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Fil info du vendredi 28 février 2014 N° 3787/25183


Harlem Désir élu premier secrétaire du Parti socialiste, PSFRANCE - FIL INFO POLITIQUE - Le Pacte de responsabilité qualifié de "patriotique pour l'emploi et l'investissement" par le Parti socialiste : Alors que les organisations syndicales CGT, Force Ouvrière FO, FSU et Solidaires ont confirmé mercredi 26 février 2014 un appel à l'ensemble des salariés, chômeurs et retraités à des manifestations, rassemblements et grèves pour le mardi 18 mars 2014, principalement contre le Pacte de responsabilité, le premier secrétaire du PS et député européen , Harlem Désir (photo), persiste à qualifier celui-ci de "Pacte patriotique pour l'emploi", estimant que "l'investissement est l'affaire de tous" (sic). Rappelons que le Pacte de responsabilité destiné à favoriser la "compétitivité" vise à alléger les charges et la fiscalité des entreprises pour créer "1 million d'emplois dans 5 ans" (sic) et que le texte "Réussir le pacte de responsabilité pour une économie plus compétitive, plus durable, plus créatrice d'emplois" (sic) a été adopté par le Bureau national du PS, le mardi 25 février 2014. Voici 2 extraits du texte voté par les socialistes évoquant clairement un "compromis social historique" (sic), un vrai plan de rigueur qui ne dit pas son nom avec baisse des salaires dans le privé comme pour les fonctionnaires, précarité pour les jeunes et les seniors, et de facto, une dégradation des services publics à la charge de l'Etat et des collectivités territoriales. Sans oublier la fin de la contribution des entreprises à la branche famille à l'horizon 2017 qui va constituer un manque à gagner pour la protection sociale et risque d'entraîner sa fiscalisation. Ces 2 extraits comprennent la première partie de l'introduction et l'intégralité du chapitre 3 portant sur le Pacte de responsabilité voulu par François Hollande, président de la République, et salué par Pierre Gattaz, le président du MEDEF (patronat français, Mouvement des entreprises de France). Début de citation : "Réussir le pacte de responsabilité pour une économie plus compétitive, plus durable, plus créatrice d'emplois. Tout au long de son histoire, chaque fois qu'elle a exercé les responsabilités du pays, la gauche a donné la priorité à l'école et à la justice sociale, fait progresser les droits individuels et les libertés publiques, promu l'idéal européen et la paix internationale, défendu les valeurs de la République et les intérêts de la France dans le monde. A chaque étape de son action, elle a développé l'économie du pays, amélioré les conditions de travail des salariés et voulu l'emploi pour tous, soutenu l'innovation, la production, la recherche. C'est à ces missions qu'elle se consacre depuis mai 2012. En ce début de siècle, après une décennie conservatrice et libérale, nous socialistes avec nos partenaires de la gauche rassemblée devons accomplir une tâche historique : redresser notre nation républicaine pour assurer son développement et son rayonnement dans le nouveau monde qui surgit. Bien avant la crise de 2008, dans les années qui précédèrent l'alternance, l'économie française a décroché. L'industrie - indispensable au financement et au renforcement de notre modèle social - a gravement reculé : sa part dans la valeur ajoutée du pays est passée de 18 % en 2000 à 12,5 % en 2011. 750 000 emplois industriels ont été supprimés. Quant à la balance commerciale, juge de paix de la compétitivité, d'excédentaire de 3,5 milliards d'euros en 2002, elle était devenue déficitaire de 71,2 milliards d'euros en 2011. A cette situation, s'est ajouté un triple déficit : de croissance (nulle en moyenne durant le précédent quinquennat), des comptes publics (la dette a doublé sous la droite) et d'emploi (un million de chômeurs supplémentaires ont été recensés durant la dernière législature). Les inégalités sociales et territoriales ont continué de se creuser. Pour remettre la France sur le chemin du progrès, pour qu'elle reste une puissance et une référence dans la mondialisation, les Français ont élu François Hollande à la présidence de la République et une majorité de gauche avec les écologistes à l'Assemblée nationale." (...) III. Le pacte de responsabilité : un compromis social historique et des contreparties nécessaires. Les contreparties doivent être respectives (chaque partenaire doit prendre sa part de