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FRANCE - FIL INFO ANTISEMITISME - Jonathan Moadab, vidéo reporter de l'Agence Info Libre agressé lors de la manifestation du CRIF contre l'antisémitisme organisée par Roger Cukierman : Un rassemblement contre l'antisémitisme et pour la "fraternité républicaine" organisé en présence de Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, mercredi 19 mars 2014, place du Trocadéro à Paris, par le CRIF présidé par Roger Cukierman, a été terni par l'agression en plein jour du vidéo reporter Jonathan Moadab (photo) de l'Agence info libre. L'agression a été revendiquée par la Ligue de défense juive ( LDJ ) dirigée par un ancien légionnaire, comme en témoigne ce message diffamatoire et racial posté sur les réseaux dits sociaux. Une kippa a également été retrouvée dans la boîte à lettres de la victime, comme pour rappeler - sous la menace -, qu'un Juif doit être absolument sioniste. Mais Jonathan Moadab et la grande majorité de Juifs de France, ou d'ailleurs, sont en droit de penser que le sionisme est non seulement contraire au judaïsme, mais à l'origine véritable de l'antisémitisme actuel. Les forces de police, présentes en grand nombre en raison des risques de graves troubles à l'ordre public, et de la venue du ministre de l'Intérieur, de Meyer Habib, et de Bernard-Henri Levy dit BHL, n'ont procédé à "aucune interpellation", estimant même que tenter de récupérer le matériel du journaliste agressé pourrait "créer une émeute" (sic). Jonathan Moadab, qui a donc vu ses appareils détruits, lui-même jeté à terre et frappé, reconnaît qu'il est "plus difficile de filmer les manifestations antifacistes que les autres". Rappelons que le mot d'ordre officiel de cette manifestation était la "haine des Juifs ça suffit" (sic). Alors, la France est-elle malade du conflit israélo-palestinien ? "Oui", répond dans son nouveau livre, Pascal Boniface, géopolitologue, fondateur et directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques IRIS. Début de citation : "Le conflit israélo-palestinien a fait une victime supplémentaire : la société française. Celle-ci est rongée de l’intérieur par cette guerre lointaine qui est devenue l’un des sujets qui divisent le plus les Français. Les juifs français craignent un développement de l’antisémitisme qui les met en danger. Ils ont peur. D’autres Français estiment que l’antisémitisme est plus nettement combattu par les pouvoirs publics et les médias que les autres formes de racisme et de discrimination. Le fossé s’élargit entre ces deux perceptions, divisant les familles, séparant les amis, rendant trop souvent les fréquentations impossibles entre ceux qui ne sont pas d’accord sur ces points. De plus, une confusion opérée entre antisémitisme, antisionisme et critique de l’action du gouvernement israélien contribue à l’importation de ce conflit, où la défense de la politique du gouvernement israélien prend le pas parfois sur la lutte contre l’antisémitisme. Ce conflit risque de durer. Comment éviter qu’il ne gangrène la vie sociale en France ?" Fin de citation. NDLR. Pascal Boniface est également l'auteur de 2 livres très polémiques, "Les intellectuels faussaires : Le triomphe médiatique des experts en mensonge" visant Alexandre Adler, Caroline Fourest, Mohamed Sifaoui, Thérèse Delpech, Frédéric Encel, François Heisbourg, Philippe Val, enfin BHL, ce dernier étant qualifié de "seigneur et maître des faussaires" et du livre "Est-il permis de critiquer Israël ?". Rappelons enfin que Pascal Boniface a quitté en 2003 le Parti socialiste qu'il a accusé de "communautarisme" avec à sa tête, outre François Hollande, premier secrétaire, Laurent Fabius qui démissionnera de l'IRIS pour déstabiliser Pascal Boniface, Dominique Strauss-Kahn dit DSK qui a participé le 22 juin 2003 aux "12 heures pour l'amitié France-Israël", organisées par les institutions juives dont le CRIF, Pierre Moscovici, nouveau secrétaire aux relations internationales, Pierre Schapira et François Rebsamen, en charge des réseaux fédéraux du PS et organisateur du congrès de Dijon (du Parti socialiste 2003), ville dont il est le maire depuis 2001. Un parti politique souvent qualifié dans les pays arabes de PS, Parti sioniste. En France désormais, Juif ou pas, toute individu qui critique Israël est aujourd'hui désigné "antisémite", subissant alors menaces, calomnies, diffamations, intimidations, pressions et toutes formes de violences morales ou physiques à l'instar de Stéphane Hessel poursuivi à 83 ans pour "incitation à la haine raciale et apologie de crimes de guerre" ou l'Abbé Pierre, le fondateur d'Emmaüs, exclu du comité d'honneur de la LICRA. Plus de détails : Le président du Congrès juif mondial élevé au grade d'Officier de la Légion d'honneur par François Hollande ; Rassemblements à Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Grenoble, Strasbourg, contre l'antisémitisme et pour la fraternité républicaine le mercredi 19 mars 2014 ; Blogger, webmaster : Copyright et conditions d'utilisation du fil info ; Fil-info-France, quotidien international pourquoi ?


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