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Fil info du mardi 21 juin 2016 N° 4510/25906


FRANCE - FIL INFO JUSTICE - Manifestation à Paris en faveur du plus ancien prisonnier politique détenu en France, le libanais Georges Ibrahim Abdallah : Plusieurs centaines de personnes ont défilé dimanche 19 juin 2016, de la Place des Fêtes à la République, pour demander la libération du militant communiste libanais Ibrahim Abdallah (photo). Olivia Zemor, présidente d'Europalestine, CAPJPO, Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche-Orient, a pris la parole pour remettre en cause la décision perpétuelle de laisser le leader pro-palestinien en prison. Simplement arrêté à Lyon le 24 octobre 1984 pour " possession d'un faux passeport algérien ", mais rapidement incarcéré, l'ex-chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), un mouvement marxiste pro-palestinien, a été condamné à la perpétuité en 1987 pour sa "complicité" dans les assassinats, en 1982 à Paris, de 2 officiers de renseignement d'armées d'occupation au Liban. L'un est un attaché militaire américain, le lieutenant-colonel Charles Robert Ray et le second, un Israélien, Yacov Barsimantov. Le CRIF, Conseil représentatif des Institutions juives de France, alors présidé par Roger Cukierman, vice-président du Congrès juif mondial, qui "mène le même combat depuis 10 ans" (sic) contre la libération d'Ibrahim Abdallah, a précisé dans le quotidien gratuit " 20 minutes " : "Dans une période où de très jeunes sont tentés par le terrorisme en Syrie ou en Irak, il faut veiller à ne pas glorifier ce genre de personnage" (sic). Pourtant, le mercredi 11 décembre 2013, Ibrahim Abdallah a été fait, citoyen d'honneur de la ville de Bagnolet en Seine-Saint-Denis par son conseil et son maire, Marc Everbecq. Mais le Tribunal administratif de Montreuil a suspendu la décision, sur pression politique du CRIF et du B'nai B'rith, la plus ancienne organisation juive du monde, qui le considère comme un " terroriste palestinien ". Georges Ibrahim Abdallah, éligible à la libération conditionnelle depuis 1999, a déjà déposé 9 demandes de libération conditionnelle. Rappelons donc les propos d'Yves Bonnet, directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST) lors de son arrestation, qui a dénoncé publiquement le 7 janvier 2012, dans le quotidien " La Dépêche ", une " vengeance d'Etat " (sic). Début de citation : "Aujourd'hui, presque 30 ans après les faits, je trouve anormal et scandaleux de maintenir encore Georges Ibrahim Abdallah en prison. Je considère qu'il avait le droit de revendiquer les actes commis par les FARL comme des actes de résistance. Après on peut ne pas être d'accord, c'est un autre débat. Mais il faut se souvenir du contexte, aussi, des massacres de Sabra et Chatilah dont les coupables n'ont jamais été punis. Et aujourd'hui, la France garde cet homme derrière les barreaux alors qu'elle a libéré Maurice Papon ? J'aimerais rappeler aussi qu'on a remis en liberté l'assassin de Chapour Baktiar, qui lui, sur ordre de l'Iran, avait décapité l'ancien Premier ministre au couteau et lui avait coupé les mains. Ce type-là, qui a commis un crime atroce, a été libéré moins de 20 après les faits. Georges Ibrahim Abdallah, lui, est plus mal traité qu'un serial killer alors qu'il a commis des actes politiques". Fin de citation. En novembre 2012, un juge et le tribunal de l'application des peines émettent un avis favorable à sa libération à condition qu'il soit expulsé de France. Mais Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, proche du CRIF, refusera de signer arrêté d'expulsion, ce qui conduira à rendre la demande de libération irrecevable. Rappelons également, qu'en 2003, la justice française était favorable à la liberté conditionnelle, mais que Dominique Perben, alors ministre de la justice, également proche du CRIF, s'y est fermement opposé. Pour ses défenseurs et partisans, Georges Ibrahim Abdallah a été condamné par la justice française "en raison de ses idées, et non de ses actes". Ibrahim Abdallah, défendu par Maître Jean-Louis Chalanset, a doublé la peine de sûreté de 15 ans assortie à sa condamnation, pour devenir l'un des plus vieux prisonniers du monde. SOURCE : Rédactions à Paris de FIL-INFO.TV ® applications mobiles du quotidien international francophone indépendant FIL-INFO-FRANCE ® ; ISSN 1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Logos FIL-INFO-ORIGINAL ©


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FIL INFO DU MARDI 21 JUIN 2016

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FIL-INFO-FRANCE, LA CITATION DU JOUR :

"Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester."

Martin Niemöller


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Source à citer : www.fil-info-france.com/



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