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ETATS-UNIS,
FIL-INFO-ETATS-UNIS ©, 2003, ARCHIVES, JUILLET 2003



Mardi 1er juillet 2003 : ONU : Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan a exprimé lundi "sa profonde gratitude" à Hans Blix, 75 ans, chef des inspecteurs de l'ONU chargé du désarmement en Irak, qui a quitté lundi ses fonctions. Dans une lettre rendue publique lundi par l'ONU, Kofi Annan a déclaré : "Peu de responsables de l'ONU ont le calme, la dignité et le professionnalisme que vous avez montrés sous une pression et une attention sans précédent au cours des derniers mois. Votre intégrité inébranlable, votre objectivité et jugement ont été un atout pour l'Organisation et la communauté internationale dans son ensemble". M. Blix sera remplacé dès le 1er juillet par son adjoint, Demetrius Perricos, à la présidence de la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations Unies (CCVINU). ** L'ancien président de Vivendi Universal, Jean-Marie Messier, s'est vu attribuer vendredi par la justice américaine, au titre d'indemnités de départ de son poste de P-dg, la somme de 20,55 millions d'euros. Le tribunal arbitral constitué à New York sous l'égide de l'American Arbitration Association a rejeté la demande de Vivendi Universal d'annuler le contrat américain dit de cessation d'activités (Termination Agreement) de Jean-Marie Messier signé le 1er juillet 2002, soit 2 jours avant son départ. Rappelons que cette même année, celui que l'on surnomme "J2M" a reçu un salaire brut de 5,6 millions d'euros, avantages en nature inclus. L'actuel P-dg de Vivendi Universal, Jean-René Fourtou, a estimé la décision du tribunal "scandaleuse et indécente" précisant que "ce contrat n'a jamais été approuvé par le conseil d'administration de Vivendi Universal"

Mercredi 2 juillet 2003 : Alors même que devant le Conseil de Sécurité de l'ONU, le secrétaire général, Kofi Annan exhortait les états membres à voter l'envoi d'une force d'interposition au Libéria, placée sous commandement américain, de hauts responsables américains discutaient "activement de la meilleure façon de soutenir les efforts internationaux pour aider le Liberia à retrouver la paix et l'Etat de droit" selon les termes du secrétaire d'état Colin Powell. ** Washington a annoncé qu'elle allait suspendre son aide militaire à 35 pays qui ont refusé de signer avec les Etats-Unis des accords bilatéraux de non-extradition des ressortissants américains qui seraient inculpés devant la Cour Pénale Internationale (CPI). A ce jour, sur 90 pays qui ont adhéré à la CPI, 40 ont signé un accord avec les Etats-Unis. Certains pays européens, comme les pays baltes, la Bulgarie, la Slovaquie ou la Slovénie, qui devaient faire leur entrée dans l'OTAN, sont concernés par cette mesure ainsi que le Brésil, la République Centrafricaine, le Costa Rica, le Mali, le Niger, le Pérou, la Serbie-Monténegro, l'Afrique du sud, le Venezuela ou la Zambie.

Jeudi 3 juillet 2003 : Après la recrudescence des attaques mortelles contre les soldats américains stationnés en Irak, le président Bush a promis mercredi : "Quiconque tentera de faire du mal aux forces américaines sera retrouvé et traduit en justice. Certains pensent qu'en nous attaquant, ils nous pousseront à partir prématurement. Si c'est le cas, ils n'ont rien compris". ** Un homme de 31 ans, condamné à mort pour avoir tué d'une balle dans la tête 4 personnes en 1994, a été exécuté mercredi dans l'Oklahoma par injection lethale. C'est le 10ème condamné à mort à être exécuté depuis le début de l'année et le 64ème depuis la réinstauration de la peine de mort dans cet état en 1990.

Vendredi 4 juillet 2003 : Selon la presse, Washington serait sur le point d'envoyer entre 500 et 2000 soldats au Libéria. Aucune annonce officielle n'a encore été effectuée.

