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LE FIL INFO DE LA PALESTINE © PAGE ARCHIVES


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Vendredi 16 mai 2003 : Les Palestiniens ont commémoré jeudi la "Nabka", c'est-à-dire "la catastrophe", qui représente pour eux le jour de la création de l'Etat d'Israël, le 15 mai 1948 et l'expulsion, entre 1948 et 1949, de 850 000 Palestiniens .

Samedi 17 mai 2003 : Alors que le Premier ministre Mahmoud Abbas doit rencontrer samedi à Jérusalem le Premier ministre israélien Ariel Sharon pour des discussions portant sur l'adoption de la feuille de route, le chef des négociateurs palestiniens, Saeb Erakat, a annoncé sa démission qui n'a pas été acceptée officiellement. Selon certaines sources officielles palestiniennes, Saeb Erakat n'aurait pas apprécié de ne pas avoir été nommé au sein de la délégation palestinienne qui doit rencontrer samedi le Premier ministre Ariel Sharon et des représentants israéliens. D'autres, proches du Premier ministre, déclarent que M. Abbas souhaite négocier lui-même le plan de paix proposé par le Quartet (Etats-Unis, ONU, Russie, Union européenne). Saeb Erakat, proche de Yasser Arafat, n'avait pu intégrer le gouvernement de M. Abbas que grâce à l'intervention du président palestinien. Saeb Erakat participait depuis 12 ans aux négociations de paix israélo-palestiniennes.

Vendredi 6 juin 2003 : Le président Yasser Arafat s'est déclaré "sceptique", jeudi, après la tenue du sommet d'Aqaba en Jordanie auquel il n'a pas pu participé étant toujours assigné à résidence dans ses locaux de Ramallah en Cisjordanie par le Premier ministre israélien, constatant qu'Ariel Sharon "n'avait pris aucune mesure concrète sur le terrain".

Mercredi 18 juin 2003 : Dans un communiqué publié mardi, le CICR estime que "les mesures qui ont été imposées ces deux dernières années dans les territoires palestiniens occupés portent atteinte aux droits fondamentaux de la population de ces territoires. Les restrictions à la liberté de circulation, la destruction de terres et de biens, ainsi que l'impossibilité d'accéder aux soins de santé et à d'autres services essentiels ont été maintenues et dans certains cas renforcées. L'absence d'accès aux revenus ainsi qu'aux biens et services essentiels a entraîné un effondrement quasi général de l'économie : une situation à laquelle l'assistance humanitaire seule, quelle qu'en soit l'ampleur, ne peut remédier." Le CICR a appelé Israël "à répondre aux besoins légitimes de la population palestinienne en matière de sécurité dans le respect du droit international humanitaire, en limitant les effets néfastes de leurs mesures de sécurité sur la population civile, afin que les Palestiniens puissent mener une existence aussi normale que possible". Le CICR a décidé de prolonger jusqu'à la fin de 2003 ses principaux programmes de secours en faveur de la population palestinienne de Cisjordanie, pour un coût annuel de plus de 8,6 millions de dollars.

Vendredi 20 juin 2003 : Le FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) a rejeté jeudi l'appel à un cessez-le-feu lancé par le Premier ministre Mahmoud Abbas et a annoncé qu'il "poursuivra la résistance".

Jeudi 26 juin 2003 : Selon le quotidien palestinien Al-Ayyam, le Fatah (parti de Yasser Arafat), le Hamas et le Jihad Islamique ont élaboré la semaine dernière à Damas en Syrie un projet de cessez-le-feu de 3 mois, période où les attaques contre les Israéliens seront stoppées.

Samedi 28 juin 2003 : Le Hamas, le Jihad Islamique et le Fatah se sont dits d'accord sur le principe d'une trêve qu'ils pourraient annoncer lors de la visite de la conseillère américaine pour la sécurité nationale, Condoleeza Rice.

Lundi 30 juin 2003 : Le Hamas et le Jihad Islamique ont annoncé une trêve de 3 mois à partir de dimanche pendant laquelle les attentats contre les Israéliens seront suspendus. Les deux mouvements de résistance armée palestiniens conditionnent toutefois cette trêve à l'arrêt des attaques ciblées d'Israël contre les membres de leurs mouvements, l'arrêt des destructions de maisons palestiniennes et la libération des prisonniers palestiniens. Le Fatah, parti de Yasser Arafat et de Mahmoud Abbas, a pour sa part, annoncé séparément une trêve de 6 mois. ** Mme Condoleeza Rice, conseillère du président Bush pour la sécurité nationale, a terminé dimanche sa visite de 2 jours dans la région. Elle a rencontré samedi soir à Jéricho le Premier ministre palestinien Mahmoud Abbas et l'a invité dans "quelques semaines" à la Maison Blanche pour y rencontrer le président Bush, et dimanche soir le Premier ministre israélien Ariel Sharon où Mme Rice a critiqué la construction de la clôture de sécurité entre la Cisjordanie et Israël et qui selon elle représentera un problème lors du tracé des futures frontières de l'Etat palestinien.

Mercredi 16 juillet 2003 : La branche armée du Jihad Islamique a menacé mardi de rompre la trêve après le refus d'Israël de libérer leurs membres emprisonnés.

