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SYRIE,
FIL-INFO-SYRIE ©, 2008, ARCHIVES, SEPTEMBRE 2008



Mercredi 3 septembre 2008 : Le président français, Nicolas Sarkozy, est attendu mercredi 3 septembre 2008 à Damas la capitale. Il assistera jeudi 4 septembre 2008 à un sommet réunissant la Syrie, la France, la Turquie et le Qatar et qui portera sur les négociations indirectes qui ont lieu entre la Syrie et Israël sous l'égide de la Syrie. Israël et la Syrie sont formellement en état de guerre depuis 1948 mais n'ont signé aucun accord d'armistice ou de cessez-le-feu. Sur le plan des négociations, la Syrie exige la restitution intégrale du plateau du Golan conquis par l'armée israélienne en juin 1967 et annexé par l'Etat hébreu en 1981. Israël refuse de céder ce territoire stratégique.

Mercredi 17 septembre 2008 Le président Bachar Al-Assad a nommé mardi 16 septembre 2008 le gouverneur de Quneitra, dans le Golan, Nawaf Farès, au poste d’ambassadeur à Bagdad, capitale de l'Irak. Il sera le premier ambassadeur de Syrie à Bagdad depuis l’invasion de l’Irak en 2003.

Jeudi 18 septembre 2008 : Le ministre des Affaires étrangères, Walid al-Moallem, a annoncé que les pourparlers indirects entre la Syrie et Israël, sous l'égide de la Turquie, qui devaient se tenir jeudi 18 septembre 2008, ont été reportées à la demande de l'Etat hébreu. Le bureau du premier ministre israélien a indiqué que ce report n'avait rien à voir avec la primaire organisée par le parti Kadima et qu'il s'agissait en fait de "problèmes techniques concernant le statut du négociateur israélien, qui a récemment démissionné de ses fonctions gouvernementales".

Samedi 20 septembre 2008 : Le quotidien "as-Saoura" a réagi dans son édition du vendredi 19 septembre 2008 à l'élection de la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni à la tête du parti Kadima en remplacement du premier ministre Ehud Olmert, empêtré dans des affaires de corruption. Selon le quotidien, "il est naturel que les Israéliens élisent le Premier ministre le plus extrémiste car leur entité est fondée sur les assassinats et l’extrémisme". Il a ajouté : "Livni n’a pas été élue pour sa personne. La rivalité était entre les personnes qui adoptent les positions les plus extrémistes et criminelles envers le peuple arabe en général, et le peuple palestinien en particulier (...) Livni a remporté la victoire parce qu’elle a travaillé pendant 4 ans pour les services de renseignements israéliens (Mossad, service de renseignements israéliens) et parce que ses parents faisaient partie d’un groupe qui attaquait et massacrait les Palestiniens". as-Saoura a conclu en ces termes : "Il n’y a pas eu de (véritables) élections mercredi (NDLR. 17 septembre 2008), mais un choix entre un criminel de guerre, le ministre des Transports Shaul Mofaz qui a envahi la Cisjordanie en 2001 (...), et un agent du Mossad, l’espionne Livni".

Lundi 29 septembre 2008 : Un attentat à la voiture piégée a été perpétré samedi 27 septembre 2008 à Tripoli près d'un poste de sécurité, à une intersection menant à l'aéroport international et à la tombe de Sayyeda-Zeinab, un haut lieu de pèlerinage chiite, faisant 17 morts et 14 blessés. La communauté internationale a condamné d'une seule voix cet attentat, le plus meurtrier depuis les années 80. Le quotidien syrien "Al Watan" a suspecté Israël d'être à l'origine de cet attentat, écrivant : "La listes de ceux qui refusent que la Syrie vive en sécurité et en paix est longue. Elle commence par Israël, passe par les services de renseignement et des milices déployées dans les pays (voisins) et se termine par les groupes (islamistes) qui interprètent mal la religion". Le ministre israélien des Affaires sociales, Yitzhak Herzog, a rejeté toute implication d'Israël dans cette action, estimant, lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, que "l'Iran pourrait avoir intérêt" à un tel attentat. ** S'exprimant devant l'Assemblée générale de l'ONU, samedi 27 septembre 2008 à New York aux Etats-Unis, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Al-Moualem, a appelé Israël à montrer "une réelle volonté de paix" et transformer "les négociations indirectes, sous l'égide de la Turquie, en négociations directes qui seraient parrainées par plusieurs acteurs internationaux". Walid Al-Moualem a souligné que la Syrie "gardait comme priorité le retrait d'Israël du Golan occupé au-delà de la ligne du 4 juin 1967 ainsi que la réalisation de la paix". Il a ajouté : "Il faut aussi que les Etats-Unis remettent la paix au Moyen-Orient sur leur liste de priorités, après des années passées à l'ignorer de façon délibérée, exacerbant ainsi la situation dans la région". Il a aussi appelé à déclarer le Moyen-Orient zone exempte d'armes de destruction massive et a réclamé qu'Israël soit obligé de démanteler "les centaines d'ogives nucléaires en sa possession", de mettre ses installations nucléaires sous la sauvegarde de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) et d'adhérer au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).



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