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ARCHIVES 2007 FIL INFO MAROC


Mercredi 17 janvier 2007 : Le tribunal de première instance de Casablanca a condamné lundi 15 janvier 2007 à 3 ans de prison avec sursis 2 journalistes travaillant pour l'hebdomadaire indépendant arabophone "Nichane", qui a été interdit de parution pour 2 mois, pour "atteinte à la religion islamique" et "publication et distribution d'écrits contraires à la morale et aux moeurs". Le magazine avait publié le 9 décembre 2006 un dossier, intitulé "Comment les Marocains rient de la religion, du sexe et de la politique" citant des blagues qui mettaient en scène le prophète Mahomet, le roi Hassan II et son ministre de l'Intérieur Driss Basri, des islamistes ou des Marocains à la recherche d'une sexualité performante.

Vendredi 19 janvier 2007 :Le directeur de publication du "Journal Hebdomadaire", Aboubakr Jamaï, influent journaliste critique envers le roi du Maroc Mohammed VI, a annoncé jeudi 18 janvier 2007 qu'il démissionnait en raison des pressions du gouvernement et pour "assurer la survie" de son journal, car ne pouvant régler ses dettes, le débiteur (l'ESISC, Centre européen de recherche, d'analyse et de conseil en matière stratégique) se retournera contre son journal. Aboubakr Jamaï avait été condamné en avril 2006 à verser une lourde amende de 3 millions de dirhams (270 000 euros) dans une affaire de diffamation, la plus lourde amende dans l'histoire du Maroc. Le "Journal Hebdomadaire" avait mis en doute la probité d'une étude de l'ESISC, basé à Bruxelles en Belgique, sur le Front Polisario - qui dispute au Maroc la souveraineté sur le Sahara occidental.

Samedi 20 janvier 2007 : La Cour d'appel de Rabat a acquitté 5 Marocains jugés pour terrorisme, rapatriés de la base américaine de Guantanamo en 2004. Ils étaient poursuivis pour association de malfaiteurs, non dénonciation d'atteinte à la sûreté de l'Etat et financement d'une organisation criminelle.

Mercredi 14 février 2007 :
Le président de la Chambre des représentants, Abdelwahed Radi, effectuera une visite officielle au Portugal du 14 au 16 février 2007, à l'invitation du président du parlement portugais. Il sera reçu par le président portugais, Anibal Cavaco Silva, et le premier ministre José Socrates. Un accord de coopération entre les 2 parlements devrait être signé à cette occasion.

Mardi 20 février 2007 :
Le Roi Mohammed VI a appelé, samedi 17 février 2007, en sa qualité de président du Comité Al Qods, issu de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI), qui a pour but de "préserver le caractère arabo-musulman" de la Ville sainte, dans des messages adressés aux présidents américain, George W. Bush, français, Jacques Chirac, au Premier ministre britannique, Tony Blair, aux présidents russe, Vladimir Poutine, et chinois, Hu Jintao, et à Angela Merkel, chancelière allemande, dont le pays assure la présidence de l'Union européenne, à "entreprendre des démarches auprès des autorités israéliennes pour la cessation immédiate des fouilles illégales et des forfaits commis dans le périmètre de la Mosquée Al Aqsa". Dans ces messages, Mohammed VI a exprimé "toute l'inquiétude du Royaume du Maroc face à la persistance de ces travaux qui risquent d'exacerber les tensions et de réveiller les démons de la violence, dans un contexte marqué, pourtant, par des actions résolument engagées pour asseoir une solide plate-forme palestinienne permettant de réaliser la réconciliation nationale et au moment où des efforts sont déployés de concert avec les puissances internationales influentes et l'Organisation onusienne dans le cadre du Quartet pour trouver, une solution juste et durable au conflit palestino-israélien, fondée sur le principe de l'existence de deux Etats, vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité, conformément à la résolution 1515 du Conseil de sécurité de l'ONU, datée du 19 novembre 2003".

Samedi 3 mars 2007 : Le roi Mohammed VI a gracié ou accordé des remises de peines à 33 054 détenus à l'occasion de la naissance cette semaine de son second enfant, la princesse Lalla Khadidja, selon un communiqué officiel.