Vendredi 18 juillet 2003 : Selon un rapport publié début juillet par le ministère des Affaires sociales, la situation des civils palestiniens s'est fortement dégradée depuis le début de la seconde Intifada en septembre 2000. 70 % de la population palestinienne vit avec moins de 2 dollars par jour. 100 000 familles sont en situation d'urgence, le chef de famille ayant été soit été tué, soit arrêté et placé en détention administrative, leurs terres agricoles ayant été détruites ou confisquées par l'armée israélienne. Selon l'ONU, 62 % des familles sont dans une "situation vulnérable". Le taux de chômage atteint 65 % dans la Bande de Gaza et 55 % en Cisjordanie. L'activité économique est quasi inexistante à la suite des bouclages répétés des territoires palestiniens par les autorités israéliennes. Les pertes directes en matière d'économie et d'agriculture sont évaluées à plusieurs centaines de millions de dollars. Les organisations humanitaires qui s'occupent de l'aide alimentaire d'urgence au peuple palestinien s'inquiètent du manque de fonds pour continuer leur mission. Les dons promis par les pays arabes et occidentaux n'ont jamais été versés.

Samedi 1er novembre 2003 : L'Autorité Nationale Palestinienne a confirmé que des contacts avaient eu lieu avec des représentants israéliens. Le conseiller du président Yasser Arafat, Nabil Abou Roudeina, a indiqué des contacts existent mais ils n'ont pas apporté de résultat jusqu'à présent ajoutant que "les déclarations d'Ariel Sharon ne sont pas sérieuses et sont destinées à la consommation intérieure." ** Le PAM a annoncé vendredi qu'il allait prendre la relève du CICR quant à la distribution de l'aide humanitaire d'urgence au peuple palestinien. Le CICR a en effet annoncé jeudi arrêter la distribution de vivres car "ce n'est pas le rôle du CICR de se substituer à la puissance occupante (Israël) pour assurer aux populations palestiniennes ses besoins de première nécessité."

Mercredi 19 novembre 2003 : Un accord portant sur la fourniture d'électricité a été conclu lundi entre le ministre israélien des Infrastructures, Joseph Paritzky, et l'Organisme palestinien de l'Energie et vise à réglementer l'approvisionnement en électricité dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie depuis Israël. Il est destiné également à développer le réseau électrique national pour faire baisser les tarifs dans les territoires palestiniens. L'approvisionnement en électricité a toujours été assuré par Israël. Depuis 1967, les populations palestiniennes ont toujours payé au prix fort leur consommation d'électricité alors que les colons juifs installés dans des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens bénéficient, comme pour l'eau, de tarifs préférentiels. Le réseau électrique national palestinien a été fortement endommagé par les forces d'occupation. Le ministre israélien des Infrastructures a souhaité que "l'électricité reste en dehors du conflit et ouvre la voie à d'autres accords de paix et de coopération". Plus de détails : Palestine, une économie asphyxiée.

Samedi 22 novembre 2003 :
Des milliers de Musulmans ont manifesté vendredi à travers le monde à l'occasion de la "Journée de Jérusalem" en solidarité avec le peuple palestinien avec des slogans hostiles à Israël et aux Etats-Unis. C'est à Téhéran, capitale de l'Iran, qu'a eu lieu le rassemblement le plus important.

Samedi 29 novembre 2003 : Dans un rapport rendu public (format pdf) vendredi, le secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a estimé qu'"Israël ne se conforme pas à la demande de l'Assemblée générale" qui, le 21 octobre dernier (NDLR. voir notre édition du 23 octobre), lui demandait d'arrêter la construction du mur en territoire palestinien. (...) En plein milieu du processus de la Feuille de route, à un moment où toutes les parties devraient faire, de bonne foi, des gestes propres à renforcer la confiance, l'édification de la barrière en Cisjordanie ne peut être considérée à cet égard que comme un acte profondément contraire au but recherché". Kofi Annan a fait valoir que "l'ampleur des travaux de construction et la superficie de terres de la Cisjordanie qui, soit sont réquisitionnées pour sa construction, soit se retrouveront entre la barrière et la Ligne verte, constituent un sujet de grave préoccupation et comportent des conséquences pour l'avenir." Le Secrétaire Général a également indiqué que "le droit et le devoir d'Israël de se protéger ne doit pas être rempli d'une manière qui est contraire au droit international, qui pourrait porter préjudice aux perspectives de paix à long terme, en rendant plus difficile la création d'un Etat palestinien indépendant, viable et continu, ou qui accroît les souffrances du peuple palestinien".

Samedi 13 décembre 2003 :
Le directeur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a demandé une aide d'urgence aux pays donateurs de 193 millions de dollars pour ses activités en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza pour l'année 2004 rappelant que l'année dernière elle n'avait obtenu que 45 % de la somme réclamée nécessaire à son fonctionnement alors que les besoins dans la région sont en nette augmentation. Selon l'UNRWA, 60 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et 40 % ne mangent pas à sa faim. Les pertes de l'économie palestinienne depuis le début de la deuxième intifada il y a trois ans sont évaluées à plus de 5,4 milliards de dollars, précisant que la poursuite de la construction du "mur de sécurité" risque d'aggraver plus encore la situation.





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