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Samedi 12 janvier 2008 : 17 millions d'électeurs sont appelés aux urnes samedi 12 janvier 2008 pour des élections législatives et pour se prononcer sur 2 référendum. Le premier demande si le Kuomintang (KMT) devrait rendre au gouvernement des avoirs mal acquis, le deuxième si le Parlement devrait enquêter sur des accusations de corruption visant des responsables gouvernementaux. 100 000 membres des forces de l’ordre ont été déployés pour assurer la bonne marche du scrutin. Wu Poh-hsiung, président du Kuomintang (KMT, parti nationaliste, favorable à un rapprochement avec Pékin), avait promis jeudi 10 janvier 2008 de quitter ses fonctions si le Parti démocrate-progressiste (DPP) devait remporter plus de 50 sièges au parlement.

Vendredi 25 janvier 2008 : Le premier ministre Chang Chun-hsiung a présenté la démission de son gouvernement, jeudi 24 janvier 2008, moins de 2 semaines après la défaite du parti au pouvoir, Parti démocratique progressiste (DPP), aux élections législatives du 12 janvier 2008 remportées par le Kuomintang (opposition).

Samedi 22 mars 2008 : 17 millions d'électeurs sont appelés aux urnes samedi 22 mars 2008 pour élire leur président et leur vice-président. Le candidat du Parti démocratique progressiste (DPP, au pouvoir), Frank Hsieh, affronte son rival du Kuomintang (KMT), Ma Ying-jeou, partisan d'un rapprochement avec Pékin et donné favori par de récents sondages. 2 référendums sont également organisés pendant ce scrutin présidentiel. Le premier, à l'initiative du DPP, invite les électeurs à se prononcer sur une hypothétique adhésion de l'île à l'ONU sous le nom de Taïwan. Le second, proposé par le KMT, demande aux votants si le pays doit rejoindre les Nations unies et, si oui, sous quelle dénomination. Le vote par procuration ou par correspondance étant interdit à Taiwan, les Taïwanais vivant en Chine ou dans d'autres pays du monde, doivent se rendre à Taïwan avec une carte d’identité valide, s'ils veulent voter. Les compagnies aériennes insulaires ont mis en place des vols supplémentaires surtout en provenance ou à destination de Hongkong et Macao, ainsi que d’Amérique du Nord – Etats-Unis et Canada.

Lundi 24 mars 2008 : Le candidat d'opposition Ma Ying-jeou, leader du du Kuomintang (nationaliste, partisan d'un rapprochement avec Pékin), a remporté l'élection présidentielle du samedi 22 mars 2008 avec 58,5 % des voix, selon des résultats encore partiels. Les 2 référendums organisés en même temps que l'élection présidentielle ont été invalidés, le taux de participation étant insuffisant. Le premier, à l'initiative du DPP, invite les électeurs à se prononcer sur une hypothétique adhésion de l'île à l'ONU sous le nom de Taïwan. Le second, proposé par le KMT, demande aux votants si le pays doit rejoindre les Nations unies et, si oui, sous quelle dénomination.

Vendredi 28 mars 2008 : Le président du Parti démocratique progressiste (DPP, au pouvoir), Frank Hsieh, a démissionné de son poste mercredi 26 mars 2008 après sa défaite à l'élection présidentielle du 22 mars 2008 qui a vu la victoire du candidat d'opposition Ma Ying-jeou, leader du du Kuomintang (nationaliste, partisan d'un rapprochement avec Pékin). ** Le ministère de la Défense a indiqué mercredi 26 mars 2008 que les composants de missiles livrés par erreur par les Etats-Unis à Taïwan avaient été restitués.

Mercredi 7 mai 2008 : Le chef adjoint de l'autorité administrative de Taïwan, Chiou I-Jen, le ministre des Affaires étrangères James Huang et le vice-ministre de la Défense taïwanais Ko Cheng-heng ont démissionné de leurs fonctions mardi 6 mai 2008 à la suite de leur implication dans une affaire de détournement de fonds. Selon les médias locaux, une somme de 29,8 millions de dollars a été affectée par Taïwan pour protéger ses relations avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le fonds devait être donné au pays comme aide économique une fois les "relations diplomatiques" établies. Or cet argent a été détourné par des hommes d'affaires taiwanais et singapourien Ching Chi-ju et Wu Shih-tsai qui servaient d'intermédiaire dans les transactions, dont l'un avait été recommandé par Chiou I-Jen, alors chef du "bureau de sécurité nationale", au "ministre des Affaires étrangères" Huang en 2006. Chiou et Huang ont reconnu le fait des transactions diplomatiques, disant qu'ils assumeraient la plus grande part des responsabilités politiques.

Mercredi 21 mai 2008 :
Ma Ying jeou (57 ans), le nouveau président pro-chinois, élu le 22 mars 2008 avec 58 % des voix, diplômé d'Harvard, a prêté serment mardi 20 mai 2008 lors d'une cérémonie à Taïpeï.

Samedi 5 juillet 2008 : Pour la première fois depuis 1949, un vol direct avec 258 passagers à son bord en provenance de Canton, du sud de la Chine, a atterri à l’aéroport de de Taipei-Taoyuan à Taiwan. Ce rapprochement entre Taïwan et la Chine intervient après la victoire à l'élection présidentielle du 22 mars 2008 du candidat d'opposition Ma Ying-jeou, leader du du Kuomintang (nationaliste, partisan d'un rapprochement avec Pékin) avec 58,5 % des voix.

