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Lansana
Conté
Offre fil info n° 1
PRESSE :
- Il y 31 ans,
- paraissait
- le 1er fil info !
-
 
- "Je veux créer
un nouveau média,
- qui par la taille
et la concision des textes,
soit adapté
au rythme actuel
de la société"
-
- à "L'EXPRESS"
- en mars 1984 !
-
1ère - parution
- le 7
- novembre
- 1983 !
A l'écoute...
- du monde !
- par
- Elisabeth
!
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- Lansana Conté est le
président de la Guinée depuis le 19
décembre 1993. Il a été le chef du
gouvernement militaire à partir du 5
avril 1984. Lansana Conté est mort dans
la nuit de lundi 22 à mardi 23 décembre
2008 à l'âge de 74 ans au terme d'une
longue maladie.
- Mercredi 24 décembre 2008 :
- Le président Lansana
Conté, au pouvoir depuis
1984, est mort dans la nuit de lundi 22
à mardi 23 décembre 2008 à l'âge de
74 ans au terme d'une longue maladie.
Ancien soldat de l'armée coloniale
française, il s'était emparé du
pouvoir au terme d'un putsch en 1984, une
semaine après la mort du fondateur de la
Guinée indépendante, Ahmed Sekou Touré.
Quelques heures après l'annonce
officielle de sa mort, plusieurs
militaires ont investi mardi 23 décembre
2008 la radio nationale pour y annoncer
la "dissolution du gouvernement, des
institutions républicaines et la
suspension de la Constitution".
Selon la Constitution guinéenne, le
président de l'Assemblée nationale doit
gérer temporairement les affaires d'Etat
pour organiser l'élection
présidentielle dans les 60 jours. La
Guinée est classée 160e sur 177 pour
son niveau de vie par le PNUD Programme
des Nations Unies pour le Développement.
53 % de la population vit en-dessous du
seuil de pauvreté, fixé à moins de 2
euros par jour par l'ONU. 60 % n'ont pas
accès à l'eau potable et 40 % à
l'électricité. La Guinée est
également classée 168e sur 179 par
l'organisation "Transparency
International", qui publie chaque
année un rapport sur le degré de
perception de la corruption dans 179
pays. (Reproduction
interdite)
Portrait de
Lansana Conté
Président de la Guinée du le 19
décembre 1993 au 23 décembre 2008.
Lansana Conté est le président de la
Guinée depuis le 19 décembre 1993. Il a
été le chef du gouvernement militaire
à partir du 5 avril 1984.
Lansana Conté est né en 1934 à
Moussayah Loumbaya (Dubréka).
ETUDES :
Après ses études coraniques, il
fréquente l’école primaire de
Dubréka.
Admis au concours d’entrée au
collège technique des Enfants de troupe,
Lansana Conté effectue ses études
successivement à Bingerville (Côte
d’Ivoire) et à Saint Louis
(Sénégal).
CARRIERE :
1er juin 1955 :
Lansana Conté est incorporé dans
l’Armée Française.
1957 : Il
y obtient rapidement ses premiers
diplômes. Cette même année, il part
pour l’Algérie. Il y reste
jusqu’à la proclamation de
l’indépendance de la République de
Guinée en 1958. Libéré sur sa demande,
le sergent Lansana Conté débarque à
Conakry le 31 décembre 1958. Il se met
aussitôt à la disposition des nouvelles
autorités du pays qui le rappellent dans
la jeune armée nationale où il gravit
les différents échelons de la
hiérarchie militaire.
1962 : Il
obtient le brevet de chef de section en
artillerie et sort de l’Ecole
d’Officiers du Camp Alpha Yaya
(Conakry) avec le grade d’aspirant.
15 janvier 1962 : Lansana
Conté est muté au Centre
d’instruction d’artillerie du
2eme bataillon de Kindia.
1er juillet 1963 : il
accède au grade de sous-lieutenant .
1er Juillet 1965 : Il
est promu lieutenant 2 ans plus tard.
1er mai 1968 : Il
est fait commandant de la Compagnie de
Gaoual.
12 octobre 1968 : Le
lieutenant Lansana Conté part de Gaoual
pour la garnison militaire de
N’Zérékoré dans les fonctions
d’officier adjoint du 4eme
bataillon.
26 décembre 1969 : Il
quitte N’Zérékoré pour le 2eme
bataillon de Kindia.
En mai 1970 : Il
rejoint l’Etat major général
interarmes à Conakry.
22 novembre 1970 :
Lansana Conté s’illustre
particulièrement dans les opérations de
défense de la capitale à partir de
l’île de Tamara au large de Conakry
au cours de l’agression portugaise
contre la Guinée.
27 février 1971 : A
titre exceptionnel pour services rendus
à la Nation, il est promu au grade de
capitaine.
