SOMMAIRE
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Mardi 20 janvier 2009 N° 2187/23583

ISRAEL : L'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, a déclaré lundi 19 janvier 2009, après qu'une de ses équipes ait pu atteindre la Bande de Gaza, samedi 17 janvier 2009, qu'il était "clair" et "indéniable" que l'armée israélienne a utilisé des bombes au bombes au phosphore blanc. Des particules de phosphore et des obus qui les contenaient ont été retrouvé à l'intérieur et à proximité de maisons et bâtiments, et notamment le bâtiment de l'UNRWA, Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, bombardé par l'armée israélienne le 15 janvier 2009. Le communiqué d'Amnesty indique : "C’est une arme utile pour créer des écrans de fumée permettant de dissimuler des mouvements de troupes sur-le-champ de bataille. Mais c’est une substance incendiaire beaucoup trop puissante pour être lâchée sur des quartiers résidentiels". Selon les experts d'Amnesty sur place, le phosphore blanc a été utilisé sur des zones à forte densité de population civile dans la ville de Gaza, affirmant avoir des "preuves indiscutables". Christopher Cobb-Smith, expert en armement pour Amnesty, précise que le phosphore blanc "est une substance incendiaire beaucoup trop puissante pour être lâchée sur des quartiers résidentiels. Au contact de la peau, ce produit toxique provoque des brûlures profondes, à travers le muscle et même jusque dans l’os, et continue de brûler tant qu’il n’est pas privé d’oxygène". Il ajoute : "Le phosphore blanc est une arme particulièrement mal choisie pour atteindre des cibles précises. Quand l'artillerie israélienne tire des obus de 115 mm, chaque obus explose en vol et dissémine une centaine de particules imprégnées de phosphore blanc qui s'enflamment au contact de l'oxygène et tombent en ordre dispersé, sur une surface pouvant atteindre la taille d’un terrain de football". Amnesty International conclut : "Aucun traité n’interdit l’utilisation de ces bombes incendiaires. Par contre, la Convention sur les armes classiques de 1980 réglemente la manière dont sont utilisées ces bombes qui servent aussi à éclairer le champ de bataille. L’utilisation du phosphore blanc est prohibée dans les zones peuplées par le protocole III "sur l’interdiction ou la limitation des armes incendiaires". Il est entré en vigueur en 1983". Israël ne l’a pas signé. Donatella Rovera, chercheuse à Amnesty sur Israël et les Territoires occupés, affirme que "l'utilisation intensive de cette arme dans la Bande de Gaza dans des zones à forte densité de population civile a été faite de manière indiscriminée. Son utilisation répétée, malgré les preuves de ses effets indiscriminés et néfastes sur les civils, est un crime de guerre". Israël a démenti avoir utilisé des armes au phosphore, affirmant n'utiliser "que des armes non prohibées par les conventions internationales". Copyright www.fil-info-france.com/

Autres pays traités le 20 janvier 2009 :

ETATS-UNIS
ETATS-UNIS - GUANTANAMO
SALVADOR
RUSSIE
RUSSIE - ISRAEL
AFGHANISTAN
NEPAL
ISRAEL
BANDE DE GAZA
CISJORDANIE
KOWEIT
SOUDAN
OUGANDA

CITATION DU JOUR :
"Une loi ne pourra jamais obliger un homme à m’aimer mais il est important qu’elle lui interdise de me lyncher". Martin Luther King - Extrait du quotidien américain "The Wall Street Journal" - 13 Novembre 1962

NUMEROS PRECEDENTS (accès gratuit) :
archives_dossiers_monde.htm


 

Source à citer : www.fil-info-france.com/



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