Samedi 10 mars 2007 :
Saad Houssaini, 44 ans, recherché depuis 2002 et soupçonné d'implication dans les attentats de Casablanca perpétrés le 16 mai 2003, et qui avaient fait 45 morts et plusieurs dizaines de blessés, contre un hôtel abritant des étrangers, le cimetière juif de l'ancienne médina, un restaurant italien dirigé par un Juif marocain, le cercle de l'alliance israélite et la "Casa Espana", et un restaurant associatif jouxtant une antenne de l'ambassade d'Espagne, a été arrêté mardi 6 mars 2007 à Casablanca. Saad Houssaini est présenté comme le chef de la "commission militaire" du GICM (Groupe islamique combattant marocain), lié à Al Qaïda soupçonné d'être l'organisateur des attentats de Madrid, qui ont fait 191 morts et plus de 1 800 blessés.

Mardi 13 mars 2007 : Un attentat suicide a été perpétré lundi 12 mars 2007 dans un cybercafé d'un quartier défavorisé de Casablanca. Le porteur de la bombe, Abdelftah Raidi, originaire de Casablanca, chômeur d'une vingtaine d'années, condamné pour terrorisme à 5 ans de prison, et gracié en 2005, a été tué. 4 personnes ont été également blessées.

Mercredi 28 mars 2007 : La justice a inculpé mardi 27 mars 2007 24 islamistes, arrêtés lors d'une opération de police le 12 mars 2007 dans un cybercafé d'un quartier défavorisé de Casablanca où un attentat suicide avait été commis par leur chef, Abdelftah Raidi, originaire de Casablanca, chômeur d'une vingtaine d'années, condamné pour terrorisme à 5 ans de prison, et gracié en 2005, tué dans l'explosion, pour avoir "formé une organisation criminelle ayant pour but de préparer et de commettre des actes terroristes destinés à saper l'ordre public en répandant la peur, la terreur et la violence". Ils risquent 30 ans de prison.

Mercredi 11 avril 2007 : Les 3 hommes "qui étaient activement recherchés par la police dans le cadre de l'enquête sur l'attentat du 11 mars 2007 dans un cybercafé à Casablanca" se sont faits exploser avec les bombes qu'ils transportaient alors que la police les encerclaient. Un quatrième homme a été tué par les forces de police. 1 policier a été tué et une dizaine de personnes blessées au cours de cette opération.

Mardi 17 avril 2007 :
Selon un communiqué publié lundi 16 avril 2007 sur son site internet, "le consulat général des Etats-Unis à Casablanca a suspendu temporairement ses services au public pour améliorer les conditions de sécurité".

Jeudi 19 avril 2007 : La police marocaine a renforcé mardi 17 avril 2007 la sécurité autour des consulats américain, belge, espagnol et italien à Casablanca. 2 frères s'étaient fait exploser samedi 14 avril 2007 près du consulat général des Etats-Unis et d'un centre de langues américain privé à Casablanca. Selon la police, ces attentats ont été perpétrées par le même groupe de kamikazes, responsable des explosions du 11 mars 2007 dans un cybercafé et du 10 avril 2007.

Jeudi 3 mai 2007 : Le Conseil d'administration de la Banque mondiale a approuvé mardi 1er mai 2007 un prêt de 100 millions de dollars pour un projet de développement du secteur de l'eau au Maroc.

Jeudi 24 mai 2007 : 5 militants de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) ont été condamnés mardi 22 mai 2007 en première instance à trois ans de prison pour "atteinte aux valeurs sacrées" du pays lors d'un défilé du 1er mai. Ils étaient accusés d’avoir clamé des slogans portant atteinte aux membres de la famille royale.

Vendredi 22 juin 2007 : Le ministère des Affaires étrangères a annoncé mercredi 20 juin 2007 à Rabat la capitale avoir accordé le statut diplomatique au Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR), "afin d'asseoir l'autorité du HCR qui deviendra pleinement une représentation officielle et non plus une représentation honoraire". Le HCR qui ne disposait pas de reconnaissance officielle, est présent dans le pays depuis 1959 et s'occupe de 1 700 réfugiés dont la majorité est originaire de la Côte d'Ivoire et de République démocratique du Congo (RDC).

