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FRANCE,
samedi 16 aout 2008, affaire sine charlie hebdo, bavures police 1, bavures police 2

Samedi 16 août 2008 :

Le dessinateur Siné est poursuivi au pénal par la LICRA. Il avait été licencié par Philippe Val, directeur de l'hebdomadaire satirique "Charlie Hebdo", pour avoir publié le 2 juillet 2008 une chronique qualifiée "antisémite" par ses détracteurs (lire les éditions de Fil-info-France du 12, 16 et 29 juillet 2008 et 1er, 2, 8, 11, 14 août 2008). La Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme LICRA confirme dans un communiqué publié le mercredi 13 août 2008, "les poursuites qu’elle a engagées contre le dessinateur Maurice Sinet dit Siné par une citation directe à comparaître qui lui a été signifiée par voie d’huissier. Siné devra donc comparaître le mardi 9 septembre 2008 à 14 heures devant la 6ème chambre correctionnelle (presse) du Tribunal de grande instance (TGI) de Lyon (Rhône), à l’initiative de Maître Alain Jakubowicz, avocat de la LICRA". Le célèbre dessinateur Siné est accusé "d'incitation à la haine raciale" contre les "Musulmans et des Juifs". La Ligue Internationale Contre le Racisme et l'Antisémitisme LICRA est financée par le gouvernement Fillon à la demande du Président de la République Nicolas Sarkozy, en vertu d'une "convention-cadre" signée le 14 décembre 2007 par Rachida Dati, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et le docteur Patrick Gaubert, Président de la LICRA, député européen, également Chef de la délégation de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures du Parlement européen.

BAVURES POLICE 1 : Dans le cadre de l’opération de police "tranquillité vacances" menée en Seine-et-Marne, un policier a été blessé par 2 balles. Le policier, toujours hospitalisé, a été touché à la main et à un pied et ses jours ne sont pas en danger, a révélé le quotidien "Le Parisien". L'enquête menée par des policiers de l’antenne de Meaux de la Direction régionale de la police judiciaire (Seine-et-Marne) a rapidement abouti à la conclusion que ce policier était l'auteur des tirs avec préméditation. Agé de 38 ans et père de famille, il s'est tiré dessus avec une seconde arme qu'il a jetée dans un canal voisin. Il a, au préalable, simulé un cambriolage avec effraction dans une maison dont il avait la surveillance. Son mobile ? Une mauvaise notation. Le policier pensait attirer la sympathie de ses supérieurs et de ses collègues. Placé en garde à vue à l'hôpital, le policier a tout avoué. Selon le chroniqueur judiciaire, spécialiste des bavures, Pascal Mourot, le prévenu devrait être rapidement poursuivi en correctionnelle pour les délits de "détention illégale d'arme" et de "dénonciation de délit imaginaire". "Cette triste affaire, qui ne remet pas en cause le travail des policiers dans son ensemble, met en évidence le stress dans les forces de l'ordre", souligne Pascal Mourot. Ajoutant que "ces femmes et ces hommes sont de plus en plus victimes d'un stress élevé les conduisant parfois au suicide face à des impacts psychologiques considérables que l'on tente trop souvent de banaliser." Plus de détails : Signaler une bavure dans la Chronique judiciaire de Pascal Mourot.

BAVURES POLICE 2 : "La police a foncé dans la porte sans prévenir, je me suis approchée et mon rottweiler (NDLR. une femelle de 6 ans) m'a suivi, ils ont tiré 2 fois et l'ont tuée. Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie". (...) L'étroit couloir de l'entrée est encore couvert de sang, écrivent Amandine Sellier et Bruno Renoul, journalistes au quotidien "Nord Eclair" en rapportant les propos de la victime d'une bavure à Tourcoing (Nord). Des policiers à la recherche de malfaiteurs se seraient "trompés" de porte. Les policiers déclarent que la signalisation des adresses était défectueuse mais le mari de la victime déclare : "Je ne comprends pas, ils viennent très régulièrement faire des descentes dans la maison d'à côté, comment ont-ils pu se tromper ? Le numéro 1 est pourtant bien visible..." Dominique Moyal, procureur-adjointe de Lille a confirmé les faits suivants : "La porte étant blindée (NDLR. Des malfaiteurs présumés), les policiers ont tenté de passer par la porte boisée suivante et sont tombés nez-à-nez avec ce chien. Il a semblé agressif aux policiers, qui ont ouvert le feu à deux reprises". Alors que les policiers annoncent que la propriétaire du chien a également été "touchée par un éclat du carrelage" à un pied, un certificat médical fait état de la traversée par "un objet non identifié jusqu'à présent". Une enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices, afin de "déterminer les circonstances exactes de cet incident regrettable" a annoncé Dominique Moyal. Selon le chroniqueur judiciaire, spécialiste des bavures, Pascal Mourot, "la victime Madame X.., demeurant X rue des Piats, à Tourcoing, Nord, ayant subi une blessure corporelle pouvant entraîner une incapacité permanente, dispose de recours en vue d'une indemnisation pour préjudice moral et physique". Ajoutant : "Dans tous les cas, plus encore si les policiers ont délibérément forcé sa porte 'comme au cinéma', une plainte au pénal n'est pas à écarter". (...) "Les sanctions disciplinaires sont prévues dans le Code de déontologie de la Police Nationale et s'applique à tous ses fonctionnaires et aux personnes légalement appelées à participer à ses missions".



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