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Samedi 8 février 2003 : ALLEMAGNE : Ouverture vendredi à l'ambassade de Norvège à Berlin de la 5ème session des pourparlers de paix entre le gouvernement sri-lankais et les rebelles Tamouls pour tenter de mettre fin à 20 ans de guerre civile qui a fait plus de 60 000 morts.

Mardi 22 avril 2003 : Alors que des négociations de paix sont en cours depuis le 23 février 2002, sous l'égide de la Norvège, pour tenter de mettre un terme à une guerre civile qui dure depuis 1980 et qui a fait plus de 20 000 morts, le chef du mouvement des rebelles des Tigres Tamouls, qui lutte pour un état indépendant dans le nord et l'est du pays, a annoncé qu'il allait suspendre les négociations de paix avec le gouvernement. Dans une lettre adressée au premier ministre du Sri Lanka, les rebelles annoncent qu'ils ne participeront pas à la réunion des pays donateurs prévue en juin prochain à Tokyo estimant que "des points cruciaux du processus de paix n'ont pas été abordés".

Lundi 19 mai 2003 : Au moins 141 personnes ont trouvé la mort lors de glissements de terrain et d'inondations dus aux pluies torrientielles qui se sont abattues sur le pays, et plus particulièrement au sud dans les districts de Ratnapura et de Matara. Le bilan reste tout à fait provisoire, les secouristes n'ayant pu encore atteindre les régions touchées par les inondations. 150 000 personnes ont dû quitter leur foyer.

Samedi 23 août 2003 : Un responsable du gouvernement a indiqué vendredi que l'émissaire de paix pour le Sri Lanka, le Norvégien Erik Solheim, se rendra à Paris pour y rencontrer les rebelles des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) à l'issue de leurs consultations sur la proposition du gouvernement de créer une administration provisoire dans le nord et l'est du Sri Lanka.

Mercredi 8 octobre 2003 : Washington a indiqué samedi avoir remis sur sa liste des organisations terroristes, le mouvement des Tigres de l'Eelam Tamouls "en raison de la reprise de leurs actions armées et ce en dépit des pourparlers de paix qui se tiennent avec le gouvernement sri lankais." Le secrétaire d'Etat américain adjoint, Richard Armitage, avait déclaré à l'issue d'une rencontre du 29 septembre au 1er octobre à Washington avec le ministre des Réformes économiques, des Sciences et des Technologies, Milinda Moragoda, que "Washington reconnaîtra les Tigres Tamouls comme une entité politique légitime au Sri Lanka qu'à l'unique condition qu'ils renoncent au terrorisme et arrêtent leurs actes terroristes".

Samedi 1er novembre 2003 : Les rebelles du mouvement des Tigres Tamouls ont remis vendredi une proposition de paix à l'ambassadeur norvégien, Hans Brattskar, dont le pays assure la médiation dans les négociations de paix entre le gouvernement sri lankais et les Tigres Tamouls pour tenter de mettre un terme à une guerre civile qui dure depuis 30 ans et qui aurait fait plus de 50 000 morts. Selon un porte-parole de l'Eelam Tamoul, le plan propose une administration intérimaire du nord de l'île dont les Tigres ont renoncé à réclamer l'indépendance. Le contenu du plan n'a pas été dévoilé. Plus de détails : La guerre au Sri Lanka ; Médecins sans Frontières ferme l'ensemble de ses missions au Sri Lanka ; Les "disparitions" au Sri Lanka : d'une stratégie ciblée à la généralisation incontrolée ; Liberation Tigers of Tamil Eelam (LTTE) ; Mouvement des Tigres de Libération de l'Eelam Tamoul ; Le site officiel du gouvernement du Sri Lanka

Mercredi 5 novembre 2003 :
La présidente Chandrika Kumaratunga a limogé mardi sans explication les ministres de la Défense, Tilak Marapana, de l'Intérieur, John Amaratunga et de l'Information, Imthiaz Bakeer Markar, impliqués dans le processus de négociations avec les Tigres Tamouls et suspendu le parlement pour deux semaines. Elle a ordonné le déploiement de l'armée lourdement armée dans la capitale Colombo, notamment autour d'installations stratégiques comme la radio d'Etat et la télévision. Le premier ministre Ranil Wickremesinghe, en visite à Washington, a accusé la présidente de "saboter le processus de paix" et d'essayer de plonger le pays dans "le chaos et l'anarchie". La présidente Kumaratunga a accusé le premier ministre "de faire trop de concessions dans les négociations avec les Tigres Tamouls". Le gouvernement est opposé à un plan de paix proposé samedi par les Tigres de l'Eelam Tamouls qui propose une administration intérimaire du nord de l'île dont les Tigres ont renoncé à réclamer l'indépendance. (Voir notre édition du 1er novembre)