Samedi 30 juin 2007 : Le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, a reçu, vendredi 29 juin 2007 à Rabat, le directeur du Bureau fédéral des investigations américain (FBI), Robert Mueller, pour des entretiens portant sur la coopération entre les services de sécurité des 2 pays et la nécessité de renforcer la coopération technique entre leurs services respectifs, notamment à travers le renforcement des capacités de la police scientifique et technique.

Samedi 7 juillet 2007 : Le ministère de l'Intérieur a annoncé vendredi 6 juillet 2007 "sa décision de relever au maximum le seuil d'alerte en matière de menace terroriste" ajoutant se baser sur l'actuelle menace terroriste avérée contre notre pays sur la base de renseignements fiables".

Jeudi 19 juillet 2007 : Le parquet général près la Cour d'appel de Casablanca a ordonné mardi 17 juillet 2007 à la police judiciaire l'ouverture d'une enquête préliminaire sur la publication, samedi dernier, par l'hebdomadaire "Al Watan Al An" ("La Nation maintenant") d'un dossier intitulé "les rapports secrets derrière l'état d'alerte au Maroc". Abderrahim Ariri, directeur de publication de l'hebdomadaire, et un de ses collaborateurs, Mustapha Hurmat Allah, ont été placés en garde à vue. Selon le procureur, cette enquête a permis la saisie de documents émanant d'administrations sécuritaires et revêtant tous un caractère confidentiel en rapport avec le secret défense. Le procureur a également indiqué qu'étant donné que la publication de ces rapports est un acte contraire à la loi et répréhensible, le parquet général a ordonné l'ouverture d'une enquête préliminaire par la police judiciaire en vue de déterminer les circonstances des fuites de ces documents secrets et d'en identifier les responsables.

Lundi 23 juillet 2007: Après l'ouverture mardi 17 juillet 2007 d'une enquête préliminaire sur la publication, samedi dernier, par l'hebdomadaire "Al Watan Al An" ("La Nation maintenant") d'un dossier intitulé "les rapports secrets derrière l'état d'alerte au Maroc", Abderrahim Ariri, directeur de publication de l'hebdomadaire, et un de ses collaborateurs, Mustapha Hurmat Allah, placés en garde à vue jusqu'au 24 juillet 2007, 7 officiers des Forces Armées Royales (FAR), ont été mis aux arrêts de rigueur selon une source officielle marocaine. Des soldats et des policiers ont été également arrêtés dans le cadre de cette affaire. Les organisations non gouvernementales de défense des libertés et de la liberté de la presse, dont le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), ont condamné l'arrestation des 2 journalistes précisant dans un communiqué : "Les journalistes ont le droit de recevoir des informations et documents confidentiels et de les publier pour informer le public".

Vendredi 3 août 2007 : Le Conseil supérieur de la Magistrature du Maroc a décidé de révoquer un juge du tribunal de première instance de Khénifra, Driss Laftah, tout en lui permettant de conserver ses droits à la retraite, reconnu coupable d'actes "graves portant atteinte à la réputation et à l'honneur de la justice" suite à une affaire de moeurs révélée par la presse.

Mardi 7 août 2007 : Le Réseau national des centres d’écoute des femmes victimes de violence au Maroc (ANARUZ) a publié son deuxième rapport annuel sur la violence conjugale qui indique que 74 % des femmes marocaines sont victimes de violences. La violence conjugale représente 43,6 % des formes de violence, dont la privation des dépenses familiales (58,4 %) et la violence corporelle (30,4 %). Concernant la violence exercée à l’encontre de la femme en dehors du mariage, le rapport précise que la violence sociétale est l’une des formes la plus importante de violence corporelle exercée contre la femme (33,9 %), suivie du viol et du harcèlement sexuel, respectivement (57,7 %) et (42,3 %).

Mercredi 8 août 2007 : Ahmed Benchemsi, directeur des hebdomadaires marocains TelQuel et Nichane, saisis samedi 4 août 2007 pour "manquement au respect dû au roi" et pour des articles qui "heurtent les sentiments des musulmans", et qui a été entendu lundi 6 août 2007 par un procureur du tribunal de première instance de Casablanca, a clamé son innocence, revendiquant mardi 7 août 2007 dans un communiqué "le droit de critiquer le système politique de son pays". Il doit comparaître devant la justice le 24 août 2007. Il risque jusqu'à 5 ans de prison.