Lundi 7 juillet 2003 : Dans l'état de l'Oklahoma, un homme de 35 ans, John Marquez, a été condamné à la prison à perpétuité pour avoir craché sur un policier alors que ce dernier l'arrêtait pour violences conjugales. Les jurés n'ont pas suivi le ministère public qui réclamait 25 ans de prison pour ce multi-récidiviste condamné pour viols, violences conjugales et cambriolages. La peine, considérée comme très lourde eu égard à la faute commise, a été possible en vertue d'une loi adoptée en 1996 par cet état, qui qualifie de "crime le fait de projeter tout fluide corporel sur un représentant de l'ordre" pour "éviter que les policiers ne soient contaminés par des personnes séropositives ou souffrant de maladies contagieuses."

Mardi 8 juillet 2003 : Le président Bush a quitté Washington lundi pour une tournée de 5 jours en Afrique qui le conduira au Sénégal, en Afrique du Sud, au Botswana, en Ouganda et au Nigeria. Le président Bush a dit souhaiter un nouvel élan dans les relations africano-américaines se disant prêt à relancer les programmes de lutte contre le sida, le terrorisme et promouvoir le développement et la coopération. Rappelons toutefois que le Congrès entend faire des coupes de 1,7 milliards de dollars dans le budget que le président Bush souhaite allouer aux pays africains. De nombreuses ONG accusent le président Bush de "convoiter le pétrole africain" sans projet de lutte contre la pauvreté et notamment l'effacement de la dette et soulignent que l'aide de 15 milliards de dollars pour la lutte contre le sida promise à l'Afrique n'a toujours pas été versée par le Congrès. De nombreux observateurs ont par ailleurs laissé entendre que cette visite s'inscrit plus dans un but "stratégique" de campagne électorale, le président Bush voulant "courtiser" l'électorat noir américain qui représente 12 % de la population.

Jeudi 10 juillet 2003 : Des centaines d'Iraniens ont manifesté mercredi devant le Congrès à Washington pour commémorer l'anniversaire des manifestations étudiantes du 9 juillet 1999 avec des slogans hostiles au régime de Téhéran. ** Selon un haut responsable parlant sous couvert de l'anonymat, "Washington estime qu'il est "inutile de discuter avec le président tchétchène Aslan Maskhadov en raison de ses liens avec les radicaux comme le chef de guerre Chamil Bassaïev, soupçonné d'être à l'origine d'attentats-suicide. Le seul processus politique possible est une nouvelle constitution et des élections".

Vendredi 11 juillet 2003 :
Le chef du gouvernement espagnol José-Maria Aznar effectue depuis jeudi une visite dans 3 états à forte majorité hispanophone (1ère minorité aux Etats-Unis devant les Noirs Américains avec 39 millions de personnes soit 13 % de la population totale), la Californie, le Texas et le Nouveau-Mexique pour y relancer les relations économiques, politiques et culturelles entre les deux pays. C'est la première fois qu'un chef de gouvernement espagnol effectue une telle visite. Dans les 4 plus grands états américains, la population hispanophone atteint 32,4 % en Californie, 32 % au Texas, 16,8 % en Floride, 15 % à New York. Au Nouveau-Mexique, elle atteint plus de 42 % de la population totale. ** Selon le Bureau de l'Immigration et des Douanes (BICE) de Washington, 18 sociétés américaines sont soupçonnées d'avoir vendu à l'Iran, par l'intermédiaire d'une société écran basée à Londres, des composants militaires sensibles . Rappelons que les Etats-Unis ont décrété un embargo économique sur l'Iran, pays faisant partie de "l'axe du mal", selon George Bush (NDLR. soutien à des mouvements terroristes), qui interdit aux entreprises américaines de commercer avec l'Iran et réciproquement.

Samedi 12 juillet 2003 : Au cours d'une interview au New York Times, les présidents de deux états les plus pauvres d'Afrique, le Mali et le Burkina Faso, ont demandé aux Etats-Unis d'appliquer à l'Afrique leurs propres principes sur l'économie de marché en arrêtant de subventionner l'industrie du coton américain. Amadou Toumani Touré (Mali) et Blaise Campaoré (Burkina Faso) estiment que les 3 milliards de dollars par an de subventions versées aux producteurs de coton américains mettent en péril l'industrie cotonière de plusieurs pays d'Afrique où le coton représente 40 % des revenus d'exportation.

