FRANCE, FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, LUNDI 16 AOUT 2004



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Fil info France - Lundi 16 août 2004


Le Président de la République Jacques Chirac accompagné de son épouse Bernadette Chirac à bord du porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle, lors d'une parade maritime et aérienne en rade de Toulon, a rendu hommage aux "forces de la liberté" qui ont participé, il y a 60 ans, au Débarquement de Provence du 15 août 1944, en présence de 16 chefs d'Etat et de gouvernement africains.

Le Pape Jean Paul II lors de son pélerinage à Lourdes (Hautes-Pyrénées) a demandé aux femmes, "les sentinelles de l'invisible", d'agir pour préserver la société des tentations du "matérialisme" et de la "sécularisation". Le Saint Père qui a rencontré le Président de la République, Jacques Chirac, a regagné le Vatican, éprouvé par la chaleur et la maladie.

Le groupe pharmaceutique Sanofi-Synthélabo a confirmé la réussite de son offre publique sur son concurrent franco-allemand Aventis, dont il détient désormais 95,47 % du capital, devenant ainsi le numéro 3 mondial des laboratoires.

La compagnie charter jordanienne Jordan Aviation qui a été interdite de vol "depuis et vers le territoire français" en date du 13 août 2004 pour "raisons de sécurité" par la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) "réfute ces accusations". Jordan Aviation est en possession de 6 avions airbus A 310, A320 et boeing 737-300, tous datant de moins de 10 ans. La DGAC aurait reçu, selon le journal local jordanien Times, une information en provenance d'un bureau italien chargé des estimations de sécurité du programme de l'aviation étrangère, indiquant que "des contrôles de sécurité effectués sur des appareils de la compagnie Jordan Aviation ont mis en évidence des lacunes importantes en termes de sécurité". Mais selon Jordan Aviation qui négocie avec les autorités françaises, il s'agirait seulement "d'un problème de document".


La Direction générale de la santé (DGS) recommande aux voyageurs, lors de leur séjour au Vietnam et dans les autres pays d'Asie du Sud-Est, d'éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c'est-à-dire de ne pas se rendre dans les élevages, ni sur les marchés aux volailles et aux oiseaux en raison d'une nouvelle menace de grippe aviaire transmissible à l'homme.

Le "Collectif des faucheurs volontaires d'OGM" (organismes génétiquement modifiés) s'est réuni au lieu-dit Grantarvilliers, à quelques kilomètres au sud de Pithiviers (Loiret) en présence d'élus Verts dont Yves Contassot, adjoint au maire de Paris chargé de l'Environnement, et Francine Bavay, vice-présidente du Conseil régional d'Ile-de-France. Des gendarmes étaient présents et ont notamment relevé les numéros d'immatriculation de plusieurs véhicules de militants afin de les identifier. La Confédération paysanne a apporté son soutien à 200 militants qui ont opéré à mains nues pour éviter tout risque de dérapage en cas d'affrontements avec les forces de l'ordre. Et, selon plusieurs témoins l'opération a donné lieu à une bousculade, la parcelle étant protégée par un escadron de gendarmerie, qui n'a pas pu contenir les manifestants. Le Parti Socialiste condamne cette "action non violente et de désobéissance civile".

ANTISEMITISME : La préfecture de police de Paris a révélé qu'une inscription "mort aux Juifs" et une croix gammée ont été dessinées sur un muret du parvis de la cathédrale Notre-Dame. 3 pierres y ont également été descellées et laissées sur place. 2 membres importants de la communauté juive, la plus importante d'Europe, ont réagi immédiatement. Bertrand Delanoë, maire socialiste de Paris, qui a fait part de sa "tristesse" et de son "dégoût", espérant "vivement que les auteurs de cette nouvelle insulte aux valeurs de notre civilisation seront rapidement identifiés et sévèrement sanctionnés". Et, l'académicien Jean-Marie Lustiger, cardinal-archevêque de Paris, dont la mère juive est décédée à Auschwitz, a estimé "qu'il ne faut pas entrer dans le piège de la médiatisation" s'inquiétant que "si avec une campagne de graffiti on peut subvertir une paix civile, c'est que la paix civile est fragile".

Selon la radio RTL, un homme d'une trentaine d'années au chômage s'est rendu à la police dans la nuit de samedi à dimanche à Paris pour avouer la profanation du cimetière juif de Lyon la semaine dernière et une agression à la hâchette contre un homme d'origine maghrébine à Villeurbanne (Rhône). Les "motivations de "Phineas", nom emprunté au justicier biblique qui pourfendait ceux qui incitaient le peuple juif à la débauche, seraient doubles et complémentaires. D'une part liées au fait qu'il estime que les mouvements d'extrême droite français sont trop timorés et, d'autre part, justifiées par le besoin d'agir en passant à l'acte, conformément à un rite initiatique adopté depuis une trentaine d'années aux Etats-Unis par une société secrète au discours ultra raciste (ordre d'inspiration maçonnique), les "prêtres de Phinéas", groupuscule néo-nazi prônant la pureté de la race aryenne, prévoyant que les membres commettent (donne un gage) le "Phineas act", sous forme d'agression violente raciste ou antisémite. Cet homme, en commettant les 2, a donné le premier signal homophobe de ce type en France.



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