SOMMAIRE

Benazir Bhutto
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Benazir Bhutto, première et unique femme à être nommée Premier ministre dans ce pays musulman. Elle a dirigé le Pakistan à 2 reprises, de 1988 à 1990 et de 1993 à 1997. Elle part en exil en 1999 quand elle est accusée, avec son mari et des proches, de corruption par le gouvernement de Nawaz Sharif.

 
Vendredi 16 avril 2010 : Dans un rapport rendu public jeudi 15 avril 2010, et transmis au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, la Commission d'enquête internationale sur les faits et circonstances de l'assassinat de l'ancienne première ministre pakistanaise Benazir Bhutto a estimé après plus de 9 mois d'enquête que "les autorités pakistanaises n'ont pas pris les mesures nécessaires pour répondre aux extraordinaires, urgentes et récentes menaces auxquelles elle faisait face". Le rapport de la Commission , dirigée par le représentant permanent du Chili, l'ambassadeur Heraldo Munoz, qui a débuté ses investigations, en juillet 2009 sur demande du gouvernement pakistanais, indique que "Mme Bhutto, assassinée le 27 décembre 2007 au cours d'une réunion électorale par un attentat suicide perpétré par un jeune homme de 15 ans, était menacée de mort par de nombreux groupes notamment "Al Qaida, les Taliban, les djihadistes locaux et potentiellement de la part d'éléments du pouvoir pakistanais". Le rapport indique que le gouvernement fédéral "pleinement informé des sérieuses menaces" n'a rien entrepris "pour les neutraliser ou garantir la sécurité proportionnée pour ce type de menace", surtout après une première tentative d'assassinat le 18 octobre 2007. La Commission ajoute que "l'enquête était sévèrement gênée par les agences de renseignements et d'autres responsables du gouvernement qui entravaient la recherche de la vérité" affirmant que "les services secrets pakistanais ont effectués des investigations parallèles qui n'étaient que partiellement partagées avec la police". Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a estimé que "le rapport de la Commission va contribuer à la lutte contre l'impunité et l'application de la loi au Pakistan". Il a conclu : "La responsabilité d'effectuer l'investigation criminelle, de trouver les auteurs et de les amener devant la justice restent la compétence des autorités pakistanaises". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France


BIOGRAPHIE :


Benazir Bhutto est née en 1953 à Karachi. Etudiante en Angleterre, à Oxford et aux Etats-Unis, à Harvard, elle revient au Pakistan, placé sous loi martiale, en 1977 peu avant que son père, Zulfikar Ali Bhutto, soit renversé par le général général Zia ul-Haq, et pendu le 4 avril 1979.

Benazir Bhutto est emprisonnée puis exilée par le général Zia ul-Haq pendant 8 ans. Elle revient au Pakistan en 1986 et devient leader du Parti Populaire du Pakistan (People's Party, PPP).

Le 17 août 1988, Zia ul-Haq meurt dans un mystérieux accident d'avion.

En novembre 1988, le PPP remporte les élections législatives avec une faible majorité.

Le 1er décembre 1988, elle devient la première femme à occuper le poste de premier ministre provoquant la colère des milieux islamistes.

Le gouvernement de Benazir Bhutto est déposé en août 1990 par le président Ghulam Ishaq Khan sous l'accusation de corruption et d'abus de pouvoir. Lors des élections législatives de novembre 1990, l'Alliance Islamique Démocratique (AID) sort victorieuse, son leader Mian Nawaz Sharif devient le nouveau chef du gouvernement.

Benazir Bhutto revient au pouvoir en 1993, et doit faire face à la montée de l'islamisme.

Le 20 septembre 1996, Murtaza Bhutto, frère de Benazir Bhutto et leader du mouvement d'opposition "Shaheed", est abattu à Karachi.

En novembre 1996, son parti perd à nouveau les élections au profit de la Ligue musulmane. Accusée de corruption, elle est limogée par le président Farooq Leghari, qui la remplace par Nawaz Sharif, de la Ligue musulmane.