Mardi 15 juillet 2003 : Le secrétaire général de l'ONU a rencontré lundi à Washington le président Bush, plusieurs hauts responsables américains et des membres du Congrès. Il a exhorté le président George W Bush à envoyer au plus vite des troupes au Libéria. Le président Bush n'a pas encore donné sa réponse sur cette demande, l'équipe d'experts militaires sur place depuis lundi dernier n'ayant pas encore transmis son rapport. Le président libérien Charles Taylor avait annoncé qu'il ne quittera le pays que lorsqu'une force d'interposition, menée par les Américains, aura été mise en place au Libéria.

Mercredi 16 juillet : Scott Ritter, ex-inspecteur chargé de la première mission de désarmement en Irak, a une nouvelle fois accusé le président Bush et Ronald Rumsfeld, secrétaire d'état à la défense, d'avoir menti. Les deux hommes avaient en effet soutenu que Saddam Hussein disposait d'armes de destruction massive. Or selon Scott Ritter, la CIA savait pertinemment qu'il n'y en avait pas. Il a accusé également les journalistes de ne pas avoir vérifié les informations qu'on leur communiquait et sans interroger sur le fond l'administration Bush. Plus de détails : le livre de Scott Ritter : Guerre à l'Irak ** Washington a annoncé la levée des restrictions de voyage pour ses ressortissants en Irak imposées depuis février 1991 (date de la guerre du Golfe) estimant que cette mesure ne se justifiait plus en raison de la chute du régime de Saddam Hussein. Le Département d'état a toutefois appelé les Américains à réserver leur voyage dans un cadre relevant d'activités professionnelles essentielles en raison de l'insécurité intérieure en Irak.

Vendredi 18 juillet 2003 : Le premier ministre britannique, Tony Blair, est arrivé jeudi à Washington. Il s'est exprimé, rare privilège, après Winston Churchill et Margaret Thatcher, devant le Congrès où il a justifié l'intervention militaire contre l'Irak déclarant : "Si nous nous trompons (sur les armes de destruction massive), nous aurons détruit une menace qui est au moins responsable d'un carnage inhumain et de souffrances. C'est quelque chose, j'en suis sûr, que l'histoire pardonnera." Le processus de paix au Proche-Orient, la lutte contre le terrorisme, la pauvreté, la maladie et la famine en Afrique ont été les principaux points abordés par Tony Blair. ** La Maison Blanche a annoncé officiellement la visite le 25 juillet prochain du premier ministre palestinien, Mahmoud Abbas, dont ce sera le premier voyage aux Etats-Unis depuis sa nomination, suivie le 29 juillet par celle du premier ministre israélien Ariel Sharon, qui rencontrera pour la 8ème fois le président Bush. Les discussions porteront essentiellement sur l'application de la feuille de route qui prévoit la création d'un Etat palestinien indépendant et souverain d'ici à 2005, le gel de la colonisation des territoires palestiniens et la libération de tous les prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Samedi 19 juillet 2003 : Les services de renseignements ont authentifié la voix de la cassette diffusée jeudi par la télévision Al-Arabiya comme étant "probablement celle de Saddam Hussein, mais l'authenticité n'est pas fiable à 100 % la cassette étant de mauvaise qualité". Elle aurait été enregistrée il y a quelques jours. ** Après la visite jeudi du premier ministre britannique Tony Blair, la Maison Blanche a annoncé que les ressortissants britanniques et australiens détenus à la base militaire de Guantanamo à Cuba ne seront pas jugés par un tribunal militaire spécial. Début juillet Washington avait annoncé que 6 prisonniers présumés membres d'Al-Qaïda, dont 2 Britanniques et 1 Australien, allaient comparaître devant un tribunal militaire d'exception. Environ 650 Talibans ou membres présumés d'Al-Qaïda, de plus de 40 nationalités, sont détenus à Guantanamo, certains depuis plus de 18 mois. ** Le département d'Etat a indiqué jeudi que les Etats-Unis et la Zambie ont signé, le 1er juillet, un accord de non extradition mutuelle de leurs ressortissants vers la Cour Pénale Internationale alors que Washington venait d'annoncer la suspension de son aide militaire à 35 pays dont la Zambie qui avaient refusé la signature d'un tel accord. ** La Maison-Blanche a annoncé que le déficit public allait atteindre cette année un chiffre sans précédent avec 455 milliards de dollars pour 2003 et 475 milliards de dollars pour 2004. Selon Washington, la récession économique, les baisses d'impôts promises par le président Bush, le coût de la guerre en Irak et le programme de lutte contre le terrorisme sont responsables de ce chiffre record.

