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info du samedi 1 mars 2014 N°
3788/25184
- FRANCE - FIL INFO POLITIQUE -
Jean-François Copé, président de l'UMP,
démonte point par point les accusations de
l'hebdomadaire Le Point, modèle de manipulation
journalistique : Comme indiqué dans le
quotidien international francophone Fil-info-France daté du vendredi 28 février 2014,
l'hebdomadaire Le Point, numéro 2163 daté du
jeudi 27 février 2014, a révélé "L'affaire
Coppé : Sarkozy a-t-il été volé ?", une
enquête des journalistes Mélanie Delattre et
Christophe Labbé. Selon eux, 2
proches de Jean-François Coppé, Bastien Millot
et Guy Alves, ont bénéficié, hors appel
d'offres, pour un montant de 8 millions d'euros,
de marchés. C'est une société de communication
qu'ils contrôlent, à travers Event & cie,
la filiale événementielle de Bygmalion, qui
aurait surfacturé à l'UMP, l'organisation des
meetings de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy.
A l'approche des élections municipales de mars
2014, Jean-François Copé,
président de l'UMP, a annoncé déposer plainte.
A noter qu'une partie des accusations de
l'hebdomadaire "Le Point", repose pour
partie sur un "permanent anonyme du Parti socialiste"
(sic), parti politique au pouvoir qui, selon les
sondages, semble devoir affronter avec grandes
difficultés les élections municipales et
européennes de 2014. Voici donc la mise au point
de l'UMP publiée en intégralité. Début de
citation : "Le magazine « Le Point » lance
cette semaine une manoeuvre lamentable mettant en
cause sans aucun fondement la gestion financière
de l'UMP et de la campagne présidentielle de
Nicolas Sarkozy. L'hostilité de Franz-Olivier
Giesbert à l'égard de Nicolas Sarkozy et de
Jean-François Copé est de notoriété publique
; elle s'exprime ouvertement depuis de longs
mois, A longueur d'éditoriaux haineux et de
foucades télévisuelles pathétiques. Un nouveau
seuil a été franchi cette semaine avec des
accusations malhonnêtes et des insinuations
écoeurantes qui relèvent d'une volonté
délibérée de nuire : chiffres erronés,
erreurs grossières, raccourcis trompeurs
La couverture et l'article du Point sont un
modèle de manipulation. Jean-François Copé,
président de l'UMP, a demandé à Maître
Temime, avocat au barreau de Paris, de porter
plainte pour diffamation contre « Le Point » et
les journalistes qui ont signé cet article afin
de démonter cette opération qui n'a qu'un but :
déstabiliser l'UMP et son président a quelques
semaines du scrutin crucial des élections
municipales. Voici quelques éléments qui
pointent les mensonges de l'article du Point. La
situation financière de l'UMP : Publiés au
journal officiel le 22 janvier dernier (2013),
les comptes de l'UMP sont totalement
transparents, approuvés par le Conseil national
de l'UMP, certifiés par deux commissaires aux
comptes, validés par la Commission
nationale des comptes de campagne et des
financements politiques. La
vérité sur la dette de l'UMP. Ce qu'écrit Le
Point « Malgré le succès du Sarkothon, Copé
se retrouve aujourd'hui avec une dette record de
96 millions d'euros sur les bras ». La réalité
: La dette de l'UMP à ce jour est de 44 millions
d'euros, auxquels s'ajoutent 25,4 millions
d'euros d'emprunt immobilier. Soit un total de
69,4 millions. Cette dette est à mettre au
regard des actifs de l'UMP, dont le siège de la
rue de Vaugirard estimé à 43 millions d'euros.
La différence entre la dette (69,4 millions
d'euros) et le bien immobilier (43 millions
d'euros) s'élève à 26, 4 millions d'euros. A
titre de comparaison, à l'issue de la campagne
présidentielle de 2007, la dette de l'UMP
s'élevait à 42 millions d'euros et l'UMP
n'était pas propriétaire de son siège. Le
remboursement de la dette est en cours. A titre
d'exemple, au 1er juillet 2013, 11 millions
d'euros ont été remboursés, en plus des 11
millions qui correspondaient au non-remboursement
par l'Etat de la campagne présidentielle de
2012. S'endetter tous les cinq ans pour financer
les campagnes électorales nationales puis tout
au long du quinquennat, rembourser les emprunts
contractés afin de reconstituer une capacité de
financement pour les nouvelles échéances
présidentielle et législative, c'est le cycle
de vie naturel d'un parti politique. La vérité
sur la dette de l'UMP : Ce qu'écrit Le Point, «
Malgré le succès du Sarkothon, Copé se
retrouve aujourd'hui avec une dette record de 96
millions d'euros sur les bras ». La réalité :
La dette de l'UMP à ce jour est de 44 millions
d'euros, auxquels s'ajoutent 25,4 millions
d'euros d'emprunt immobilier. Soit un total de
69,4 millions. Cette dette est à mettre au
regard des actifs de l'UMP, dont le siège de la
rue de Vaugirard estimé à 43 millions d'euros.