Le 15 avril 1999, un juge de Rawalpindi accuse Benazir Bhutto et son mari d'avoir détourné et placé en Suisse une somme de 8,5 millions de dollars. Il les condamne à 5 ans de prison et à une amende équivalente au montant détourné. Mais Bénazir Bhutto, en exil en Angleterre et aux Emirats arabes unis, nie tout acte de corruption.

Vendredi 23 août 2002 : Benazir Bhutto, qui souhaite poser sa candidature aux prochaines élections, ne pourra le faire d'une part parce qu'elle a été inculpée de corruption, d'autre part, suite aux amendements apportés à la constitution par le général Perwez Musharraf, il est interdit à un ex-premier ministre d'exercer à nouveau ses fonctions.

Lundi 31 août 2002 : Benazir Bhutto, en exil à Londres, ne pourra pas se présenter aux prochaines élections législatives du 10 octobre 2002. Elle a été condamnée par deux fois cette année pour ne pas s'être présentée au tribunal dans le cadre d'une affaire de corruption. Le président Musharraf avait au mois d'août signé plusieurs décrets qui interdisent notamment à toute personne, ayant été condamnée, de se présenter à des élections. Mme Bhutto a déclaré que si le président Musharraf prenait toutes ces mesures pour l'évincer du pouvoir, c'est parce qu'il craint sa popularité. Rappelons toutefois que les responsables électoraux ont accepté jeudi la candidature d'un autre ancien premier ministre, Nawaz Charif, lui aussi condamné pour corruption et déposé par le général Musharraf.

Lundi 2 septembre 2002 : La deuxième candidature de Bénazir Bhutto a été rejetée par la commission électorale aux motifs de ses condamnations pour corruption. L'ex-premier ministre, Nawaz Sharif, dont la candidature a été acceptée alors que lui aussi est condamné pour corruption, a annoncé qu'il retirait sa candidature en signe de solidarité avec Mme Bhutto mais également pour protester contre "des mesures illégales, inconstitutionnelles et contraires à l'éthique du régime militaire sous couvert d'un rétablissement de la démocratie".

Benazir Bhutto, qui dirige le principal parti d'opposition, le Parti du Peuple Pakistanais (PPP), a annoncé mardi 21 août 2007 qu'elle avait donné jusqu'à fin août au président Pervez Musharraf pour qu'il partage le pouvoir, lui affirmant son soutien devant le parlement pour un nouveau mandat, s'il renoncé à être chef des armées avant la fin de l'année, comme le stipule la Constitution. Pervez Musharraf et Mme Bhutto se sont rencontrés le 28 juillet 2007 à Abou Dhabi aux Emirats Arabes Unis. En échange, Benazir Bhutto obtiendrait un gel des charges de corruption lancées à son encontre et son retour d'exil.

L'ancienne première ministre a annoncé vendredi 14 septembre 2007 son retour au Pakistan le 18 octobre 2007, pour participer aux élections législatives. Benazir Bhutto avait révélé mercredi 29 août 2007 dans une interview à l'agence de presse américaine, Associated Press (AP), que le président Pervez Musharraf avait accepté de quitter ses fonctions de chef des armées dans le cadre d'un accord pour le partage du pouvoir.

En exil depuis 1999, l'ancienne première ministre Benazir Bhutto a annoncé samedi 7 octobre 2006 qu'elle souhaitait revenir dans son pays afin de présenter sa candidature aux prochaines élections prévues en 2007. Elle a indiqué que le "terrorisme s'enracinait au Pakistan" en raison du laxisme du président Pervez Musharraf de ne pas s'attaquer aux écoles coraniques "madrasas", "véritable terreau des terroristes".

Benazir Bhutto revient dans son pays le jeudi 18 octobre 2007 après 8 ans d'exil. Un attentat a été perpétré à Karachi dans le cortège qui l'escortait , faisant 140 morts et au moins 400 blessés selon un bilan encore provisoire. Le président Pervez Musharraf a annoncé que les autorités feraient tout pour retrouver et châtier les commanditaires de cet attentat terroriste. Benazir Bhutto a déclaré vendredi 19 octobre 2007 qu'elle restera malgré tout au Pakistan indiquant : "Je sais exactement qui veut me tuer. Ce sont les dignitaires de l'ancien régime du général Zia qui sont aujourd'hui derrière l'extrémisme et le fanatisme. Nous devons purger ces éléments encore présents dans nos services secrets. Bon nombre d'entre eux sont partis à la retraite puis ont été réembauchés. Ils ont aujourd'hui beaucoup de pouvoir. Pour eux, je représente un danger : si je ramène la démocratie dans le pays, ils perdront leur influence". La communauté internationale a condamné à l'unanimité cet attentat.

