- Fil
info du lundi 29 juin 2015 N°
4203/25599
- FRANCE -
FIL INFO ECONOMIE - François Hollande,
président de la République, a réuni d'urgence
un Conseil restreint sur la Grèce : "J'ai
tenu ce matin un Conseil restreint consacré à
la Grèce", a annoncé lundi 29 juin 2015,
François Hollande, président de la République.
A la veille d'un défaut de paiement, la Grèce
et ses 690 000 créanciers, incapable de
rembourser 1,5 milliard d'euros dus au FMI, le
Fonds Monétaire International, risque de perdre
également son gouvernement dirigé par le
Premier Ministre grec, Alexis Tsipras. Son
annonce, samedi 27 juin 2015, d'un référendum
sur les propositions des créanciers de la Grèce
(FMI, UE, BCE), a précipité la crise. Ce
référendum aura lieu le dimanche 5 juillet
2015. Et le lundi 20 juillet 2015, la Grèce doit
également verser 3,5 milliards d'euros
supplémentaires à la BCE, la Banque Centrale
Européenne. La dette publique de la Grèce
atteint près de 180 % du PIB en 2015. NDLR. Dans
le communiqué intégral qui suit, François
Hollande ne cite pas une seule fois le nom de
d'Alexis Tsipras. Début de citation : "La
Grèce a décidé d'interrompre les négociations
qui étaient en cours depuis des semaines, qui
portaient sur un plan global, durable, et qui
concernait les institutions européennes, le
Fonds Monétaire International, mais surtout
l'ensemble des pays de la zone euro. Je regrette
ce choix parce que nous étions tout près d'un
accord. La Grèce a également décidé de
consulter le peuple par référendum. C'est son
choix souverain. C'est la démocratie et le droit
du peuple grec de dire ce qu'il veut pour son
avenir. L'enjeu sera fondamental : il est de
savoir si les Grecs veulent rester dans la zone
euro. C'est leur place à mes yeux, mais c'est à
eux d'en décider, ou de prendre le risque d'en
sortir. Nous savons qu'il y a encore quelques
heures avant que la négociation pour la
prolongation de ce que l'on appelle le programme
de soutien à la Grèce soit définitivement
close. Je souhaite que, si les Grecs en
décident, cette négociation puisse reprendre
mais c'est à eux, et à eux seuls, de le dire.
La France - c'était le sens de la réunion de ce
matin - est disponible, toujours disponible pour
que le dialogue puisse reprendre, puisse
reprendre aujourd'hui, puisse reprendre demain.
Aujourd'hui, il y a toujours la possibilité d'un
accord ; demain cela dépendra de la réponse des
Grecs au référendum qui leur est proposé. La
France est pour que la Grèce reste dans la zone
euro. La France est toujours prête à agir mais
elle ne peut le faire que s'il y a cette volonté
commune de parvenir à une solution. Beaucoup de
temps a passé. J'ai joué, avec le Gouvernement
français, et notamment le ministre Michel Sapin,
tout le rôle qui revient à la France. Je l'ai
fait en parfaite cohérence avec nos partenaires,
notamment avec l'Allemagne, et avec l'ensemble
des institutions et des pays de la zone euro,
parce que c'était la responsabilité de la
France, toujours, de favoriser une solution.
Aujourd'hui il y a des incertitudes, notamment en
Grèce, même si la Banque Centrale Européenne a
fait en sorte d'apporter des liquidités
indispensables pour le fonctionnement jusqu'au
moment du référendum. Il y a aussi des
inquiétudes qui peuvent exister sur les
marchés, mais je veux ici être clair là : des
mesures très importantes ont été prises depuis
déjà plusieurs mois pour consolider la zone
euro - et l'Union Bancaire en a été le
résultat -, pour faire en sorte qu'il y ait plus
de cohésion dans la zone euro et plus de moyens
de faire face à toute spéculation. Enfin
l'économie française n'est plus dans la même
situation qu'il y a quatre ans. Il y a quatre
ans, c'était la crise grecque, la peur qu'il y
ait un désordre considérable. Il y avait déjà
un désordre considérable sur les places
financières. Aujourd'hui, l'économie française
est robuste, bien plus robuste qu'il y a quatre
ans, et elle n'a rien à craindre de ce qui
pourrait se produire. La France n'agit pas parce
qu'elle aurait peur ou parce qu'elle serait
inquiète. Elle agit parce que c'est sa
responsabilité de le faire. Parce que nous
devons faire en sorte que la zone euro, que
l'Europe que nous avons voulue, puisse poursuivre
sur les bases de la responsabilité et de la
solidarité. La solidarité est toujours possible
quand la responsabilité est là. C'est cette
idée de l'Europe que la France continuera à
faire prévaloir dans les jours qui
viennent." Fin de citation. Blogger,
webmaster, abonnés : Filinfo
sources ; Fil-info-France, quotidien
international pourquoi ? ; Copyright et conditions
d'utilisation du fil info ; Signaler une
contrefaçon du filinfo !
RETOUR SOMMAIRE FIL INFO
LUNDI 29 JUIN 2015
RETOUR SOMMAIRE JUIN 2015
FIL INFO DU LUNDI 29 JUIN
2015
VERSION IMPRIMABLE DU JOUR
RETOUR
SOMMAIRE ARCHIVES INFOS
FIL-INFO-FRANCE, LA CITATION DU JOUR : : "La
vie ne va pas sans de grands oublis !"
Honoré de Balzac
FIL INFO :
Fil info
Afrique - Fil info Asie - Fil info
Moyen Orient - Fil info Europe - Fil info
Amérique du Nord - Fil info
Amérique centrale - Fil info
Amérique du Sud - Fil info
Océanie - Fil info Monde - Fil info ONU
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte : ICI
|
- Publicité -
-
|