8 juin 1971 : Il
est nommé dans les fonctions de
commandant de la zone opérationnelle de
Boké, et participe à la guerre de
libération que le P.A.I.G.C. (Parti
Africain de l’Indépendance de la
Guinée-Bissau et du Cap-Vert) mène
contre les troupes portugaises
d’occupation. Ses grandes qualités
de combattant et son sens du commandement
lui valent le respect et
l’admiration des hommes de troupe et
des habitants de villages libérés.
10 mai 1975 :
Ses mérites sont récompensés par sa
nomination en qualité de chef
d’Etat major adjoint de
l’Armée de terre qu’il exerce
jusqu’au 3 avril 1984. Il passe
commandant le 28 septembre 1977 et
colonel le 1er mars 1982.
1977 : Il
conduit la délégation guinéenne dans
les négociations en vue de résoudre le
conflit frontalier opposant la Guinée
Conakry à la Guinée Bissau.
1980 : Il
obtient la députation dans la liste
unique du Parti Démocratique de Guinée.
26 mars 1984 : A
la mort de l’ancien président,
Sékou Touré, dans une clinique de
Cleveland, aux Etats-Unis, le
P.D.G.(Parti Démocratique de Guinée),
l’unique parti de l’époque est
en proie aux querelles intestines de
succession. Le pays au bord de la guerre
civile.
3 avril 1984 : Les
Forces Armées guinéennes prennent le
pouvoir sans effusion de sang et
proclament la 2ème République. Le
colonel Lansana Conté est le principal
artisan de cette opération de sauvegarde
et de maintien de la paix dans le pays.
Il est tout indiqué à ses pairs du
C.M.R.N. (Comité Militaire de
Redressement National) pour présider aux
destinées de l’Etat. Il œuvre
alors pour la réconciliation du pays. Il
rétablit les libertés individuelles et
démocratiques et engage une politique
d’ouverture qui lui vaut très tôt
l'admiration et la reconnaissance de la
communauté internationale.
4 juillet 1985 :
Alors qu’il assiste au Sommet de la
CE.DE.A.O. à Lomé au Togo, en qualité
de Président sortant de cette
institution sous-régionale, une
tentative de putsch est orchestrée par
certains de ses compagnons du C.M.R.N. Le
peuple et les hommes de troupe lui
témoignent leur soutien par
l’écrasement spontané de cette
rébellion. Son retour au pays le 5
juillet 1985 est un triomphe et un
plébiscite populaires.
5 juillet 1985 : Il
est élevé au grade de général de
Brigade pour son action dans le
renforcement de l’unité nationale.
22 décembre 1985 : Il
prononce son discours-programme qui
définit les nouvelles orientations de sa
politique.
3 avril 1990 : A
l’occasion du 6ème anniversaire de
l’avènement de la 2ème
République, il est promu au grade de
général Corps d'Armée.
5 avril 1990 : Lansana
Conté est proclamé président de la
2ème République. Il annonce la
formation du comité militaire de
récupération nationale (CMRN), la
dissolution du PDG et de l'Assemblée
nationale, la suspension de la
constitution et la libération d'un
millier de prisonniers politiques.
15 mai 1990 : Il
gracie une trentaine de ministres,
officiers de l'armée et hauts
fonctionnaires loyaux à Touré, qui
avaient été arrêtés le jour du coup
d'état.
23 mai 1990 : Il
décrète que le pays cesse d'être
appelé République Populaire
Révolutionnaire de Guinée et le baptise
de l'ancien nom qu'il portrait à
l'indépendance en 1958, la République
de Guinée.
23 décembre 1990 :
la loi fondamentale est adoptée par
référendum.
16 janvier 1991 : Le
CMRN est remplacé par le Comité
Transitaire de Récupération Nationale
(CTRN présidé et composé à partie
égale par civils et militaires).
3 avril 1992 : La
loi consacrant le pluralisme politique
est promulguée.
19 décembre 1993 : Elections
présidentielles. Lansana Conté est élu
président, dans un climat de violence et
de confusion, avec le boycottage
préconisé par quelques formations
politiques avec 50,9 % des voix, devant
Alpha Condé, du Rassemblement du Peuple
Guinéen (RPG), et de Mamadou Bah, de
l'Union par la Nouvelle République
(UNR). Poursuivant les réformes, il
dissout le CTRN et devient, en tant que
civil, Président de la République pour
un mandat de cinq ans.
11 juin 1995 :
Son parti politique, le Parti pour
l'Unité et le Progrès (PUP), remporte
les élections législatives, les
premières élections multipartistes dans
l'histoire du pays, en gagnant 71 sur 114
sièges. L'opposition a rejeté ces
résultats, alléguant la fraude,
dénonciation partiellement renforcée
par les observateurs internationaux qui
ont admis l'existence des
irrégularités, mais pas de nature à
affecter les résultats finaux.
14 décembre 1998 :
Lansana Conté est réélu Président de
la République avec 54,1 % des votes, sur
un fond d'intimidations.