Benazir Bhutto, dans l'actualité de www.fil-info-france.com

ANNEE 2007 :


Vendredi
28 décembre 2007 N° 1854/23250

PAKISTAN : Benazir Bhutto, ancienne première ministre, et cheffe du principal parti d'opposition, Parti Populaire du Pakistan (People's Party, PPP), a été tuée jeudi 27 décembre 2007 dans un attentat suicide lors d'un rassemblement électoral à Rawalpindi, ville située à une trentaine de kilomètres au sud d'Islamabad. Un kamikaze a d'abord ouvert le feu, l'atteignant d'une balle au cou alors qu'elle saluait la foule depuis le toit ouvrant de sa voiture blindée, puis a actionné la bombe qu'il transportait. Cet attentat a fait également 16 morts et 56 blessés. Cet attentat intervient à 15 jours des élections législatives et provinciales qui doivent avoir lieu le 8 janvier 2008. Quelques heures après l'assassinat de Benazir Bhutto, des émeutes se sont déclarées dans la nuit de jeudi 27 à vendredi 28 décembre 2007 faisant 10 morts et une dizaine de blessés. La communauté internationale a unanimement condamné "cet acte odieux". Le président afghan, Hamid Karzaï, en visite officielle au Pakistan, où il a eu des entretiens avec Benazir Bhutto, a indiqué que son assassinat "est l'un des maillons de la chaîne des crimes perpétrés par les terroristes internationaux (... qui) constitue une violation grossière des normes du droit international". (Source Fil-info-France)


Samedi 29 décembre 2007 : L'ancienne première ministre, Benazir Bhutto, 54 ans, mère de 3 enfants, et cheffe du principal parti d'opposition, Parti Populaire du Pakistan (People's Party, PPP), a été tué jeudi 27 décembre 2007 dans un attentat suicide lors d'un rassemblement électoral à Rawalpindi, ville située à une trentaine de kilomètres au sud d'Islamabad, a été inhumée vendredi 28 décembre 2007 dans sa province natale de Sindh. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont assisté à ses obsèques. Des émeutes ont suivi l'annonce de sa mort faisant 32 morts selon un bilan officiel. Le président Pervez Musharraf a décrété un deuil de 3 jours. Le ministère de l'Intérieur a affirmé vendredi 28 décembre 2007 que Benazir Bhutto n'a pas été touchée par une balle, alors qu'elle saluait la foule par le toit ouvrant de son véhicule, et qu'elle s'était blessée à la tête en tentant de se protéger en heurtant le levier du toit ouvrant. Farooq Naik, proche collaborateur de Benazir Bhutto, a indiqué que la version avancée par les autorités pakistanaises ne sont qu'un "tas de mensonges".

Lundi 31 décembre 2007 : Bilawal Zardari (19 ans), fils de Benazir Bhutto, 54 ans, tuée jeudi 27 décembre 2007 dans un attentat à la sortie d'un meeting électoral, a été nommé président du Parti du Peuple Pakistanais (PPP) à la suite d'une réunion du comité exécutif du PPP. La Ligue Musulmane du Pakistan-Qaïd (PML-Q), qui soutient le président Pervez Musharraf, a annoncé qu'elle suspendait sa campagne électorale et demande un report "de 3 mois" des élections législatives prévues pour le 8 janvier 2008. ** Un porte-parole d'Al-Qaïda, cité par l'agence de presse Reuters, a démenti samedi 29 décembre 2007 toute implication du mouvement terroriste dans l'assassinat de l'ancienne première ministre pakistanaise Benazir Bhutto en rejetant la version officielle des événements. Plusieurs chaînes de télévision pakistanaises avaient annoncé Vendredi 28 décembre 2007 que le chef de guerre Moustafa Abou Al-Yazid avait revendiqué cet attentat au nom d'Al-Qaïda. ETATS-UNIS : La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a appelé samedi 296 décembre 2007 à une enquête internationale sur l'assassinat de l'ancienne première ministre pakistanaise Benazir Bhutto et s'est dit prête à accorder une nouvelle aide au Pakistan dans le cadre de la coopération avec les Etats-Unis dans la guerre contre le terrorisme, sous les conditions que ce pays entame une enquête sur l'assassinat de Benazir Bhutto.

