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Mahmoud Ahmadinejad, est le sixième président
de la République islamique d'Iran depuis le 24
janvier 2005.
- Mardi
21 avril 2009 N°
2265/23661
- SUISSE : Le
président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est
exprimé lundi 20 avril 2009 devant les
participants à la Conférence Mondiale contre le
Racisme, la Discrimination raciale, la
Xénophobie et l'Intolérance, dite Durban
II, qui s'est ouverte à Genève. Dans un
discours qui a duré plus de 30 minutes au lieu
des 7 prévues, il a qualifié Israël de
"gouvernement raciste" qui a privé
"de terres une nation entière sous le
prétexte de la souffrance juive". Il a
accusé les Alliés, après la Seconde guerre
mondiale, d'avoir "envoyé des migrants
d'Europe, des Etats-Unis et du monde de
l'Holocauste pour établir un gouvernement
raciste en Palestine occupée". Il a conclu
que "des efforts doivent être fait pour
mettre un terme aux abus des Sionistes et de
(leurs) partisans" provoquant le départ des
23 représentants de l'Union européenne
présents, hués par des participants. Le
discours du président iranien a été perturbé
par des manifestants, affublés de perruques
multicolores et de nez rouge de clown, et l'ont
traité de "raciste" avant d'être
expulsés par les gardes de l'ONU. L'Union des
étudiants juifs de France (UEJF) a
revendiqué cette action. Le ministre norvégien
des Affaires étrangères, Jonas Gahr Stoere, qui n'a
pas quitté la salle et a assisté au discours de
Mahmoud Ahmadinejad, a estimé lors d'une
interview à la chaîne de télévision TV2 Nyhetskanalen à Genève,
que le président iranien "est en campagne
électorale, il fait son show et il obtient en
fait ce qu'il veut quand le chaos s'installe dans
la salle". Il a ajouté : "Si on
commence à se retirer parce qu'on trouve que
c'est inconfortable de rencontrer nos opposants
idéologiques, le monde y perd". Jonas Gahr
Stoere a conclu : "Rester à l'écart et
laisser la tribune de l'ONU au seul président
iranien, ça a un effet très limité. Ce qui
reste dans les livres, c'est la façon dont on
lui réplique". Rappelons que l'élection
présidentielle aura lieu le 12 juin 2009 en
Iran. Copyright
www.fil-info-france.com/
BIOGRAPHIE DE MAHMOUD
AHMADINEJAD :
Mahmoud Ahmadinejad est né le 28
octobre 1956 à Garmsar, village situé à une
centaine de kilomètres de la capitale, Téhéran
où sa famille s'installe alors qu'il n'a qu'un
an.
Il suit sa scolarité primaire et secondaire à
Téhéran, et est admis à l'université de
science et de technologie (Elm-o Sanaat) de
Téhéran en 1976.
Mahmoud Ahmadinejad prend part à la guerre
contre l'Iran de 1980 à 1988.
En 1986, il intègre les forces spéciales des
Gardiens de la Révolution.
En 1987, un an avant la fin de la guerre, il
obtient à 31 ans un doctorat en ingénierie des
transports publics de l'université de Téhéran.
Dans les années 1980, Mahmoud Ahmadinejad
devient gouverneur des villes de Maku et de Khoy,
dans la province de l'Azerbaïdjan occidental,
poste qu'il occupe pendant 4 ans. Il est
également nommé conseiller du gouverneur
général de la province du Kurdistan pendant 2
ans.
En 1993, alors qu'il est conseiller au ministère
de la Culture et de l'Orientation islamique, il
est nommé gouverneur général de la province
d'Ardabil, qui vient d'être créée.
Entre 1993 et 1997, alors qu'il est en poste en
tant que gouverneur, il s'investit dans
l'organisation du Ansar-e Hezbollah, une milice
islamique radicale.
En 1997 quand Mohammad Khatami et des
réformateurs arrive au pouvoir , Mahmoud
Ahmadinejad est relevé de ses fonctions et
repart enseigner à l'Université de science et
de technologie.
En avril 2003, il est nommé maire de Téhéran
et met un terme aux réformes libérales du
président Mohammad Khatami. Il remet l'accent
sur les activités religieuses, remet en vigueur
des codes vestimentaires pour les employés
masculins de la mairie et institue la séparation
des sexes dans les ascenseurs des immeubles
appartenant à la mairie.
Le 17 juin 2005, Mahmoud Ahmadinejad, soutenu par
le guide de la révolution, l'Ayatollah Ali
Khamenei, se présente à l'élection
présidentielle. Il arrive en deuxième position
avec 19,4 % des voix derrière l'ancien
président Ali Akbar Hachemi Rafsandjani qui
obtient 21,1 % des voix. Le candidat conservateur
Mohammed Qalibaf, donné second d'après les
sondages, se plaint de fraudes massives.
Lors du second tour du 24 juin 2005, Mahmoud
Ahmadinejad affronte Ali Akbar Hachemi
Rafsandjani et l'emporte largement avec 61,69 %
des voix contre 35,93 % à son rival.
En 2006, après avoir renoncé à son programme
d'enrichissement d'uranium, le président Mahmoud
Ahmadinejad relance le programme nucléaire
iranien, débuté dans les années 1970 avec la
collaboration de sociétés israéliennes,
françaises, allemandes et américaines. En 1974,
l’Iran a signé un accord commercial avec la
France dans le but de construire 4 centrales
nucléaires civiles. La communauté
internationale, sous les pressions des Etats-Unis
et d'Israël, saisit le Conseil de sécurité de
l'ONU qui adopte une série de sanctions à
l'encontre de l'Iran. Malgré les pressions de la
communauté internationale, du Conseil de
sécurité de l'ONU et de l'Agence internationale
à l'Energie atomique (AIEA), Mahmoud Ahmadinejad
refuse de stopper son programme.
Plus de liens :
Iran
Présidence de la République
islamique d'Iran (site officiel)
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