Juin 1998 : Il
envoie, tout comme le Gouvernement
sénégalais, un contingent en aide au
Président de Guinée Bissau, Joao
Bernado Coquille Saint-Jacques, qui
faisait face à sa rébellion militaire.
11 novembre 2001 :
Lansana Conté fait approuver par
référendum une révision
constitutionnelle qui lui permet de
briguer un troisième mandat en 2003.
21 décembre 2003 : Il
est réélu pour un troisième mandat
présidentiel avec plus de 95 % des voix.
L’opposition a boycotté le scrutin.
Vendredi 24 mars 2006 : La
radio nationale a diffusé jeudi 23 mars
2006 un communiqué officiel indiquant
que le président Lansana Conté, 72 ans,
au pouvoir depuis 1984, hospitalisé
depuis une semaine en Suisse, sera de
retour vendredi à Conakry. Une quinzaine
de partis politiques d'opposition
associés à des membres de la société
civile avaient lancé un appel pour la
formation d'un gouvernement de transition
en raison des incertitudes politiques
liées à l'état de santé du
président. (Source
Fil-info-France)
Vendredi 7 avril 2006 : Le
président Lansana Conté a limogé,
mercredi 5 avril 2006, son premier
ministre Cellou Dalein Diallo, entré en
fonctions en décembre 2004, pour
"faute lourde" quelques heures
seulement après avoir signé un décret
lui confiant des pouvoirs étendus. (Source
Fil-info-France)
Mardi 26 décembre 2006 : Le
président, le général Lansana Conté,
a procédé vendredi 22 décembre 2006 à
un remaniement ministériel au sein de
son gouvernement formé le 29 mai 2006
où 4 nouveaux ministres font leur
entrée dans la nouvelle équipe de 28
membres dirigée par le ministre d'Etat
aux Affaires présidentielles et
coordonnateur des activités
gouvernementales, Fodé Bangoura. (Source
Fil-info-France)
Mardi 23 décembre 2008 : Le
président Lansana
Conté, au pouvoir depuis
1984, est mort dans la nuit de lundi 22
à mardi 23 décembre 2008 à l'âge de
74 ans au terme d'une longue maladie.
Plus de détails :
La biographie
officielle de Lansana Conté sur le site
de la République de Guinée
Plus de détails
sur la Guinée
A LIRE :
Guinée, de Sékou
Touré à Lansana Conté de
Maligui Soumah
Sékou Touré : Un
totalitarisme africain de
Maurice Jeanjean
Sékou Touré,
l'ange exterminateur : Un passé à
dépasser de
Charles E. Sorry
Dix ans dans les
geôles de Sékou Touré : Ou la vérité
du ministre d'Alpha-Abdoulaye
Diallo
L'auteur : Né à
Conakry en 1935, Alpha-Abdoulaye Diallo a
fait ses études supérieures à Paris.
Toute sa carrière s'est déroulée au
service de l'Etat guinéen, de 1959 à
son arrestation en 1971. Il a été
notamment secrétaire d'Etat aux affaires
étrangères, chef de la délégation
guinéenne à l'O. NU. et secrétaire
d'Etat à la Jeunesse, aux Sports et à
la Culture populaire. Libéré au bout de
dix ans d'incarcération, avant la
disparition de Sékou Touré, il se
sentira menacé de nouveau et choisira
l'exil.
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ANNUAIRE
POLITIQUE DE FIL-INFO-FRANCE
Cet annuaire est destiné à
l'usage des lectrices, lecteurs du quotidien
en ligne "Fil-info-France".
Il est destiné à ceux qui souhaitent
approfondir leurs connaissances
en politique institutionnelle ou suivre
l'actualité à partir des sites
officiels, des organisations
gouvernementales, non gouvernementales
ONG ou médias privés et agences de
presse.
Source du texte : Fil-info-France,
liens en bleu
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PRIX LITTERAIRES
Plus d'info : DOSSIERS
D'ACTUALITE DE FIL-INFO-FRANCE
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MATCH CONTRE ISRAEL
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- Rappel
des droits fondamentaux
:
A - "Tout
individu a droit à la liberté d'opinion et
d'expression, ce qui implique le droit de ne pas
être inquiété pour ses opinions et celui de
chercher, de recevoir et de répandre, sans
considération de frontière, les informations et
les idées par quelque moyen d'expression que ce
soit"
- Article 19 de la Déclaration universelle des
droits de l'homme
Déclaration internationale des droits de
l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.
B -
"Toute personne a droit à la liberté
d'expression. Ce droit comprend la liberté
d'opinion et la liberté de recevoir ou de
communiquer des informations ou des idées sans
qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités
publiques et sans considération de
frontières."
- Article 11-1 de la "Charte des droits fondamentaux
de l'Union européenne".
2000/C 364/01. Nice, le 7 décembre 2000.
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