La différence entre la dette (69,4 millions
d'euros) et le bien immobilier (43 millions
d'euros) s'élève à 26, 4 millions d'euros. A
titre de comparaison, à l'issue de la campagne
présidentielle de 2007, la dette de l'UMP
s'élevait à 42 millions d'euros et l'UMP
n'était pas propriétaire de son siège. Le
remboursement de la dette est en cours. A titre
d'exemple, au 1er juillet 2013, 11 millions
d'euros ont été remboursés, en plus des 11
millions qui correspondaient au non-remboursement
par l'Etat de la campagne présidentielle de
2012. S'endetter tous les cinq ans pour financer
les campagnes électorales nationales puis tout
au long du quinquennat, rembourser les emprunts
contractés afin de reconstituer une capacité de
financement pour les nouvelles échéances
présidentielle et législative, c'est le cycle
de vie naturel d'un parti politique. Précisions
sur les dépenses et les recettes de l'UMP. Ce
que dit Le Point : « Entre 2010 et 2012
les finances de l'UMP sombrent dans le rouge,
passant d'un solde positif de 4,5 millions
d'euros à un déficit abyssal de 40 millions
d'euros. » La réalité : Mettre en parallèle
l'année 2010 et l'année 2012 n'a absolument
aucun sens. L'année 2012 a été celle des
élections présidentielle et législative qui
représentent une source de dépenses très
importantes pour n'importe quel parti politique :
organisation des meetings, mobilisation des
militants, diffusion de tracts, d'affiches,
renforcement des équipes
C'est le mode de
fonctionnement habituel de tous les partis
politiques d'engager des moyens importants pour
mener les campagnes nationales puis d'économiser
au maximum entre les échéances. A titre
d'exemple, en dépit d'une baisse d'un tiers du
montant de la dotation de l'Etat liée à notre
défaite, le résultat de l'année 2013 est à
nouveau excédentaire : + 2,7 millions d'euros.
Le budget adopté par le Conseil national du 25
janvier dernier (2014) prévoit un résultat
excédentaire de 2,5 millions en 2014. Les liens
de l'UMP avec des agences de communication. L'UMP
et les agences de communication : A l'arrivée de
Jean-François Copé à la tête de l'UMP, le
parti avait plusieurs contrats de conseil avec
des agences de communication. Dans un souci
d'économie, aucun de ces contrats n'a été
reconduit lorsqu'ils sont arrivés à échéance.
L'UMP ne fait plus appel à des agences pour des
prestations de conseil en communication. Pour
l'organisation matérielle des grandes réunions
publiques, l'UMP et l'équipe de campagne du
candidat à l'élection présidentielle font
appel à des prestataires extérieurs chargés
d'aménager les salles. Pour la campagne
présidentielle, deux prestataires ont contribué
à l'organisation technique et logistique des
meetings. Events et Cie, l'agence mise en cause
dans l'article du Point, est issue d'une
structure qui travaille à l'organisation de
meetings de l'UMP depuis la création de l'UMP.
Elle a notamment organisé le congrès fondateur
de l'UMP en 2002. Jean-François Copé n'a donc
pas imposé un nouveau prestataire. L'UMP a
simplement continué à travailler avec un des
prestataires historiques du parti. Les fausses
accusations de surfacturation. Les accusations de
surfacturation sont infondées. Les journalistes
du Point ne font d'ailleurs référence à aucune
facture précise. Leurs accusations reposent sur
d'étranges références. Les journalistes
évoquent, sans donner aucun nom, « les
professionnels auxquels nous avons présenté les
bordereaux » et « un interlocuteur Rue de
Solferino », c'est-à-dire que Le Point fait
reposer sa démonstration sur l'avis d'un
permanent anonyme du Parti socialiste. Quelle
fiabilité ! En réalité, les prestations
fournies correspondent au prix du marché, étant
donné les délais très restreints
d'organisations des meetings et les contraintes
spécifiques pour ce type d'événements :
sécurité renforcée du fait de la fonction du
candidat, mise en scène de la retransmission
télévisée
Ces prestations ne sont pas
des honoraires ou des commissions. L'activité de
ce type de prestataires consiste à réunir,
coordonner et rémunérer de nombreuses
entreprises aux activités aussi différentes que
la sonorisation, la location de matériels, la
réalisation télévisuelle, la sécurité
Ce sont en tout des dizaines de personnes qui ont
travaillé et ont été rémunérées pour cela.