ANNEE 2008 :

Mardi 1er janvier 2008 :
La Commission électorale a annoncé mardi 1er janvier 2008 que les élections législatives et provinciales prévues le 8 janvier 2008 au Pakistan seront reportées au mois de février, en raison de l'assassinat de l'ancienne première ministre, et cheffe de l'opposition, Benazir Bhutto, 54 ans, tuée jeudi 27 décembre 2007 dans un attentat à la sortie d'un meeting électoral. Les violences qui ont éclaté après cet attentat qui a coûté la vie à Benazir Bhutto ont fait au moins 58 morts.

Jeudi 3 janvier 2008 : Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, en visite de 2 jours au Pakistan, qui s'exprimait "au nom de la France, du président Sarkozy et des 27 membres de l’Union européenne, à la demande de la présidence slovène", a exprimé mercredi 2 janvier 2008 après un entretien avec le président Pervez Musharraf, "son indignation" après l'assassinat de l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto, déclarant : "Elle a été assassinée par un extrémisme, que nous sommes, la France et l'Union européenne, décidés à combattre". Bernard Kouchner s'est dit "favorable" à une enquête internationale sur la mort de la dirigeante de l'opposition, ajoutant que la France était disposée à envoyer ses enquêteurs au Pakistan "pour résoudre ce crime".

Vendredi 4 janvier 2008 : Le président Pervez Musharraf a indiqué, jeudi 3 décembre 2007, lors d'une conférence de presse qu'il "n'était pas pleinement satisfait" du déroulement de l'enquête sur l'assassinat de l'ancienne première ministre, et leader de l'opposition, Benazir Bhutto. Il a reconnu que "les services de voirie ont nettoyé les lieux du crime à grande eau juste après le meurtre de Mme Bhutto". Il a précisé : "Je suis sûr qu'ils n'ont pas fait cela avec l'intention de cacher des secrets ou que les services de renseignements ne leur ont pas ordonné de cacher des secrets". Les partis d'opposition accusent le président Pervez Musharraf "d'avoir du sang sur les mains" et exigent sa démission et l'ouverture d'une enquête internationale diligentée par l'ONU. ** Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki arrivera vendredi 4 janvier 2008 à Islamabad où il aura des entretiens avec le président pakistanais Pervez Musharraf.

Mercredi 9 janvier 2008 : Bilawal Bhutto Zardari, 19 ans, fils de l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto,cheffe du principal parti d'opposition, Parti Populaire du Pakistan (People's Party, PPP), tuée le 27 décembre 2007 dans un attentat suicide qui a fait également 32 morts et plus de 160 blessés, et en a blessé à Rawalpindi, à l'issue d'un rassemblement électoral, a demandé l'ouverture d'une enquête sous l'égide de l'ONU, affirmant qu'il "ne faisait pas confiance à l'enquête menée par le gouvernement pakistanais, avec l'appui de Scotland Yard". Etudiant à l'Université d'Oxford au Royaume-Uni, Bilawal Bhutto Zardari, a demandé à la presse "de respecter sa vie privée". Le fils de Benazir Bhutto avait été nommé le 31 décembre 2007, président du Parti du Peuple Pakistanais (PPP) à la suite d'une réunion du comité exécutif du PPP.

Lundi 14 janvier 2008 : Dans une interview publiée samedi 12 janvier 2008 sur le site Internet de l'hebdomadaire américain Newsweek, le président Pervez Musharraf s'est dit prêt "à exhumer" le corps de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto, assassinée le 27 décembre 2007 lors d'un attentat à Rawalpindi, à la sortie d'un meeting électoral, pour "mettre un terme à la polémique sur une éventuelle complicité du gouvernement dans sa mort et prouver "ainsi qu'elle n'a pas été tuée par une balle". La famille a refusé jusque là toute autopsie.