Jeudi 9 août 2007 : Le tribunal correctionnel de Casablanca a condamné mardi 7 août 2007 8 militaires de différents grades, soupçonnés d'avoir transmis des documents secrets à Abderrahim Ariri, directeur de l'hebdomadaire "Al Watan Al An" ("La Nation maintenant"), et au journaliste Mustapha Hormat Allah, à des peines allant de 6 mois à 5 ans de prison ferme et 900 euros d'amende pour "violation du secret militaire et atteinte à la sûreté extérieure du pays". Lire l'édition de Fil-info-France du 23 juillet 2007 (Maroc)

Mardi 14 août 2007 : Un kamikaze a tenté de se faire exploser dans un autocar transportant des touristes, lundi 13 août 2007 à Meknès. La bonbonne de gaz qu'il transportait a explosé avant qu'il n'atteigne le car. L'homme âgé d'une trentaine d'années a été grièvement blessé. La police le soupçonne d'appartenir au groupe islamiste Djihadia.

Mercredi 15 août 2007 : Mustapha Hormat Allah, journaliste à l'hebdomadaire Al Watan Al An" ("La Nation maintenant"), a été condamné mercredi 15 août 2007 par le tribunal correctionnel de Casablanca à 4 ans de prison ferme pour publication de "documents confidentiels". Le directeur de ce journal, Abderrahim Ariri, a écopé de 6 mois avec sursis. C'est la première fois depuis 2003 qu'un journaliste est condamné à de la prison ferme. Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a qualifié ce verdict "d'inacceptable" et "une menace pour les journalistes dont le métier est de publier des informations, des documents". Lire l'édition de Fil-info-France du 23 juillet 2007 (Maroc)

Mardi 21 août 2007 : Le roi Mohammed VI a gracié 550 prisonniers, à l'occasion 54è anniversaire de la "Révolution du roi et du peuple", fête célébrée lundi 20 août 2007, qui commémore la montée du mouvement nationaliste après la déportation, le 20 août 1953, du roi Mohammed V, grand père de l'actuel souverain, par les autorités coloniales françaises.

Lundi 27 août 2007 : La campagne électorale pour le renouvellement des 325 sièges de la Chambre des représentants a été lancée samedi 25 août 2007. 15 millions d'électeurs seront appelés aux urnes le 7 septembre 2007. 33 formations politiques et aux 13 listes sans étiquette politique participeront à ce scrutin. Le score des islamistes du Parti de la Justice, qui détient actuellement 42 sièges à la Chambre et est la première force d'opposition dans le pays, sera étroitement étudié.

Vendredi 31 août 2007 : Marie-Yvonne Kakon, 54 ans, "femme, citoyenne et juive", bat campagne à Casablanca sur la liste des femmes du Parti du Centre Social (PCS), pour les élections législatives qui se tiendront le 7 septembre 2007. Elle a déclaré : "Etre juive c'est apporter cette pluralité, cette différence qui sont à mes yeux une immense richesse pour mon pays ; et si juifs et musulmans vivent ensemble depuis des siècles ce n'est pas fortuit".

Lundi 3 septembre 2007 : Un protocole d'accord a été signé samedi 1er septembre 2007 sous la présidence du roi Mohammed VI, entre Carlos Ghosn, président de Renault-Nissan, et le premier ministre, Driss Jettou, visant à la création d'un "complexe industriel à Tanger, le plus important en Méditerranée, (qui) permettra la sortie à l'horizon 2010 de 200 000 véhicules, prévoyant à terme une extension à 400 000". Il fabriquerait des véhicules particuliers dont des dérivés de la plate-forme Logan et des véhicules utilitaires, pour les marques Renault, Dacia et Nissan, destinés en grande partie à l'exportation. ** Sortie dimanche 2 septembre 2007 d'un nouveau quotidien arabophone, "Assabahia" du groupe "Maroc Soir", qui publie déjà "Le Matin" et "Al Maghribia". L'équipe de rédaction se compose d'une vingtaine de journalistes et un réseau de correspondants qui couvrent toutes les régions du Royaume du Maroc.