l'effort commun) et respectées (c'est l'objet de l'Observatoire qui sera créé et qui devra associer le Parlement). Elles sont à négocier dans le cadre du dialogue social dans toutes ses dimensions : au niveau interprofessionnel, dans les branches professionnelles, dans les entreprises, dans les territoires. Dans un second temps, pour déployer le pacte au plus près du terrain, le Parti socialiste plaide pour la mise en place de plans territoriaux de développement associant tous les acteurs (Etat, filières et branches professionnelles, collectivités territoriales, réseau consulaire, CESER, pôles de compétitivité, enseignement supérieur, centres de formation, etc.). Les Conseils régionaux pourraient utilement en coordonner l'action. Ils disposent pour cela des compétences et de l'expérience. Pour le Parti socialiste, une grande négociation sociale doit s'engager dans le pays, au niveau national comme à l'échelon local. Elle doit mobiliser tous les acteurs du pacte et porter sur les contreparties : - le soutien à la création d'emplois. - l'embauche des jeunes et le maintien des seniors dans l'emploi : le développement de l'apprentissage et de la formation en alternance est nécessaire, de même, le recours accru au contrat de génération est une réponse concrète. - le soutien à la formation et à la qualification. - l'amélioration de la qualité du travail et des conditions de travail. - le respect par les entreprises de leurs obligations en matière d'égalité salariale femmes-hommes - l'investissement en France : R&D, certification, équipement en machines, relocalisation d'activités, etc. - la transition énergétique, écologique et numérique de l'entreprise (par exemple, la réalisation d'un bilan de performance thermique). - une plus grande solidarité au sein des filières entre grands donneurs d'ordres et PME sous-traitantes (volumes d'activité en cas de ralentissement de la conjoncture, respect des délais de paiement, intégration à des projets collaboratifs). Pour financer le pacte, tenir nos objectifs en matière de finances publiques et maîtriser la fiscalité, des économies sont nécessaires. Elles ont déjà commencé avec la loi de finances pour 2014, loin de la méthode du rabot utilisée par la droite entre 2007 et 2012 consistant à réduire les budgets aveuglément et à ne pas associer les agents. Les efforts dans les prochaines années seront d'autant plus efficaces et compris qu'ils confirmeront les priorités - emploi, éducation, justice, sécurité -, préserveront le pouvoir d'achat des salariés de la fonction publique comme l'a rappelé le Premier ministre, permettront de maintenir l'accès de tous à la protection sociale, s'inscriront dans une clarification des compétences et des missions au sein de l'action publique, notamment des collectivités locales. Là est bien le véritable défi : la réforme de la puissance publique dans toutes ses dimensions pour rendre la ressource publique plus efficiente et ainsi améliorer le service rendu aux habitants. En matière de santé par exemple, la solution ne réside pas dans la multiplication des déremboursements et des forfaits, comme l'a opérée la droite dans le passé, mais dans une vraie politique du médicament, le développement des génériques, la prévention, une meilleure alimentation, la chirurgie ambulatoire, la télé-médecine". Fin de citation. Plus de détails : 8 900 nouvelles victimes du chômage en janvier 2014 soit un record de 5 228 800 demandeurs d'emploi y compris Outre-Mer ; Pacte de responsabilité et appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires à une grève unitaire le mardi 18 mars 2014 ; Michel Sapin, ministre du Travail, avoue que l'Etat est "totalement en faillite" ; Plus de 5 194 100 demandeurs d'emploi en France y compris DOM au 31 décembre 2013 ; Pierre Moscovici aurait perdu le contrôle de la dette, soit un record de 95,10 % du PIB en 2014 ; L'agence Standard & Poor's abaisse la note de la France de AA+ à AA ; 100 000 contrats aidés de plus" et que "cela fera donc 100 000 chômeurs en moins ; Le Changement, c'est pas pour maintenant, dit la Cour des comptes ; Record de la dette publique en 2012 et omerta ministérielle ; Hausse d'impôts de 7,2 milliards d'euros et abrogation des mesures Sarkozy sur le pouvoir d'achat ; Blogger, webmaster : Copyright et conditions d'utilisation du fil info ; Fil-info-France, quotidien international pourquoi ?


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