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FRANCE - FIL INFO POLITIQUE - Spectre de guerre civile à Barbès, 18e arrondissement de Paris, après une interdiction de manifester pour Gaza : Après un décret d'interdiction par la préfecture de police de Paris dirigée par Bernard Boucault, de la manifestation pro-palestinienne du samedi 19 juillet 2014 au départ de Barbès, dans le Nord de Paris, 18ème arrondissement, des heurts entre manifestants, 5 à 10 000 selon les sources, et policiers, dont 200 de la BAC, (NDLR. Brigade anti-criminalité en civile), ont éclaté. Ils ont été suivis de nombreuses dégradations volontaires. Mais la grande majorité des manifestants n'a pas participé à ce "trouble à l'ordre public". Il faut rappeler que la justice administrative saisie par les organisateurs a donné raison au préfet. Les commerçants du quartier étaient très inquiets et "ne comprenaient pas" cette interdiction, qui en l'état actuel de la situation à Gaza en guerre avec Israël, ne pouvait que déboucher sur ces troubles. Des membres de la Ligue de défense juive (LDJ) étaient présents lors des affrontements, comme lors des troubles précédents dénoncés - preuve à l'appui - par nos confrères étrangers - dont ceux du quotidien anglais "Daily Mail" daté du mardi 15 juillet 2014. "Pneus brûlés dégageant une forte odeur, vitrines et véhicules détruits, mobiliers urbains cassés, des drapeaux israéliens également brûlés, vue troublée par les gaz lacrymogènes lancés par les CRS, ont fait resurgir le spectre de guerre civile", rapporte l'une des correspondantes de Fil-info-Paris. Des membres de l'UJFP, Union Juive Française pour la Paix, coprésidée par Pierre Stambul, qui a déjà "appelé à développer et à renforcer le boycott contre l'Etat d'Israël" ont participé pacifiquement à cette manifestation qui a donné lieu à près de 50 interpellations. 15 policiers auraient été blessés, autant de civils, sans que l'on sache vraiment le bilan exact. Seule certitude, le professionnalisme des policiers aura sans "contestation" permis d'éviter des drames. Rappelons enfin, seul le NPA, Nouveau parti anticapitaliste, avait maintenu son appel à manifester avant de déclarer "la solidarité avec le peuple palestinien avait gagné" (sic). Début de citation : "Le mouvement de solidarité avec le peuple palestinien et le NPA ne confondent pas la population juive, ici ou en Israël, croyante ou non, avec la défense de la politique coloniale de l'Etat d'Israël. A l'inverse de ce que font aujourd'hui notamment le CRIF, qui affirme que les Juifs de France soutiennent Israël, et de la Ligue de Défense Juive (LDJ), qui appelle à des rassemblements pro-Israël devant des synagogues. Le conflit israélo-palestinien n'est pas un conflit religieux mais bel et bien un conflit politique." Fin de citation. Plus de détails : Le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, interdit les manifestations pro-palestiniennes dans la capitale ; Importantes manifestations de soutien au peuple palestinien de la Bande de Gaza en guerre avec Israël ; François Hollande et Laurent Fabius rappelés à leur obligation de faire respecter la quatrième Convention en Israël ; Le CRIF poursuit sa mission de solidarité en Israël avec le Congrès Juif Mondial ; Palestinian Center for Human Rights ; The International Solidarity Movement : Palestine ; Gaza-Strophe Palestine, le jour d'après ; Blogger, webmaster : Copyright et conditions d'utilisation du fil info ; Fil-info-France, quotidien international pourquoi ?


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