Lundi 21 juillet 2003 : Amnesty International a publié vendredi un rapport sur l’adhésion générale à l’interdiction de la peine de mort à l’encontre de mineurs (toute personne âgée de moins de dix-huit ans au moment des faits). Selon ce rapport,  "les deux tiers des exécutions de mineurs recensées au cours des dix dernières années ont eu lieu aux Etats-Unis ; parmi celles-ci, on en compte 4 au cours des 18 derniers mois. Les Etats-Unis sont maintenant le seul pays à continuer de pratiquer ouvertement de telles exécutions dans le cadre d’un système de justice pénale ordinaire." Amnesty a recensé 22 588 exécutions dans 70 pays entre 1994 et 2002. 19 d’entre elles ont concerné des mineurs, mis à mort dans 5 pays. 12 de ces homicides (exécutions de mineurs), illégaux au regard du droit international, ont eu lieu aux Etats-Unis. Des pays, comme la République Démocratique du Congo, l'Iran ou encore le Pakistan interdisent l'exécution des mineurs. Sur 192 pays qui ont ratifié la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, aucun pays n'a émis de réserves. Seuls les Etats-Unis ont émis une réserve lorsqu’ils ont ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques en 1992 provoquant l'indignation et la condamnation de la communauté internationale.

Mardi 22 juillet 2003 : Au cours d'une séance publique, le Conseil de Sécurité de l'ONU doit faire le point sur la situation en Irak. Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, doit présenter un premier rapport sur l'Irak d'après-guerre, qui selon un diplomate, qui a gardé l'anonymat, est "une mise en garde polie mais ferme aux occupants américano-britanniques". Dans ce rapport, Kofi Annan demande un transfert rapide de la souveraineté de l'Irak aux Irakiens, s'inquiète du manque de sécurité (précisant que le rétablissement de l'ordre incombe aux forces d'occupation) et refuse tout envoi d'une quelconque force de police internationale comme demandée par Washington qui pense que cette solution "pourrait soulager les soldats américains". Il appelle au respect du droit humanitaire internationale et à la fin de l'occupation militaire. Le représentant spécial de l'ONU en Irak, Sergio Vieira de Mello, va s'exprimer devant le Conseil de Sécurité de même que 3 membres du Conseil de gouvernement intérimaire irakien. ** Le président Bush a reçu lundi soir dans son ranch de Crawford au Texas le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi. Un traitement de faveur réservé aux personnalités qui ont soutenu la position américaine d'intervention militaire en Irak. Au cours d'une conférence de presse, le président Bush s'est dit préoccupé par la situation au Libéria, et a refusé l'envoi de troupes américaines supplémentaires ajoutant que les Etats-Unis "travaillaient avec les Nations-Unies pour mettre en place les politiques nécessaires au rétablissement du cessez-le-feu". Il a une nouvelle fois accusé l'Iran et la Syrie "d'abriter des terroristes et de nuire ainsi au processus de paix au Proche-Orient."

Mercredi 23 juillet 2003 : Une jeune femme qui protestait mardi à la tribune des Nations-Unies à New York contre la présence de membres du Conseil de gouvernement intérimaire irakien estimant que "le conseil (de gouvernement) ne représente que les occupants" et "n'a aucune légitimité", a été expulsée manu militari. Le Conseil de Sécurité de l'ONU discute, en séance publique, de la situation de l'Irak après-guerre (voir notre édition de mardi). Il n'a pas autorisé les 3 membres du conseil de gouvernement intérimaire à occuper le siège réservé à l'Irak.

Jeudi 24 juillet 2003 : Un tireur a ouvert le feu sur les membres du Conseil municipal qui se réunissait mercredi à l'hôtel de ville de New York faisant 2 morts. Selon le maire de New York, Michael Bloomberg, " il ne s'agit pas de terrorisme, mais d'un acte isolé."

