- Fil
info du mardi 22 juillet 2014 N°
3910/25306
- FRANCE -
FIL INFO ANTISEMITISME - La LDH répond à
l'instrumentalisation de Manuel Valls lors du
72ème anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv :
Le Premier ministre Manuel Valls a fait un
discours dimanche 20 juillet 2014 lors du 72ème
anniversaire de la rafle du Vel d'Hiv où il a
tenu des "propos polémiques" aux
côtés de Roger Cukierman,
président du Conseil
représentatif des Institutions juives de France, CRIF, en mission de solidarité en Israël
avec le Congrès Juif Mondial lors de
l'opération militaire israélienne "
Bordure protectrice " débutée le mardi 8
juillet 2014 dans la Bande de Gaza en Palestine,
pour répondre aux tirs de plusieurs centaines
roquettes lancées par le mouvement arabe
"Hamas", visant les populations civiles
israéliennes. La Ligue des
droits de l'Homme présidée par Pierre Tartakowsky, qui a
déjà rappelé à leur obligation,
François Hollande et Laurent Fabius, pour faire
respecter la quatrième Convention en Israël, a estimé
lundi 21 juillet 2014, "qu'alors que Gaza
croule sous les bombes et qu'Israël s'enferre
dans la répression, les interdictions de manifester du
gouvernement français attisent les tensions !
(sic)". Début de citation : "La Ligue
des droits de l'Homme réaffirme son rejet absolu
de toute forme de racisme et d'antisémitisme.
Elle appelle tous ceux et toutes celles qui sont
attachés à ces principes fondateurs de la
République à ne rien tolérer en ce domaine.
Elle exprime en même temps son attachement
déterminé à la liberté d'expression et de
manifestation. Il revient aux pouvoirs publics de
faire respecter le droit de chacun à exprimer
ses opinions pacifiquement, et dans le cadre des
lois de la République. La paix civile, comme le
libre débat démocratique, ne seront préservés
que si les pouvoirs publics ont une attitude
claire et impartiale. Les actes antisémites
commis à Sarcelles autour d'une manifestation
interdite ne servent en rien la cause
palestinienne et sont, en tout état de cause,
inexcusables ; ils appellent enquêtes et
sanctions. Rien, en revanche, ne justifie qu'ils
puissent servir à l'interdiction de « toutes
les manifestations présentant un risque » comme
des voix, déjà, le réclament
Sous
couvert de ne pas attiser un affrontement
communautaire, le gouvernement est en train d'en
créer toutes les conditions, en faisant vivre un
« deux poids, deux mesures » injustifié et
dangereux. Cette dynamique perverse est le fruit
de trois contre-vérités alimentées par la
parole gouvernementale : - il n'est pas vrai que
celles et ceux qui entendent manifester leur
douleur, leur inquiétude et leur solidarité se
« laisseraient entraîner par des querelles qui
sont trop loin d'ici pour être importées ».
D'abord parce que ramener l'offensive sur Gaza à
une « querelle », c'est déjà et presque
prendre le parti de l'agresseur, en évacuant sa
dimension aussi illégale que tragique. Ensuite
parce que la solidarité, l'humanité et les
droits de l'Homme ne sont pas une affaire de
kilométrage, et que prétendre l'ignorer revient
à dire aux Françaises et Français à quoi ils
devraient être sensibles et à quoi ils ne le
devraient pas ; - il n'est pas vrai que critiquer
Israël et son offensive miliaire contre la
population de Gaza soit manifester quelque
antisémitisme que ce soit. Il est donc honteux
que le Premier ministre ait instrumentalisé la
commémoration du 72e anniversaire de la rafle du
Vel d'Hiv pour stigmatiser, en les qualifiant de
« nouvel antisémitisme », celles et ceux qui
exigent que cesse le massacre à Gaza. Les
responsabilités d'un Etat ne sont en aucune
façon celles de personnes ou de communautés ;
cela vaut aussi pour l'Etat d'Israël ; - il
n'est pas vrai, enfin, que les débordements et
incidents survenus à Paris autour de la
manifestation de solidarité avec la population
de Gaza justifient a posteriori son interdiction.
Le prétendre, c'est délibérément confondre la
cause et les conséquences. La décision
d'interdire, prise au plus haut degré de l'Etat
a, au contraire, enclenché une dynamique de
colère, avivée un sentiment d'injustice
flagrante et fait le jeu de toutes les
provocations. La preuve c'est que partout où
elles ont été autorisées, en France comme
ailleurs, ces manifestations se sont déroulées
de façon pacifique. Au moment où tout indique
que le gouvernement israélien entend poursuivre
son offensive militaire sans tenir aucunement
compte des lois et conventions internationales
protégeant les vies civiles, il est plus que
légitime de soutenir les actions pour un
cessez-le-feu et pour la paix. C'est pourquoi la
Ligue des droits de l'Homme appelle à manifester
pacifiquement le mercredi 23 juillet (2014), à
Paris, à partir de 18 heures 30, de
Denfert-Rochereau aux Invalides. Fin de citation.
Blogger, webmaster : Copyright et conditions
d'utilisation du fil info ; Fil-info-France, quotidien
international pourquoi ?
RETOUR SOMMAIRE FIL INFO
MARDI 22 JUILLET 2014
RETOUR SOMMAIRE JUILLET 2014
FIL
INFO DU MARDI 22 JUILLET 2014
VERSION IMPRIMABLE DU JOUR
RETOUR
SOMMAIRE ARCHIVES INFOS
FIL-INFO-FRANCE, LA CITATION DU JOUR : "Il
est grand temps de rallumer les étoiles".
Guillaume Apollinaire
FIL INFO :
Fil info
Afrique - Fil info Asie - Fil info
Moyen Orient - Fil info Europe - Fil info
Amérique du Nord - Fil info
Amérique centrale - Fil info
Amérique du Sud - Fil info
Océanie - Fil info Monde - Fil info ONU
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte : ICI
|
- Publicité -
-
|