Les trésoriers de l'UMP et de la campagne
présidentielle ont toujours veillé avec la plus
grande attention à l'utilisation optimale de nos
ressources. En réponse aux accusations du Point,
le trésorier de l'UMP de l'époque, Dominique
Dord, a rappelé que « les factures
correspondant à l'organisation de ces meetings
ont été réglées par l'UMP après avoir
scrupuleusement respecté la procédure interne
habituelle de validation que j'avais mise en
place. » Les factures de la campagne
présidentielle ont d'ailleurs été soumises au
contrôle de la Commission nationale des comptes
de campagne et des financements politiques.
(CNCCFP). Si les comptes de campagnes ont été
invalidés, c'est en raison de la réintégration
de dépenses qui n'y figuraient pas, la CNCCFP
ayant notamment jugé que l'intervention de
Nicolas Sarkozy le 1er décembre 2011 à Toulon
(avant sa déclaration de candidature) relevait
de la campagne et non de l'activité normale d'un
Président en exercice. Il est d'ailleurs utile
de préciser que la CNCCFP, qui a pu contrôler
chaque facture de la campagne présidentielle,
n'a jamais remis en cause la réalité des
prestations techniques réalisées dans le cadre
de la campagne. Il faut enfin rappeler que les
partis politiques ne sont bien évidemment pas
soumis aux obligations d'appels d'offres des
marchés publics, qui concernent les
administrations. Il est en effet normal pour un
candidat à une élection de travailler avec des
prestataires qui ont toute sa confiance et dont
les dirigeants partagent ses valeurs et ses
combats. C'est ce que font tous les candidats à
des élections, tous les partis
Imagine-t-on l'UMP confier l'organisation de ses
meetings à un proche du parti socialiste ? Le
Parti socialiste et son candidat ne se sont
jamais cachés de procéder de la même manière.
Nous ne doutons pas que « Le Point » leur en
fera le reproche (un jour, peut-être
). Les
accusations concernant le Qatar. La vente du
centre de conférences Kléber. Ce que laisse
entendre Le Point. En 2007, Jean-François Copé
aurait favorisé la vente du centre de
conférences Kléber, situé à Paris, à une
banque du Qatar, la « Qatari
Islamic Bank ». La vérité : C'est le
service de la Direction générale des finances
publiques, France-Domaines qui est en charge des
cessions du patrimoine immobilier de l'Etat. La
procédure de vente du centre Kléber a été
engagée par un appel d'offres lancé le 9
février 2007. Alors ministre du Budget,
Jean-François Copé n'avait absolument aucun mot
à dire sur l'identité de l'acheteur. La
procédure fait l'objet d'un encadrement très
strict, avec un appel public aux acheteurs
potentiels. C'est systématiquement l'offre la
plus élevée qui est retenue, en l'occurrence
celle de la banque du Qatar. Selon les chiffres
de la cour des Comptes, dix offres recevables ont
été remises, allant de 225 millions d'euros à
404 millions d'euros. La meilleure offre, cela de
la banque du Qatar dépassait de 46 millions
d'euros la proposition classée en deuxième
position. Signalons qu'elle était nettement
supérieure aux estimations dont disposait
l'administration (155 millions d'euros en 2005
selon le service des Domaines). La vente a été
juridiquement conclue le 26 avril 2007. La
convention fiscale avec le Qatar. Ce que laisse
entendre Le Point. Jean-François Copé aurait
favorisé la ratification d'une convention
fiscale favorable avec le Qatar. La vérité : La
convention fiscale qui lie la France et le Qatar
a été conclue en 2008 alors que Jean-François
Copé n'était pas membre du gouvernement."
Fin de citation. Plus de détails : Franz-Olivier Giesbert, dit FOG,
ex-directeur de la publication du journal
"Le Point", condamné pour diffamation
raciale ; Blogger, webmaster : Copyright et conditions
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international pourquoi ?
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SAMEDI 1 MARS 2014
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