. Les entretiens entre les 2 hommes ont porté sur l'inculpation et le mandat d'arrêt international lancé contre le président soudanais, Omar el-Béchir.

Samedi 30 août 2008 : Le ministre des Transports aériens et de l’Artisanat et secrétaire général à la propagande au Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), Farba Senghor, a été limogé jeudi 28 août 2008 par le président Abdoulaye Wade "pour faciliter le travail de la justice en toute indépendance et en toute liberté". Selon plusieurs journaux privés, Farba Senghor aurait été désigné comme le commanditaire d'une opération "musclée", le 16 août 2008, dans les locaux des quotidiens privés "As" et "24 heures Chrono" à Dakar la capitale au cours de laquelle des hommes de main auraient aspergé de gaz lacrymogène le personnel et détruit les ordinateurs. Farba Senghor aurait déclaré le 14 août 2008 qu'il "avait le droit de riposter à une série d'agressions excessives d'une certaine presse", affirmant ne voir "aucune différence entre violence verbale, violence écrite et violence physique".

Mardi 16 septembre 2008 : El Malick Seck, directeur de publication du quotidien privé "24 Heures Chrono", arrêté le 28 août 2008 et placé en détention le 3 septembre 2008, quelques heures après avoir publié un article dans lequel il affirmait que le président Abdoulaye Wade, et son fils Karim étaient "mouillés" dans une affaire de blanchiment d'argent volé en Côte d'Ivoire, a été condamné vendredi 12 septembre 2008 à Dakar la capitale à 3 ans de prison ferme pour "acte de nature à troubler l'ordre public et à occasionner des troubles politiques graves", "diffusion de fausses nouvelles", "injure publique" et "recel de documents administratifs". La parution de son journal, 24 Heures Chrono, a également été suspendue pour une durée de trois mois. Rappelons que le ministre des Transports aériens et de l’Artisanat et secrétaire général à la propagande au Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), Farba Senghor, avait été limogé jeudi 28 août 2008 par le président Abdoulaye Wade "pour faciliter le travail de la justice en toute indépendance et en toute liberté". Selon plusieurs journaux privés, Farba Senghor aurait été désigné comme le commanditaire d'une opération "musclée", le 16 août 2008, dans les locaux des quotidiens privés "As" et "24 heures Chrono" à Dakar la capitale au cours de laquelle des hommes de main auraient aspergé de gaz lacrymogène le personnel et détruit les ordinateurs. Farba Senghor aurait déclaré le 14 août 2008 qu'il "avait le droit de riposter à une série d'agressions excessives d'une certaine presse", affirmant ne voir "aucune différence entre violence verbale, violence écrite et violence physique".

Mercredi 17 septembre 2008 : 2 Sénégalais et 10 Tchadiens, survivants des tortures commises sous le régime de l'ancien président tchadien, Hissène Habré, ont déposé mardi 16 septembre 2008 une nouvelle plainte devant le procureur général du Sénégal, contre Hissène Habré, pour "crimes contre l’humanité et tortures". Hissène Habré vit en exil au Sénégal depuis son renversement en 1990. Un mandat d’arrêt international pour violation massive des droits de l’homme avait été délivré à son encontre le 29 septembre 2005 par la justice belge dans le cadre de la législation belge de "juridiction universelle" (anciennement "loi de compétence universelle") qui autorise la justice à lancer des poursuites pour crimes contre l'humanité quel que soit l'endroit où ils ont été commis. Hissène Habré, le "Pinochet africain" est poursuivi pour des atrocités commises alors qu’il était président du Tchad de 1982 à 1990l. En 2000, il avait été inculpé dans ce pays de complicité de crimes contre l’humanité, d’actes de torture et de barbarie, avant que la justice sénégalaise ne se déclare incompétente pour le juger.

Jeudi 23 octobre 2008 : S'exprimant devant des journalistes en marge d'une conférence sur le travail à Dakar, mercredi 22 octobre 2008, le président Abdoulaye Wade s'est dit opposé à des sanctions à l'encontre de la Mauritanie pour obliger les auteurs du coup d'Etat du 6 août 2008, qui a déposé le président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, à le rétablir dans ses fonctions. Il a déclaré : "Les sanctions n'atteignent jamais les dirigeants (..) Depuis qu'on les applique, ça n'a jamais touché un dirigeant. Un dirigeant a tous les moyens d'y échapper, lui et sa famille. Ce sont les peuples qu'on sanctionne". Il a ajouté : "Il y a quand même des institutions qu'on ne doit pas ignorer, il y a l'Assemblée nationale et le Sénat. Ce qui s'est passé en Mauritanie, ce n'est pas la même chose que ce qui se passe ailleurs. (...) dans ce pays, il y a des institutions qui sont là, on ne les a pas dissoutes, il faut leur demander (leur avis)."

Lundi 10 novembre 2008 : Macky Sall, président de l'Assemblée nationale, a été destitué dimanche 9 novembre 2008 par les députés par 111 voix pour et 22 contre qui l'accusent de "mauvaise gestion" et "d'abandon de poste". En disgrâce auprès du président Abdoulaye Wade depuis quelques mois, Macky Sall a immédiatement démissionné du Parti démocratique sénégalais (PDS), ainsi que de ses mandats de député-maire obtenus sous les couleurs du PDS.

Lundi 17 novembre 2008 : Mamadou Seck, 61 ans, proche du président Abdoulaye Wade, a été élu dimanche 16 novembre 2008 par 130 voix pour et 3 contre, président de l'Assemblée nationale en remplacement de Macky Sall, destitué dimanche 9 novembre 2008 par les députés qui l'accusent de "mauvaise gestion" et "d'abandon de poste". Macky Sall, en disgrâce auprès du président Abdoulaye Wade, avait dirigé la campagne présidentielle en 2007. La résolution a été adoptée par 111 voix pour, et 22 contre. Macky Sall avait immédiatement démissionné du Parti démocratique sénégalais (PDS) et de toutes ses "fonctions obtenues sous les couleurs du PDS".

Mardi 2 decembre 2008 : L'ancien premier ministre, Macky Sall, qui avait démissionné du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), après sa destitution de la présidence de l'Assemblée nationale le 9 novembre 2008, a annoncé lundi 1er décembre 2008 la création de son parti, l'Alliance pour la République (APR - Yakaar). Macky Sall avait dirigé la campagne présidentielle du président Abdoulaye Wade, et était tombé en disgrâce auprès de celui-ci. (Reproduction interdite)

Mercredi 31 décembre 2008 : Alain Joyandet, secrétaire d'Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie, s'est rendu le lundi 29 décembre 2008 à Dakar la capitale pour annoncer le versement de la première tranche d'un prêt exceptionnel de 125 millions d'euros de l'Agence Française de Développement au Sénégal, "destiné à l'apurement des dettes de l'Etat sénégalais" et vise "à soutenir la croissance et l'emploi dans une conjoncture internationale difficile". (Reproduction interdite)



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