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Pakistan,
FIL-INFO-PAKISTAN ©, 2007, ARCHIVES, OCTOBRE, 2007



Lundi 1er octobre 2007 : Les forces de l'ordre ont réprimé samedi 29 septembre 2007 à Islamabad à coups de bâton et de gaz lacrymogène une manifestation de membres de l'opposition et des avocats qui entendaient protester contre les rejets de leur recours intentés après la candidature du président Pervez Musharraf à un nouveau mandat et jugeant anticonstitutionnel le fait d'assumer à la fois les postes de chef d'Etat et de chef de l'armée.

Mardi 2 octobre 2007 : La Cour suprême a ordonné lundi 1er octobre 2007 la suspension de 2 chefs de la police et un responsable de la ville d'Islamabad, à la suite de la répression par les forces de l'ordre samedi 29 septembre 2007 à Islamabad à coups de bâton et de gaz lacrymogène d'une manifestation de membres de l'opposition et des avocats qui entendaient protester contre les rejets de leur recours intentés après la candidature du président Pervez Musharraf à un nouveau mandat et jugeant anticonstitutionnel le fait d'assumer à la fois les postes de chef d'Etat et de chef de l'armée. ** Un kamikaze s'est fait exploser avec la bombe qu'il transportait lundi 1er octobre 2007 contre un poste de contrôle routier dans la ville de Banu, le nord-ouest du Pakistan, faisant 16 morts et une vingtaine de blessés.

Mercredi 3 octobre 2007 : A 4 jours de l'élection présidentielle, le 6 octobre 2007, le président Pervez Musharraf a annoncé que les accusations de corruption lancées contre l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto, allaient être retirées, dans le cadre d'un futur accord de partage de pouvoir conclu entre Pervez Musharraf et l'ancienne première ministre. ** Le président pakistanais a par ailleurs annoncé avoir nommé à la tête de l'armée, un de ses fidèles, ancien chef des services de renseignements militaires, le général, Ashfaq Parvez Kayani, dès que le poste sera vacant. Pervez Musharraf avait annoncé lundi 17 septembre 2007 dans un communiqué qu'il serait prêt à renoncer à ses fonctions de chef des armées s'il est réélu pour un second mandat en octobre 2007. ** 85 députés, soit un quart de l’Assemblée nationale, ont démissionné collectivement pour protester contre la candidature du chef de l'Etat, Pervez Musharraf, au scrutin du 6 octobre 2007.

Jeudi 4 octobre 2007 : Après l'assaut de la Mosquée rouge d'Islamabad, les 10 et 11 juillet 2007, où s'étaient retranchés des étudiants islamistes qui refusaient de se rendre, assaut qui avait fait 82 morts (73 islamistes et 9 soldats), le ministère de l'Intérieur a annoncé la réouverture de la Mosquée mercredi 3 octobre 2007.

Samedi 6 octobre 2007 : La cour suprême autorise la tenue de l'élection présidentielle du samedi 6 octobre 2007 mais interdit la proclamation du vainqueur avant qu'elle n'ait validé les recours de l'opposition visant à faire invalider la candidature du président Pervez Musharraf, soit le 17 octobre 2007. Pervez Musharraf, qui est arrivé au pouvoir le 12 octobre 1999 après un coup d'Etat sans effusion de sang, et malgré ses promesses d'abandonner ses responsabilités militaires avant la fin de 2004, est assuré de la victoire, le scrutin se déroulant au suffrage indirect du parlement et des assemblées provinciales qui lui sont largement favorables. ** Pervez Musharraf a signé vendredi 5 octobre 2007 "un décret de réconciliation" qui ouvre la voie à un accord de partage du pouvoir avec l'ancienne Première ministre en exil, Benazir Bhutto.

Lundi 8 octobre 2007 : Le président Pervez Musharraf a remporté l'élection présidentielle qui s'est tenue samedi 6 octobre 2007 au suffrage indirect du parlement et des assemblées provinciales, qui lui sont favorables. Les résultats ne seront annoncés officiellement qu'après que la Cour suprême ait validé les recours de l'opposition visant à faire invalider la candidature du président pakistanais, soit le 17 octobre 2007.

Mardi 9 octobre 2007 : Le président Pervez Musharraf, réélu président lors de l'élection du samedi 6 octobre 2007, mais dont les résultats ne seront communiqués qu'après l'examen par la Cour suprême des recours de l'opposition, le 17 octobre 2007, a nommé l’ancien chef des services secrets Ashfaq Kiyani pour lui succéder à la tête de l’armée. Pervez Musharraf s’est rendu lundi 8 octobre 2007 au Cachemire pour commémorer le séisme qui a tué 73 000 personnes le 8 octobre 2005. Les habitants de la région ont affirmé "avoir été oublié". 2 ans après le séisme, la reconstruction de l'école et des hôpitaux n'a toujours pas commencé.

Mercredi 10 octobre 2007 : Les combats qui opposent depuis dimanche 7 octobre 2007 dans le district du Waziristan du Nord, zones tribales du nord-ouest du pays, des combattants islamistes aux troupes gouvernementales, ont fait plus de 250 morts en 3 jours, dont 50 soldats.