Vendredi 7 septembre 2007 : 15,5 millions d'électeurs sont appelés aux urnes vendredi 7 septembre 2007 pour des élections législatives où les islamistes modérés du Parti de la justice et du développement (PJD) sont donnés favoris. 33 partis politiques et 13 listes de candidats sans appartenance politique s'affrontent. Le parti Justice et bienfaisance, organisation islamiste la plus influente au Maroc, a rejeté ce scrutin le qualifiant "d'inutile". Selon Nadia Yassine, fille du fondateur et chef charismatique de ce parti, cheikh Abdessalam Yassine, ces élections sont "une sorte d'attrape-rêveurs, un instrument que s'est arrogé le régime pour donner plus de pouvoir exécutif à la monarchie". Elle a ajouté : "Même si le PJD gagnait les élections, cela ne changerait rien" et dénoncé "l'émiettement dû au mode de scrutin et au découpage électoral". A l'issue de ces élections, un nouveau gouvernement sera formé. Mais c'est le roi Mohamed VI qui désigne le premier ministre.

Samedi 8 septembre 2007 : Le taux de participation aux élections législatives de vendredi 7 septembre 2007 a atteint les 41 %, un chiffre record historique. 2 inscrits sur 5 se sont déplacés. Le Parti islamiste de la Justice et du développement (PJD) est donné favori.

Lundi 10 septembre 2007 : Le parti nationaliste de l'Istiqlal, plus vieux parti politique marocain, a créé la surprise lors des élections législatives du 7 septembre 2007 en remportant 52 sièges au parlement devançant ainsi le Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) qui gagne 47 sièges. Le secrétaire général de l'Istiqlal, Abbas El Fassi, a indiqué qu'il entendait "respecter les engagements que nous avons signés avec nos amis de la Koutla (NDLR. Alliance créée en 1992 sous le règne du roi Hassan II, composée de l'Istiqlal, de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) et du Parti du progrès et du socialisme (PPS), opposition à cette époque) en vertu desquels nous devons nous concerter pour avoir une position commune sur la formation du gouvernement". Le taux de participation n'a été que de 37 %, un chiffre historique, selon les observateurs.

Mardi 11 septembre 2007 : Le ministère de l'Intérieur a publié lundi 10 septembre 2007 les résultats officiels définitifs des élections législatives qui se sont tenues le 7 septembre 2007. Le parti nationaliste de l'Istiqlal remporte 52 sièges devant le Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste) qui gagne 46 sièges. Conformément à la Constitution, le roi Mohammed VI doit désigner un nouveau premier ministre. Il n'est pas obligé de le choisir dans le parti arrivé en tête.

Lundi 17 septembre 2007 : La présidente de la Cour internationale de justice (CIJ) dont le siège est à La Haye aux Pays-Bas, Rosalyn Higgins, effectuera une visite au Maroc à partir du 18 au 21 septembre 2007, sur invitation du premier président de la Cour suprême, Driss Dahak. La visite de Rosalyn Higgins au Maroc s'inscrit dans le cadre de la célébration par la Cour suprême du 50e anniversaire de sa création.

Jeudi 20 septembre 2007 : Abbas El Fassi, chef du parti nationaliste Istiqlal, le plus vieux parti marocain, qui a remporté 52 sièges lors des élections législatives du 7 septembre 2007, a été nommé au poste de premier ministre par le roi Mohammed VI.

Samedi 13 octobre 2007 : Le roi Mohammed VI a gracié vendredi 12 octobre 2007 750 détenus de droit commun à l'occasion de l'Aïd al-Fitr, la fête clôturant le Ramadan. Aucun prisonnier islamiste ne figure dans la liste.

Mardi 16 octobre 2007 : Le roi Mohammed VI a nommé lundi 15 octobre 2007 un nouveau gouvernement, mené par le premier ministre Abbas El Fassi, composé de 34 ministres dont 17 nouveaux membres. 7 femmes ont été nommées, notamment Yasmina Baddou qui conserve le ministère de la Santé. La championne olympique d'athlétisme, Nawal Moutawakil, devient ministre du Sport et de la Jeunesse.

