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ROYAUME-UNI,
FIL-INFO-ROYAUME-UNI ©, 2004, ARCHIVES, FEVRIER, 2004



Mercredi 4 fevrier 2004 : Le premier ministre Tony Blair a annoncé la création d'une commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les informations fournies par les services de renseignements avant la guerre en Irak sur la détention d'armes de destruction massive par Saddam Hussein. Tony Blair s'était jusqu'à présent opposé à cette commission. Pour le Parti libéral démocrate, qui a décidé de boycotter cette commission, il ne s'agit pas seulement d'enquêter sur la collecte d'informations transmises et utilisées par le gouverment, il faut également mettre en lumière qui a pris "la décision politique de déclarer la guerre à l'Irak". Pour Claire Short, ministre chargée du développement international qui a démissionné en mars 2003 pour protester contre la politique de Tony Blair, "s'il s'agissait juste de renverser Saddam Hussein et non de parer à une menace immédiate, la guerre doit être considérée comme illégale." La commission devrait rendre ses conclusions en juillet 2004.

Samedi 7 février 2004 : Le ministère des Affaires étrangères a annoncé la visite lundi et mardi à Londres du ministre libyen des Affaires étrangères, Abdelrahmane Chalgham, qui devrait avoir des entretiens avec son homologue britannique Jack Straw et le Premier ministre Tony Blair.

Jeudi 12 février 2004 : Le ministre de l'Intérieur David Blunkett a annoncé la création d'une "Agence contre le grand banditisme" ("Serious Organised Crime Agency") composée d'enquêteurs "d'élite spécialisés dans le crime organisé" qui auront pour mission de lutter contre le trafic de drogue, d'êtres humains et le blanchiment d'argent. Le ministre a indiqué qu'une nouvelle législation allait prochainement entrer en vigueur pour lutter contre le crime organisé, déclarant : "Les gangsters du crime organisé gagnent leurs millions sur le dos de la misère humaine, grâce aux trafics de drogue et d'êtres humains, à la fraude et l'extorsion. (...) Personne ne devrait être indétectable et personne ne devrait être intouchable. Cette Agence sera chargée de les débusquer". Les médias britanniques ont immédiatement comparé cette unité au FBI (Federal Bureau of Invistigation) américain.

Samedi 14 février 2004 : Un juge britannique, Christopher Pratt, a refusé jeudi de délivrer un mandat d'arrêt contre le ministre israélien de la Défense Shaul Mofaz, ancien chef de l'armée israélienne, pour "graves violations" présumées de la Convention de Genève dans le traitement du soulèvement palestinien. Le juge a estimé que les accusations étaient sérieuses mais il a expliqué qu'il était manifeste que le ministre avait droit à l'immunité conformément au droit international précisant : "un ministre de la Défense acquerrait l'immunité automatiquement, de la même façon qu'un ministre des Affaires étrangères". Plus de détails : J'accuse ; Shaul Mofaz figurait (remplacé par Ariel Sharon) sur la liste des 39 prédateurs de la presse de Reporters sans Frontières ; Mofaz, chef d'état-major, est l'organisateur du massacre de Jenine.

Lundi 23 février 2004 : Dans un entretien au journal du dimanche "News of the World", le premier ministre Tony Blair a annoncé qu'il briguerait un troisième mandat.

Vendredi 27 février 2004 : Claire Short, ex- ministre du développement international dans le gouvernement de Tony Blair qui avait démissionné le 12 mai 2003 accusant le pemier ministre de "ne pas avoir respecté les assurances données pour un mandat de l'ONU dans la reconstruction de l'Irak" a indiqué jeudi que les services secrets britanniques ont effectué des écoutes illégales du secrétaire général de l'ONU Kofi Annan avant la guerre en Irak. Clare Short a souligné que "la Grande-Bretagne "espionnait les services de Kofi Annan et obtenait également des renseignements de sa part sur l'évolution de la situation". Tony Blair a aussitôt démenti cette information : "Nous agissons en accord avec le droit national et international, nous oeuvrons dans les meilleurs intérêts de ce pays, et nos services de sécurité sont une partie vitale de la protection de ce pays. Alors je ne vais pas commenter leurs opérations, ni directement, ni indirectement". Une interprète de 29 ans au centre d'écoutes du quartier général des Communications du gouvernement britannique est soupçonnée d'avoir transmis à la presse une note des agents du renseignement américain, daté du 31 janvier 2003, demandant à leurs confrères britanniques d'espionner des membres du Conseil de sécurité de l'ONU avant la guerre en Irak. Cette note avait été publiée par le quotidien "The Observer". Les poursuites ont été levées contre la jeune femme et l'opposition de déclarer que le gouvernement de Tony Blair est intervenu pour étouffer l'affaire.

Samedi 28 février 2004 : L'ONG britannique Oxfam a publié mercredi un rapport dans le cadre d'une campagne conjointe avec Amnesty International et IANSA (International Action Network on Small Arms, réseau international d'action contre les armes légères) qui accuse Londres d'avoir "ouvert d'importantes brèches dans son contrôle des exportations d'armements, permettant à l'industrie de la défense de vendre à des régimes accusés de violation des droits de l'Homme des pièces détachées d'armes placées sous embargo". Selon ce rapport, le "gouvernement britannique applique un contrôle plus laxiste à l'exportation des pièces détachées d'armes qu'aux armes assemblées". De telles "brèches ont permis la vente de pièces détachées d'armes britanniques à une liste de pays incluant le Zimbabwe, Israël, l'Indonésie, la Colombie, le Népal et les Philippines". L'ONG a accusé directement le ministre des Affaires étrangères, Jack Straw, estimant "qu'en 2002, (il) a changé formellement la règlementation des exportations d'armes en introduisant de nouveaux critères relatifs à l'attribution de licences d'exportation de pièces détachées". Oxfam qui précise que "le nombre d'armes en pièces détachées dotées d'une licence d'exportation a doublé" depuis cette décision. L'organisation "appelle le gouvernement britannique à durcir sa politique d'exportation d'armes et à traiter les pièces détachées de la même façon que les armes d'ores et déjà assemblées" visant tout particulièrement les armes de petit calibre pour qui, selon Oxfam, "il n'existe aucun document sur le nombre de ces armes vendues en pièces détachées".



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