Jeudi 11 octobre 2007 : Le Premier ministre Shaukat Aziz a annoncé mercredi 10 octobre 2007 que les élections législatives et provinciales auront lieu dans la première moitié du mois de janvier 2008, conformément à la Constitution qui prévoit que dès que le Parlement et les assemblées provinciales achèveront leurs législatures le 15 novembre 2007, les élections auront lieu 60 jours après. Selon des sources proches de la présidence, le président Pervez Musharraf, qui a remporté l'élection présidentielle du samedi 6 octobre 2007 mais dont les résultats officiels ne seront proclamés que le 17, après l'examen des recours de l'opposition par la Cour suprême de la validité de la candidature de Pervez Musharraf, pourrait décrété la loi martiale si la Cour suprême rejetait sa victoire. Rappelons que Pervez Musharraf est arrivé au pouvoir par un coup d'Etat sans effusion de sang le 12 octobre 1999.

Samedi 13 octobre 2007 : La Cour suprême s'est dite compétente vendredi 12 octobre 2007 pour examiner, dans un délai de 3 semaines, 5 recours déposés contre un décret présidentiel "de réconciliation" signé le 5 octobre 2007 par le président Pervez Musharraf qui amnistie un certain nombre de personnalités politiques, dont l'ancienne Première ministre, Benazir Bhutto, accusée de corruption, qui a conclu avec le président, un accord de partage du pouvoir.

Jeudi 18 octobre 2007 : Benazir Bhutto, 54 ans, première femme à occuper le poste de Premier ministre dans ce pays musulman, en exil depuis 8 ans, rentre au Pakistan jeudi 18 octobre 2007. Elle est attendue à Karachi où près de 10 000 policiers ont été déployés dans la crainte d'attentats terroristes. Pervez Musharraf avait signé vendredi 5 octobre 2007 "un décret de réconciliation" qui amnistie un certain nombre de personnalités politiques, dont l'ancienne première ministre, Benazir Bhutto, accusée de corruption, et qui ouvre la voie à un accord de partage du pouvoir avec elle. La Cour suprême s'est dite compétente vendredi 12 octobre 2007 pour examiner, dans un délai de 3 semaines, 5 recours déposés contre ce décret présidentiel "de réconciliation".

Vendredi 19 octobre 2007 : Alors que Benazir Bhutto, 54 ans, première femme à occuper le poste de Premier ministre dans ce pays musulman, rentrait dans son pays après 8 ans d'exil, accueillie pour près de 250 000 personnes, un attentat à la voiture piégée a été perpétré jeudi 18 octobre 2007 à Karachi dans le cortège qui l'escortait faisant au moins 100 morts et une centaine de blessés selon un bilan encore provisoire.

Samedi 20 octobre 2007 : L'attentat, perpétré jeudi 18 octobre 2007 à Karachi dans le cortège qui escortait Benazir Bhutto, 54 ans, première femme à occuper le poste de Premier ministre dans ce pays musulman, qui rentrait dans son pays après 8 ans d'exil, a fait 140 morts et au moins 400 blessés selon un bilan encore provisoire. Le président Pervez Musharraf a annoncé que les autorités feraient tout pour retrouver et châtier les commanditaires de cet attentat terroriste. Benazir Bhutto a déclaré vendredi 19 octobre 2007 qu'elle restera malgré tout au Pakistan indiquant : "Je sais exactement qui veut me tuer. Ce sont les dignitaires de l'ancien régime du général Zia qui sont aujourd'hui derrière l'extrémisme et le fanatisme. Nous devons purger ces éléments encore présents dans nos services secrets. Bon nombre d'entre eux sont partis à la retraite puis ont été réembauchés. Ils ont aujourd'hui beaucoup de pouvoir. Pour eux, je représente un danger : si je ramène la démocratie dans le pays, ils perdront leur influence". La communauté internationale a condamné à l'unanimité cet attentat.

Lundi 22 octobre 2007 : Après l'attentat perpétré jeudi 18 octobre 2007 à Karachi dans le cortège qui l'escortait, Benazir Bhutto, 54 ans, première femme à occuper le poste de Premier ministre dans ce pays musulman, qui rentrait dans son pays après 8 ans d'exil, et qui a fait 140 morts et au moins 400 blessés, a réclamé dimanche 21 octobre 2007 l'assistance de la communauté internationale pour enquêter sur cet attentat. Elle avait accusé les "dignitaires de l'ancien régime du général Zia qui sont aujourd'hui derrière l'extrémisme et le fanatisme" d'être à l'origine de cette attentat.

Mardi 23 octobre 2007 : Après l'attentat qui a visé jeudi 18 octobre 2007 à Karachi l'ancienne Première ministre, Benazir Bhutto, qui rentrait dans son pays après 8 ans d'exil, le le ministre adjoint à l'Information, Tariq Azeem, a annoncé lundi 22 octobre 2007 que le gouvernement étudiait un projet de loi visant à "ne permettre que les petits rassemblements politiques dans des lieux bien précis et protégés plutôt que de grands rassemblements" pour des raisons de sécurité. L'opposition a vivement critiqué cette idée.

Vendredi 26 octobre 2007 : Une bombe a explosé jeudi 25 octobre 2007 au passage d'un convoi militaire à Swat dans le nord-ouest du pays, à la frontière avec l'Afghanistan faisant une trentaine de morts.

Mardi 30 octobre 2007 : Un cessez-le-feu a été conclu lundi 29 octobre 2007 entre les miliciens pro-talibans et les forces pakistanaises dans la nord ouest du Pakistan, où de violents combats ont débuté à la suite d'un attentat contre un convoi militaire à Swat et fait, après 3 jours d'affrontements, 51 morts, et de nombreux blessés.

Mercredi 31 octobre 2007 : Un attentat a été perpétré mardi 30 octobre 2007 près du quartier général de l'armée du président Pervez Musharraf dans la ville garnison de Rawalpindi, dans la banlieue d'Islamabad, faisant 7 morts et 11 blessés.



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