Vendredi 25 juillet 2003 : Lors d'un discours à Dearborn, dans l'état du Michigan, le président Bush a déclaré, jeudi, "Justice a été faite à deux des sbires de Saddam Hussein. Ils ont été trouvés et leurs violentes carrières ont justement pris fin" en affirmant que les deux hommes "étaient responsables de tortures, mutilations et meurtres sur des centaines et des centaines de personnes". ** Le premier ministre palestinien Mahmoud Abbas doit rencontrer vendredi le président Bush. Il devrait lui demander de faire pression sur Israël pour arrêter la construction de la "clôture de sécurité" qui doit séparer la Cisjordanie de l'état hébreu, mur de quelque 8 mètres de hauteur et de 350 km de longueur. Selon Mahmoud Abbas, ce mur affecte quelque 210 000 personnes qui se sentent "emprisonnés" et à qui on a pris près de 20 % de leurs terres. Les discussions devraient également porter sur la fin de l'assignation à résidence du président Yasser Arafat, confiné dans ses bureaux de Ramallah depuis décembre 2001 par l'armée israélienne. Mahmoud Abbas réclame une totale liberté de mouvement pour le président palestinien élu démocratiquement.

Mardi 29 juillet 2003 : Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, qui s'exprimait lundi devant la presse, a demandé aux rebelles du LURD qui ont repris leur offensive sur la capitale Monrovia, de respecter le cessez-le-feu signé à Accra, au Ghana, soulignant : "Par leur comportement criminel, ils se disqualifient eux-mêmes de tout rôle dans la gestion future de leur pays" et rappelle que "ceux qui poursuivent les combats au Libéria et qui utilisent des moyens entraînant des souffrances aussi vives dans la population civile, seront tenus individuellement responsables des crimes de guerre qu'ils commettent."

Mercredi 30 juillet 2003 : Le président George W Bush a reçu mardi le premier ministre israélien, Ariel Sharon, qui a annoncé la libération prochaine d'environ 500 prisonniers palestiniens. Le mur "clôture de sécurité" qui se construit entre la Cisjordanie et Israël a été le principal point abordé par les deux hommes. Ariel Sharon a indiqué au président Bush que la construction du mur "était défensive et non politique" et qu'elle continuera. Le président Bush avait qualifié de "problème" la construction de ce mur. Le coût de cette "clôture de sécurité" est estimé à 1 million de dollars au km, 2 pour certains. Plus de 340 km sont prévus. ** Le président Bush a également rencontré le ministre des affaires étrangères saoudien, le prince Saoud al Fayçal qui a fait part de son irritation suite à la publication, jeudi, du rapport de la commission d'enquête du Congrès sur les circonstances des attentats du 11 septembre 2001. Washington accuse en effet l'Arabie Saoudite d'être impliquée dans ces attentats en finançant les groupes terroristes. Notons que dans ce rapport de près de 900 pages, qui met en évidence les nombreuses carences des services de renseignements (CIA et FBI), les 28 pages faisant état du rôle de l'Arabie Saoudite ont été laissées blanches, le président Bush s'étant opposé à sa publication "pour des raisons de sécurité nationale". Le prince Saoud al-Fayçal a déclaré que son pays "était victime et non complice du terrorisme" et demande la publication de la partie censurée.

Jeudi 31 juillet 2003 : Dans une lettre adressée au Conseil de Sécurité de l'ONU, le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a indiqué qu'il ne souhaitait pas que "Carla Del Ponte soit reconduite à son poste de procureure du Tribunal Pénal International pour le Rwanda. Elle avait été nommée le 15 septembre 1999 pour un double mandat de procureure au Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) et au Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie. Il a indiqué qu'il souhaitait que ces deux postes soient confiés à deux personnalités différentes. ** 3 religieuses dominicaines ont été condamnées à 2 ans de prison ferme pour "sabotage et obstruction à la défense nationale". Ces 3 religieuses, de plus de 60 ans, avaient pénétré par effraction, le 6 octobre 2002 (début de la crise irakienne) sur un site militaire du Colorado, au cours d'une manifestation pacifiste et ont dessiné une croix avec leur propre sang sur les silos qui protègent les missiles nucléaires. La communauté dominicaine dénonce cette "sentence politique et soutient cette non violence active.


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