Mardi 15 juillet 2008 : Le président Ma Ying-jeou, qui réagissait pour la première fois aux rumeurs relatives à un gel des ventes d’armes à Taïwan par les Etats-Unis, a déclaré samedi 12 juillet 2008 que la politique d’acquisition de matériel militaires auprès des Etats-Unis restait inchangée. Les Etats-Unis sont le premier fournisseur d’armes à Taïwan et se sont engagés, en 1979, lorsque le Congrès a voté la loi "Taiwan Relation Act", à donner à l’île les moyens suffisants pour qu’elle puisse assurer sa défense.

Jeudi 17 juillet 2008 : A l’occasion du 21e anniversaire de la levée de la loi martiale, en 1987, une cérémonie au mémorial de la Terreur blanche, au parc Chiehshou à Taipei, a été présidée par le chef de l’Etat, Ma Ying-jeou qui a présenté ses excuses aux familles des victimes au nom de l’Etat, et souhaité ne jamais plus voir une telle tragédie se produire à Taïwan. Il a rappelé son attachement aux droits de l’Homme et à l’Etat de droit. La Terreur blanche a été menée dans le pays dans les années 1950 et 1960 par les nationalistes du parti Kuomintang après la défaite des nationalistes face aux communistes de Mao Zedong et leur repli sur l'île de Taiwan. Près de 140 000 opposants ont été tués ou emprisonnés. ** La chaîne de télévision satellitaire al-Jazeera a débuté mardi 16 juillet 2008 la diffusion de ses programmes en langue anglaise à Taïwan. Les programmes de la chaîne sont retransmis par le géant taiwanais des télécommunications, Chunghwa Telecom, qui compte plus de 500 000 abonnés à ses services multimédias.

Vendredi 18 juillet 2008 : L'amiral Timothy Keating, plus haut responsable militaire américain chargé de l'Asie, a déclaré mercredi 16 juillet 2008 que les Etats-Unis, sous la pression de la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et le conseiller à la sécurité nationale Stephen Hadley, ont décidé de geler les ventes d'armes à Taïwan, après "les inquiétudes" formulées par la Chine qui considère Taïwan comme partie intégrante de son territoire. Selon les médias américains, un contrat de ventes d'armes à Taïwan d'un montant de 11 milliards de dollars et une livraison d'avions F 16 est en attente. La Chine menace d'attaquer Taïwan en cas de sécession de l'île, indépendante depuis 1949. Or les Etats-Unis se sont engagés à défendre Taïwan si elle est attaquée dans le cadre d'une une loi interne, le "Taiwan Relations Act" (TRA), qui oblige Washington à venir au secours de Taiwan en cas d’agression. Rappelons que le "Taiwan Relations Act" a été signé le 10 avril 1979 par le président Jimmy Carter sous la pression du Congrès, quelques mois après avoir annoncé la reconnaissance diplomatique de la République populaire de Chine (Taïwan). Cette loi oblige les Etats-Unis à fournir à Taiwan les armements et équipements nécessaires à sa défense contre les agressions extérieures.

Mardi 4 novembre 2008 : Chen Yunlin, principal négociateur chinois chargé des relations avec Taïwan, président de l'Association pour les relations entre les 2 rives du Détroit de Taiwan (ARATS), a entamé lundi une visite historique de 5 jours à Taïpei, la première d'un responsable chinois de ce niveau depuis la fin de la guerre entre communistes et nationalistes chinois il y a 60 ans. Il est accompagné d'une délégation d'une soixantaine de responsables et d'hommes d'affaires chinois. La Chine refuse l'indépendance de Taïwan qu'elle considère toujours comme l'une de ses provinces. Les indépendantistes du Parti démocratique progressiste (DDP),ont prévu de manifester pendant toute la durée de la visite de Chen Yunlin. 7 000 policiers ont été mobilisés pour cette occasion.

Mercredi 5 novembre 2008 : A l'occasion de la visite du principal négociateur chinois chargé des relations avec Taïwan, Chen Yunlin, la première d'un responsable chinois de ce niveau depuis la fin de la guerre entre communistes et nationalistes chinois il y a 60 ans, une série d'accords économiques a été signée.

Mercredi 12 novembre 2008 : L'ancien président Chen Shui-bian, qui a quitté ses fonctions en mai, a été placé en détention provisoire mercredi 12 novembre 2008 par la justice, dans le cadre d'une enquête sur des faits présumés de corruption et de blanchiment. ** La maire de la ville de Kaohsiung, Chen Chu, a lancé les célébrations du 220e anniversaire de la fondation de la cité portuaire du sud, construite en 1722, en ouvrant la porte de l’Est.

Lundi 17 novembre 2008 : L’ancien président, Chen Shui-bian, qui a entamé une grève de la faim mercredi 12 novembre 2008 pour protester contre son arrestation pour corruption et blanchiment d’argent, a été hospitalisé dimanche 16 novembre 208. Chen Shui-bian, défenseur de l’indépendance de Taïwan à l’égard de la Chine, a dénoncé "un complot politique".

Samedi 13 décembre 2008 : Placé en détention provisoire depuis le mercredi 12 novembre 2008 par la justice, dans le cadre d'une enquête sur des faits présumés de corruption et de blanchiment, l'ancien président Chen Shui-bian, qui a quitté ses fonctions en mai 2008, a été inculpé vendredi 12 décembre 2008 pour "corruption, blanchiment, détournement de fonds et falsification de documents". La femme de l'ancien président, Wu Shu-chen et 12 autres prévenus, parmi lesquels le fils et la belle-fille de l'ancien couple présidentiel, ont été également inculpés. Ils sont accusés d'avoir détourné 3,15 millions de dollars lors d'une transaction immobilière. Chen Shui-Bian a accusé le gouvernement en place, pro-chinois, de mener "une chasse aux sorcières". (Reproduction interdite)



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