Lundi 22 octobre 2007 : Le président français Nicolas Sarkozy entame lundi 22 octobre 2007 une visite d'Etat de 3 jours au Maroc. Il sera accompagné d'une importante délégation ministérielle, d'opérateurs économiques et financiers et de 70 journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, et de la Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Rachida Dati. Le Maroc est le premier pays aidé par la France dans le monde, bénéficiant d’une aide publique française au développement de 176 millions d'euros en 2005 et représentant 30,9 % de l’aide totale reçue par le Maroc. La France est le premier partenaire commercial du Maroc, avec 22 % des échanges extérieurs marocains soit 5,6 milliards d'euros en 2005, son premier fournisseur et client, devant l'Espagne et la Chine. Les flux d'investissements directs français vers le Maroc ont atteint 1 milliard d'euros en 2005.

Mardi 23 octobre 2007 : Un protocole d'accord a été signé lundi 22 octobre 2007 à Marrakech sous la présidence du roi Mohammed VI et du président français Nicolas Sarkozy pour la fourniture et la construction d'un train à grande vitesse (TGV) entre Casablanca et Tanger, d'un coût global de 1,8 milliard d'euros. La mise en service est prévue pour 2013.

Jeudi 25 octobre 2007 : S'exprimant mercredi 24 octobre 2007 à Marrakech, dernière étape de sa visite officielle de 3 jours au Maroc, devant des chefs d'entreprises français et marocains, le président français Nicolas Sarkozy a défendu "son droit d'être "l'ami" des Américains sans pour autant adhérer à toute leur politique, ou de vouloir la sécurité d'Israël tout en défendant le droit des Palestiniens à avoir leur Etat".

Samedi 3 novembre 2007 : Le ministère des Affaires étrangères a annoncé vendredi 2 novembre 2007 que le "roi Mohammed VI a décidé de rappeler Omar Azziman, son ambassadeur à Madrid pour consultation pour une durée indéterminée" après la confirmation par les autorités espagnoles de la visite du roi d'Espagne Juan Carlos, lundi 5 et mardi 6 novembre 2007, dans les enclaves de Ceuta et Melilla, dans le nord du Maroc, en dépit du "vif rejet et désapprobation" du gouvernement marocain. C’est la première visite officielle du roi d’Espagne dans ces deux villes depuis son accession au trône en 1975.

Vendredi 9 novembre 2007 : L'Assemblée générale d'Interpol a confirmé par une résolution votée mercredi 7 novembre 2007 à la majorité simple des 145 pays membres, à Marrakech, les mandats d'arrêt lancés contre 5 responsables iraniens accusés d'implication dans un attentat meurtrier contre un centre culturel juif, l'Association Mutualiste Israélite d'Argentine (AMIA, Asociacion Mutual Isrelita Argentina), à Buenos Aires, en juillet 1994, qui avait fait 85 morts et plus de 200 blessés.

Samedi 24 novembre 2007 : Le président de l'Autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas est arrivé vendredi 23 novembre 2007 à Fès pour une visite de travail au Maroc portant sur la conférence sur le Proche-Orient qui doit se tenir à Annapolis aux Etats-Unis les 26 et 27 novembre 2007. Il est accompagné par une importante délégation dont Ahmed Qoreï, chef de l'équipe de négociateurs palestiniens, Rawhi Fattouh et Nabil Chaat, membres du Conseil législatif palestinien, Saeb Erekat, négociateur en chef de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien.

Mardi 27 novembre 2007 : La Banque africaine de développement (BAD) a décidé d'accorder au Maroc un prêt de 45 millions d'euros, destiné au financement du 2ème Programme national des routes rurales visant à financer la construction d'environ 690 kilomètres de routes rurales. ** Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi-Fihri, a annoncé l'ouverture en fin décembre ou début janvier du troisième tour des négociations entre son pays et le Front Polisario sur le Sahara Occidental. Cité vendredi 23 novembre 2007 par la presse locale, le ministre a souligné que lors des négociations, le Maroc va réitérer sa proposition d'une large autonomie pour le Sahara occidental avec un gouvernement et un Parlement locaux.

Mercredi 5 décembre 2007 : Le premier secrétaire du parti socialiste marocain, Mohamed El Yazghi, a annoncé sa démission lundi 3 décembre 2007 afin "de préserver l'unité du parti et de mobiliser toutes les forces pour les élections communales de 2009". Mohamed El Yazghi était la cible de critiques après le revers électoral de son parti lors des élections législatives du 7 septembre 2007. Il a annoncé également "un gel de sa participation au sein du Bureau politique de l'Union socialiste des Forces populaires (USFP) jusqu'à la tenue du Conseil national".



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