Mercredi 6 février 2008 : Le Parti du peuple Pakistanais (PPP, Pakistan Peoples Party) a rendu publique mardi 5 février 2008 le testament de l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto, assassinée le 27 décembre 2007 dans un attentat à Rawalpindi, une lettre manuscrite datée du 16 octobre 2007 par laquelle elle désigne son mari, Asif Ali Zardari, comme président du PPP. Ce dernier avait alors imposé son fils, Bilawal Bhutto, âgé de 19 ans, comme chef du parti.

Samedi 9 février 2008 : La police britannique, Scotland Yard, a remis son rapport d'enquête sur la mort de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto, tuée lors d'un attentat à Rawalpindi le 27 décembre 2007. Selon ce rapport, Benazir Bhutto n'a pas été tuée d'une balle dans la tête comme l'affirme son parti, Parti du Peuple Pakistanais (PPP, Pakistan Peoples Party, opposition), mais par un choc à la tête dû au souffle de l'explosion. Le PPP a immédiatement rejeté ces conclusions.

Lundi 3 mars 2008 : Le chef présumé d'Al-Qaïda au Pakistan, Baitullah Mehsud, a été officiellement accusé samedi 1er mars 2008 par le gouvernement pakistanais et la CIA (Central Intelligence Agency, service de renseignements américains), d'avoir organisé l'assassinat de l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto. Un mandat d'arrêt a été lancé contre lui.

Samedi 7 juin 2008 : Le Pakistan a demandé vendredi 6 juin 2008 à l'ONU d'ouvrir une enquête sur la mort de l'ancienne première ministre pakistanaise Benazir Bhutto, cheffe du principal parti d'opposition, Parti Populaire du Pakistan (People's Party, PPP), tuée jeudi 27 décembre 2007 dans un attentat suicide lors d'un rassemblement électoral à Rawalpindi.

Vendredi 11 juillet 2008 : L'ONU a annoncé jeudi 10 juillet 2008 être parvenu à "un accord de principe" avec les autorités pakistanaises, visant à former une commission d'enquête sur l'assassinat de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto le 27 décembre 2007 à Rawalpindi après un rassemblement électoral. Selon le communiqué de l'ONU, l'accord porte sur la nature, la composition et les modalités de financement de cette commission et garantit également un accès sans réserve à toute source d'information pertinente, ainsi que des éléments devant assurer "l'objectivité, l'impartialité et l'indépendance" de la commission.

Samedi 27 décembre 2008 : Commémoration samedi 27 décembre 2008 du premier anniversaire de l'assassinat de l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto. Une cérémonie se déroulera autour du mausolée de la famille Bhutto, dans le sud du pays en présence du président, Asif Ali Zardari, son mari, du premier ministre, Yousaf Raza Gilani, et de Bilawal Bhutto Zardari, le fils de Benazir Bhutto, co président du Parti du peuple pakistanais (PPP, au pouvoir). Benazir Bhutto, 54 ans, a été tuée dans un attentat suicide le 20 décembre 2007 lors d'un rassemblement électoral à Rawalpindi. Lire l'édition de Fil-info-France du 28 décembre 2007. 8 000 policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité durant le rassemblement. (Reproduction interdite) *

ANNEE 2009 :

Jeudi 2 juillet 2009 :
La commission indépendante chargée d'enquêter sur l'assassinat, le 27 décembre 2007 lors d'un rassemblement électoral à Rawalpindi, de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto, a commencé ses travaux mercredi 1er juillet 2009. La commission, mandatée par l'ONU pour 6 mois, sera dirigée par le représentant permanent du Chili, l'ambassadeur Heraldo Munoz, et composée de Marzuki Darusman de l'Indonésie et de Peter Fitzgerald de l'Irlande. La Commission effectuera "bientôt" sa première visite au Pakistan. "La date de cette visite n'a pas encore été finalisée", selon le communiqué de l'ONU. La commission remettra un rapport au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, dans les 6 mois du début de ses activités. Le Secrétaire général remettra, à son tour, son rapport au gouvernement du Pakistan et le soumettra au Conseil de sécurité pour information. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

ANNEE 2010 :

