SOMMAIRE
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Lundi 8 mars 2010 N° 2540/23936

Code produit Israël 729 made in israelFRANCE : Entre 1 000 et 1500 personnes ont manifesté de Montpellier à Sète dans l'Hérault contre le projet d'implantation de l'importateur israélien de fruits et légumes Agrexco-Carmel sur le port de Sète. Des slogans hostiles à Georges Frêche, président sortant de la Région Languedoc-Roussillon et candidat à sa succession, auteur et défenseur du projet israélien, ont été entendus. "Agrexco ne passera pas !" était le mot d'ordre. Georges Frêche offre 200 millions d’euros sur 10 ans pour subventionner l’implantation à Sète de l’entreprise israélienne Agrexco, contestent les défenseurs des Droits de l'homme. Jean-Louis Roumégas, tête de liste d'Europe Ecologie en Languedoc-Roussillon, Paul Alliès, porte-parole de la candidate socialiste Hélène Mandroux, et René Revol (Front de Gauche et NPA), le pasteur Jean-Paul Nunez, délégué régional de la Cimade, José-Luis Moragues, animateur de la coalition anti-Agrexco, étaient présents en tête de cortège. Les arguments les plus divers étaient avancés pour le boycott des produits en provenance d'Israël" (...) Pas de produits d'Agrexco provenant de terres volées où la liberté comme l'eau sont volées" (...) La politique de colonisation illégale d’Israël. (...) Le non respect des résolutions de l'ONU. (...) La violation des Droits humains des palestiniens. (...) Les crimes de guerre commis par l'Etat d'Israël lors de l'opération "plomb durci". Les violations des droits de l'homme lors du conflit à Gaza, menée par l'armée israélienne entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009. La rapport Goldstone. Détenue à 50% par l’Etat israélien, Agrexco exporte 70% des produits israéliens fabriqués dans les Territoires occupés, rappelle le site Info-Palestine.net. Michèle Alliot-Marie, ex-Ministre de l'Intérieur, devenue ministre d'Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés, qui était, jeudi 18 février 2010, l'invitée d'honneur du 3ème dîner du CRIF - Bordeaux Aquitaine, Conseil représentatif des institutions juives de France a déclaré à propos du boycott des produits israéliens : "Je n’accepte pas que des personnes, responsables associatifs, politiques ou simples citoyens, appellent au boycott de produits au motif qu’ils sont Kasher ou qu’ils proviennent d’Israël. Je souhaite que le parquet fasse preuve de davantage de sévérité à ce sujet. J’ai donc adressé une circulaire aux parquets généraux, leur demandant d’identifier et de signaler tous les actes de provocation à la discrimination. J’entends que tous les auteurs d’actes soient poursuivis dès qu’ils auront été identifiés et notamment quand les appels auront été faits sur Internet. A cet égard, je salue la détermination du parquet dans l’affaire de l’individu qui avait appelé au boycott de produits israéliens par voie d’affichettes dans un centre commercial de Mérignac. Ses réquisitions ont été suivies dans la condamnation prononcée par le tribunal correctionnel de Bordeaux le 10 février 2010. L’action du parquet de Bordeaux illustre ma détermination dans la lutte contre l’antisémitisme". Selon le chroniqueur judiciaire Pascal Mourot, également directeur de la publication du quotidien international Fil-info-France, le "boycott est illégal dès lors qu'il est fondé sur la discrimination envers une personne, quelle soit physique ou morale". Mais le "point départ du droit qu'il soit français ou international, est sans contexte la déclaration universelle des droits de l'Homme, en France la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, texte fondateur de la Constitution de 1958, toujours en vigueur". "Dès lors", poursuit Pascal Mourot, "peut-on s'appuyer sur un tel fondement pour évoquer une discrimination, alors que l'on est supposé violer ce même droit, ce qui est, ici et là, reproché à l'Etat d'Israël ?" Ma réponse est catégorique, le boycott est totalement illégal". "Pour que le boycott soit légal, il faudrait une décision d'une instance internationale comme ce fut le cas en 1977 et 1984, où le Conseil de sécurité de l'ONU, pris les résolutions 418 et 232, contre la politique de ségrégation raciale (apartheid) en Afrique du Sud". "Nul ne peut, ni ne doit se substituer au droit, c'est là, un principe fondamental de paix civile. En le contournant, on lutte avec les armes de son propre ennemi, c'est alors, perdre son âme", rappelle Pascal Mourot. Le journaliste francophone Meïr Ben-Hayoun installé en Israël, rejoint la position de Michèle Alliot-Marie, estimant que tous les manifestants en faveur du boycott sont issus de "groupuscules antisémites et islamistes." La "sympathie pour le peuple d’Israel n’est peut-être pas étrangère non plus dans les choix du consommateur européen", estime-t-il. Mais pour Meyer Jean-Claude résidant en France, Agrégé de Philosophie, membre du Bureau National de l'UJFP, l'Union juive pour la paix, le boycott des produits en provenance d'Israël prend une autre dimension, sa famille ayant été assassinée dans les camps nazis, à Auschwitz, en Pologne. "Mme la Ministre de la Justice, Garde des Sceaux", écrit Meyer Jean-Claude, Juif et pupille de la Nation, "Soyez assurée que quoi qu’il arrive et m’en coûte, j’ai boycotté, je boycotte et je boycotterai les produits israéliens, ainsi que les relations universitaires, sportives et culturelles de ce pays tant qu’il opprimera le peuple palestinien". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Autres pays traités le 8 mars 2010 :

FRANCE - BOYCOTT PRODUITS ISRAEL - AGREXCO CARMEL - GEORGES FRECHE
ALLEMAGNE
ISLANDE
GRECE
CISJORDANIE
IRAK
AFGHANISTAN
COREE DU SUD
COREE DU NORD
NIGERIA
TCHAD
GUINEE BISSAU
GUINEE
TOGO
ARMENIE
CANADA
ETATS-UNIS
MONDE

CITATION DU JOUR :
"Les religions ne sont que les trusts des superstitions." Jacques Prévert (1900 - 1977)

NUMEROS PRECEDENTS (accès gratuit) :
archives_dossiers_monde.htm


 

Source à citer : www.fil-info-france.com/



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