Jeudi 6 novembre 2003 :
La présidente Chandrika Kumaratunga a décrété mercredi l'état d'urgence pour dix jours, "soit la durée maximale permise sans approbation du Parlement", selon un porte-parole du gouvernement. D'après un conseiller de la présidente, "l'accord de cessez-le-feu conclu avec les Tigres Tamouls est et restera en vigueur et n'est pas remis en question." (Voir notre édition d'hier) Rappelons que le gouvernement est opposé à un plan de paix proposé par les Tigres de l'Eelam Tamouls qui propose une administration intérimaire du nord de l'île dont les Tigres ont renoncé à réclamer l'indépendance.

Vendredi 7 novembre 2003 : La présidente Chandrika Kumaratunga a pris jeudi le contrôle de tous les médias publics du pays affirmant toutefois "s'engager à préserver l'entière liberté d'expression". Le premier ministre, Ranil Wickremesinghe, en visite à Washington, doit rentrer vendredi. Il a déclaré "reprendre les choses en main dès son retour".

Samedi 8 novembre 2003 : Le premier ministre, Ranil Wickremesinghe, est arrivé vendredi à Colombo sous les acclamations de dizaines de milliers de partisans après une visite aux Etats-Unis depuis mardi où il a rencontré le président Bush qui lui a apporté "un net soutien" sur le réglement du conflit avec les Tigres Tamouls qui a fait plus de 60 000 morts en 20 ans. Il a promis de rétablir le Parlement. La présidente qui reproche au premier ministre de faire trop de concessions aux rebelles, a renoncé à promulguer l'état d'urgence. Dans une déclaration télévisée, la présidente a appelé tous les partis à former un gouvernement de réconciliation nationale. Voir le rapport du Comité des droits de l'homme de l'ONU sur le Sri Lanka

Mardi 11 novembre 2003 :Le processus de négociations avec les Tigres Tamouls a été rompu lundi par le gouvernement qui estime "ne plus avoir les moyens d'agir après le coup de force de la présidente Chandrika Kumaratunga." Le premier ministre Ranil Wickremesinghe s'est dit prêt à organiser des élections anticipées pour sortir de la crise. (Voir notre édition du 5 novembre)

Mercredi 12 novembre 2003 : Le premier ministre Ranil Wickremesinghe a annoncé qu'il allait rencontrer mercredi la présidente Chandrika Kumaratunga afin de relancer le processus de paix engagé avec les Tigres de l'Eelam Tamouls. Un responsable proche du premier ministre a indiqué mardi que "les événements de ces derniers jours avaient provoqué des dommages considérables au processus de paix qui est menacé". Une délégation norvégienne de médiateurs est arrivée dans le pays pour tenter de reprendre les négociations entre les deux parties.

Vendredi 14 novembre 2003 : Les Tigres de l'Eelam Tamouls ont indiqué jeudi "qu'ils respecteront le cessez-le-feu et le processus de paix" .

Jeudi 13 novembre 2003 : Le premier ministre Ranil Wickremesinghe a rencontré mercredi, pendant plus de deux heures, à huis clos, la présidente Chandrika Kumaratunga afin de relancer le processus de paix engagé avec les Tigres de l'Eelam Tamouls. Aucune information n'a été divulguée quant au contenu de leurs discussions. Ils se sont engagés à "publier ultérieurement un communiqué commun et à se revoir de nouveau la semaine prochaine".

Samedi 15 novembre 2003 : La Norvège a annoncé vendredi la suspension de sa médiation entre le gouvernement et les séparatistes tamouls jusqu'à ce que la présidente Chandrika Kumaratunga et son Premier ministre Ranil Wickremesinghe aient réglé leur différend.

Mercredi 19 novembre 2003 : La présidente Chandrika Kumaratunga et son premier ministre Ranil Wickremesinghe ont décidé la création d'une commission de conciliation pour tenter de régler la crise institutionnelle qui touche le pays depuis que la présidente a limogé 3 de ses principaux ministres, suspendu le chef du gouvernement et le parlement.

Jeudi 11 décembre 2003 : La présidente Chandrika Kumaratunga et son rival le Premier ministre Ranil Wickremesinghe se sont retrouvés mercredi pour un 4ème et dernier round de négociations pour mettre un terme à la crise politique qui secoue le pays depuis le 4 novembre dernier lorsque la présidente avait limogé 3 de ses principaux ministres jugés trop favorables au processus de paix avec les rebelles de l'Eelam Tamoul.



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