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info du mercredi 4 fevrier 2015 N°
4079/25475
- FRANCE - FIL INFO POLITIQUE -
Alexis Tsipras, Premier ministre grec, reçu à
Paris par François Hollande, président de la
République : Alexis Tsipras (photo), le
nouveau Premier ministre grec, a été reçu pour
la première fois, mercredi 4 février 2015, à
Paris par François
Hollande, président de la République
française. Le Chef de l'Etat a immédiatement
évoqué "la question grecque qui est posée
régulièrement depuis quatre ans. Quatre ans
!" (sic). Rappelons que François Hollande a
été élu en 2012. "Il est temps de trouver
une solution de long terme pour la Grèce dans
l'Europe. C'est ce dont nous avons parlé,
Monsieur Alexis Tsipras, et moi-même", a
insisté François Hollande. Voici en
intégralité, la déclaration faite à la presse
par Alexis Tsipras, Premier ministre grec. Début
de citation : "Je suis vraiment heureux de
me trouver aujourd'hui dans le pays qui a repris
le relais de la démocratie de la Grèce, et qui,
avec la Révolution française, avait déterminé
les valeurs de la République moderne, de la
démocratie moderne. Je suis également très
heureux de me trouver dans le pays de l'héritage
culturel des Lumières, dans une Europe qui se
trouve dans une situation pas très logique d'un
point de vue économique. Dans ce moment crucial,
nous devons travailler ensemble et unir nos
forces. La République française est un vrai
facteur de stabilisation et de stabilité en
Europe. Je crois que la stabilité de l'Union
européenne présuppose aujourd'hui un changement
de politique nécessaire, un tournant déterminé
vers la croissance. Nous avons besoin aujourd'hui
d'un nouvel accord pour l'Europe. Nous avons
besoin d'un nouvel accord pour le retour à la
croissance, pour le renforcement de l'emploi et
de la cohésion sociale. Dans cet effort, nous
avons surtout besoin de la France qui doit jouer
un rôle prépondérant, un rôle de garant dans
cette Europe unie. La France doit jouer un rôle
de protagoniste pour ce changement de politique.
Mon pays, le 25 janvier, a courageusement pris la
décision de tourner la page. Le nouveau
gouvernement a reçu un mandat clair pour que le
pays puisse retourner vers la cohésion sociale
et la croissance. Le nouveau gouvernement de
salut national, de salut social, a décidé de
trouver les termes d'un nouvel accord. Nous avons
un programme qui peut être réaliste, qui peut
être appliqué, avec nos partenaires européens.
Nous voulons dialoguer. Nous ne sommes pas une
menace pour l'Europe. Le changement politique en
Grèce peut être une occasion pour l'Europe.
L'Europe est notre maison commune et nous devons
tous travailler en respectant les règles
européennes, la cohabitation européenne, mais
en même temps en respectant tous les pays qui
doivent travailler sur un pied d'égalité dans
l'Union européenne et dans la zone Euro. Il n'y
a pas des propriétaires et des locataires, nous
sommes tous dans un mode de cohabitation. Nous
devons travailler très dur pour notre avenir
européen commun. Hier et aujourd'hui lors de mes
contacts avec des chefs de pays de l'Union
européenne et avec des personnalités des
institutions européennes, j'ai présenté nos
propositions réalistes, qui peuvent amener à un
résultat viable. Cet accord donnerait plus de
temps et un peu de souffle à la Grèce et à son
nouveau gouvernement, qui doit vraiment procéder
à des réformes nécessaires, à des changements
et des réformes auxquels nous ne sommes pas
tenus et obligés. Nous devons les faire pour que
notre pays devienne crédible et pour revenir à
la justice sociale. Le peuple grec a beaucoup
souffert ces dernières années et a fait
beaucoup de sacrifices, mais certains n'ont pas
contribué à l'addition. Nous devons donc
continuer nos efforts pour combattre l'évasion
fiscale, la fraude fiscale pour revenir à un
Etat qui ne soit plus un Etat clientéliste. Nous
devons en même temps surmonter la crise et les
grands dégâts que cette crise a créés. Nous
voulons donc proposer de façon réaliste des
solutions qui pourront être mutuellement
acceptables aussi sur le problème crucial de la
dette. La dette doit devenir viable. C'est
quelque chose dont nous devons discuter, l'avenir
européen, notre avenir commun. Nous devons
arrêter de nous trouver dans cette crise qui
s'auto-alimente. Je suis persuadé que nos
partenaires veulent nous écouter et je suis
persuadé également que nous pouvons tous
travailler ensemble pour surmonter la crise en
Grèce et en même temps aider l'Europe
également à surmonter la crise. Je vous
remercie". Fin de citation. Plus de détails
: Fil-info-Grèce ; Plus de
détails : Selon le Prix Nobel d'Economie 2008,
le plan de sauvetage de la Grèce est inutile ; Adoption d'un nouveau plan
d'austérité de plus de 13 milliards d'euros ; Le FMI débloque plus de 1 milliard
d'euros dans le cadre du plan de sauvetage de la
Grèce ; 2ème plan d'aide à la Grèce : 135
ou 160 milliards d'euros ? ; La Grèce abandonne officiellement
son projet de référendum sur le plan de
sauvetage de l'Union européenne ; "Ouvrons les yeux : l'euro et
l'Europe sont au bord du gouffre" dixit
Jacques Delors ; Barroso, 10 années d'euroblabla,
selon la délégation socialiste française au
Parlement européen ; Blogger,
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d'utilisation du fil info ; Fil-info-France, quotidien
international pourquoi ?
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