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FRANCE - FIL INFO SANTE - Epidémie de grippe aviaire avec 64 foyers de souches H5N1, H5N2 et H5N9, hautement pathogène pour les volailles : La situation actuelle en France s'est considérablement aggravée, comptant désormais 64 foyers d'influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles, (canards, poules, oies, poulets, pintades et chapons), détectés dans 6 départements du Sud-Ouest de la France. Tous ont été confirmés, jeudi 31 décembre 2015, par le ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt dirigé par Stéphane Le Foll (photo), ministre et également Porte-parole du Gouvernement. Le site du ministère de l'Agriculture affichait toujours ce message au 31 décembre 2015 : "Grippe aviaire : la consommation de produits issus de volailles infectées ne présente pas de danger pour l'homme" (sic). Pourtant, les importations de volailles et de produits issus de la volaille française dont la production est postérieure au 23 octobre 2015 ont été interdites, dès la mi-décembre 2015 par plus de 20 pays, dont 6 pays asiatiques, Japon, Chine, Corée du Sud, Hong Kong, Taïwan et Vietnam, 5 pays africains, Algérie, Egypte, Maroc et Tunisie, Afrique du Sud et enfin la Polynésie française, l'Ukraine, l'Arabie Saoudite et le Brésil. Selon l'Organisation mondiale de la Santé animale (OIE), l'influenza aviaire hautement pathogène due à H5N1, plus connue sous le terme de grippe aviaire, est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse, affectant les oiseaux. Elle peut provoquer, dans sa forme hautement pathogène, des atteintes importantes pouvant aboutir rapidement à la mort. L'influenza aviaire faisant partie des "dangers sanitaires de première catégorie", sa déclaration est obligatoire. La rédaction du quotidien international indépendant Fil-info-France a publié au début de cette crise une lettre de Stéphane Le Foll datée du lundi 7 décembre 2015, dans laquelle, après avoir cité l'OIE, pour le respect des règles de signalement, le ministre déclare que "les autorités françaises tiennent à rappeler avec fermeté que la consommation de viande de volailles et les produits dérivés ne présentent aucun danger sanitaire" (sic). En réponse à une saisine en urgence des ministères chargés de l'Agriculture et de la Santé (NDLR. Saisine n°2015-SA-0241), l'ANSES, Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, a publié dans un "avis" de 16 pages, les premiers résultats de son expertise concernant le risque influenza aviaire lié à l'apparition récente de plusieurs foyers sur le territoire national. Voici l'extrait de l'avis relevé par la rédaction du quotidien Fil-info-France, lequel concerne les risques liés à la consommation par l'homme des produits infectés. Début de citation : "Question 4 : au vu des éléments présentés en amont, une actualisation des travaux et recommandations antérieurs de l'Anses pour la population est-elle nécessaire au regard de la pathogénicité du virus 2.2.1. Risque d'exposition par ingestion, notamment par consommation (1) d'aliments crus et cuits, tels que la viande (volaille), les œufs, les produits transformés, (2) d'eau potentiellement contaminée par le virus de la grippe aviaire, (3) d'aliments souillés par de l'eau potentiellement contaminée par le virus de la grippe aviaire Les experts rappellent que, hormis quelques rares suspicions liées à l'ingestion de sang et de viscères crus de volailles en Asie (Gambotto et al., 2008), aucun cas humain n'a été confirmé pour l'IA HP H5N1 asiatique via la consommation d'aliments ou d'eau, malgré son potentiel zoonotique avéré. Dans son avis 2005-SA-0258, qui portait sur l'appréciation du risque pour l'homme via la consommation de denrées provenant de volailles contaminées par le virus H5N1 HP asiatique, l'Afssa avait ainsi estimé le risque pour le consommateur nul à négligeable (l'estimation négligeable résultant de ces rares suspicions, liées à des modes de consommation très particuliers). A fortiori, les conclusions biomoléculaires relatives au virus H5N1 HP mis en évidence en Dordogne, permettent d'affirmer que le risque pour le consommateur est encore inférieur à celui-là. Page 4 / 16 Avis de l'Anses Saisine n° 2015-SA-0241 2.2.2. Risque d'exposition par voie respiratoire, notamment lors de manipulation de volailles et de préparation de produits issus de volailles infectées. Compte tenu de la réponse présentée au paragraphe 2.1, le risque d'infection par voie respiratoire dans ces conditions d'exposition ne peut pas être totalement exclu." Fin de citation. La maladie peut être introduite dans un élevage par l'intermédiaire des véhicules, du matériel, des personnes, des fientes, des résidus d'élevage et d'oiseaux malades sauvages ou domestiques. Il est également important de rappeler que, selon l'ANSES, les souches identifiées sont des souches d'origine européenne. Il ne s'agit pas de souches asiatiques, et ce n'est donc pas la souche asiatique détectée il y a quelques années. Plus de filinfos : Fil info grippe aviaire ; 15 foyers de grippe aviaire H5N1, H5N2 et H5N9, hautement pathogène pour les volailles confirmés par les services sanitaires officiels ; 10 cas d 'influenza aviaire hautement pathogène pour les volailles officiellement confirmés ; 5 élevages touchés par le virus H5N1 dans les départements de la Dordogne et des Landes ; Blogger, webmaster, abonnés : Filinfo sources ; Fil-info-France, quotidien international pourquoi ? ; Copyright et conditions d'utilisation du fil info ; Signaler une contrefaçon du filinfo, fil infos, fil news ou fil actu, contrefaçon par imitation !


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