Mercredi 31 mars 2010 :
A la demande du président pakistanais, Asif Ali Zardari, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a accepté mardi 30 mars 2010 que la présentation des conclusions de la commission d'enquête internationale sur les faits et circonstances de l'assassinat de l'ancienne Premier ministre pakistanaise, Benazir Bhutto, et cheffe du Parti du Peuple Pakistanais (PPP, Pakistan Peoples Party, opposition), assassinée le 27 décembre 2007 au cours d'une réunion électorale à Rawalpindi, soit reportée au 15 avril 2010. La Commission d'enquête devait remettre son rapport à Ban Ki-Moon avant le 31 mars 2010. Asif Ali Zardari est le mari de Benazir Bhutto. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 16 avril 2010 : Dans un rapport rendu public jeudi 15 avril 2010, et transmis au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, la Commission d'enquête internationale sur les faits et circonstances de l'assassinat de l'ancienne première ministre pakistanaise Benazir Bhutto a estimé après plus de 9 mois d'enquête que "les autorités pakistanaises n'ont pas pris les mesures nécessaires pour répondre aux extraordinaires, urgentes et récentes menaces auxquelles elle faisait face". Le rapport de la Commission , dirigée par le représentant permanent du Chili, l'ambassadeur Heraldo Munoz, qui a débuté ses investigations, en juillet 2009 sur demande du gouvernement pakistanais, indique que "Mme Bhutto, assassinée le 27 décembre 2007 au cours d'une réunion électorale par un attentat suicide perpétré par un jeune homme de 15 ans, était menacée de mort par de nombreux groupes notamment "Al Qaida, les Taliban, les djihadistes locaux et potentiellement de la part d'éléments du pouvoir pakistanais". Le rapport indique que le gouvernement fédéral "pleinement informé des sérieuses menaces" n'a rien entrepris "pour les neutraliser ou garantir la sécurité proportionnée pour ce type de menace", surtout après une première tentative d'assassinat le 18 octobre 2007. La Commission ajoute que "l'enquête était sévèrement gênée par les agences de renseignements et d'autres responsables du gouvernement qui entravaient la recherche de la vérité" affirmant que "les services secrets pakistanais ont effectués des investigations parallèles qui n'étaient que partiellement partagées avec la police". Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a estimé que "le rapport de la Commission va contribuer à la lutte contre l'impunité et l'application de la loi au Pakistan". Il a conclu : "La responsabilité d'effectuer l'investigation criminelle, de trouver les auteurs et de les amener devant la justice restent la compétence des autorités pakistanaises". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mercredi 23 juin 2010 : Le ministre des Affaires étrangères, Shah Mahmood Gureshi, a présenté ses réserves dans une lettre de 36 page adressée mardi 22 juin 2010 au Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et qui porte sur "certaines parties" du rapport d'enquête de l'ONU sur l'assassinat de l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto, épouse du président actuel Asif Ali Zardari, en décembre 2007 lors d'un rassemblement électoral à Rawalpindi. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mardi 28 décembre 2010 : Commémoration du 3e anniversaire de l'assassinat de l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto : Commémoration à Garhi Khuda Bakhsh, dans le sud du Pakistan, du troisième anniversaire de l'assassinat, le 27 décembre 2007 à Rawalpindi lors d'un rassemblement électoral, de l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto, femme du président Asif Ali Zardari qui a rassemblé plus de 100 000 personnes. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

ANNEE 2011 :

Lundi 14 février 2011 : Mandat d'arrêt international contre l'ancien président, le général Pervez Musharraf, en exil à Londres : Un mandat d'arrêt international a été lancé samedi 12 février 2011 à l'encontre de l'ancien président, le général Pervez Musharraf, en exile à Londres depuis 2008, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat le 27 décembre 2007, lors d'un meeting politique à Rawalpindi, de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto. Pervez Musharraf doit comparaître le samedi 19 février 2011, a affirmé le procureur. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France



Plus de liens :

Le Pakistan
Le site officiel de Benazir Bhutto
Le président du Pakistan, Pervez Musharraf
Le Site officiel de la Présidence du Pakistan
Tous les présidents du Pakistan
Tous les premiers ministres du Pakistan

 
 
 


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