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Fil info du vendredi 22 novembre 2013 N° 3703/25099


Abdel-Malik Djermoune, président du Parti de la banlieue à Aubervilliers en Seine-Saint-DenisFRANCE - FIL INFO POLITIQUE - Franco-algérien, Abdel-Malik Djermoune, exemple d'intégration sociale, économique et politique, lance le Parti de la banlieue : Exemple d'intégration sociale, économique et politique, Abdel-Malik Djermoune (photo), résident à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, a lancé le Parti de la banlieue, avec pour objectif une "représentativité de la banlieue". Et Abdel-Malik Djermoune va droit au but en déclarant : "Depuis 40 ans, tous les Plans Banlieues ont échoués et ce n'est pas faute d'argents". Dans son difficile combat pour la banlieue et la paix civile, il a déjà été rejoint à Aubervilliers par Sadia Djerroud, à Neuilly Plaisance par Samira Hamiche, à Pantin par Nourdine Chabbi, au Blanc-Mesnil, par Kamel Mohammedi, à Morsang-sur-Orge dans l'Essonne par Edwige Sogo, aux Ulis, par Dalila Mhenni, à Lyon dans le Rhône par Hayet Benedris, à Orange dans le Vaucluse par Maurice Lambertin, à Grenoble dans l'Isère par Nagette Djeffal et en Martinique, par Lucien Lafortune. A moins de 6 mois des élections municipales de mars 2014, Abdel-Malik Djermoune entend peser de tout son poids pour "défendre le multiculturalisme des cités françaises" qui est une réalité que le Parti d'extrême droite, Front national, FN ou F'haine tente de faire éclater à travers toutes les récupérations possible. Ce n'est une opinion mais fait. Début de citation : "Pour une représentativité de la banlieue : Avant chaque élection, la Banlieue est redécouverte par les politiques, certains pour la stigmatiser et l'accuser de tous les maux, d'autres pour la plaindre et lui faire des promesses d'avenir. Le sujet de la banlieue est trop souvent traité qu'à des fins électoralistes et polémiques. Depuis 40 ans, tous les Plans Banlieues ont échoués et ce n'est pas faute d'argents. Les plans banlieues sont prit par des gouvernements mais par aucun parti politique. Les gouvernements passent et c'est l'abandon des Banlieues. Face aux partis de l'indifférence et au parti de la haine, pour que l'expression des Banlieues ne se fasse pas qu'à travers des émeutes, faute de parti structurés qui prennent en compte politiquement la problématique, il faut un parti politique exclusivement consacré à la banlieue, un parti qui propose des solutions, qui les portent et les suivent. Pour un bien vivre ensemble. S'occuper de la Banlieue : s'est s'occuper de la France, d'une population trop souvent stigmatisé et rejetée pour son origine ethnique, sociale, sa couleur de peau, sa religion… Il faut rompre avec la ghettoïsation des populations, l'apartheid des cultures , la stigmatisation, la discrimination, qui marginalise et crée des fossés entre les communautés, des ruptures entre les français, des « Je t'aime pas moi non plus ». Il nous faut relier la France aux Banlieues. La France a besoin de cette énergie humaine, elle ne peut pas se faire l'économie de perdre cet enfant de la famille, l'ignorer et le rejeter de sa table. Le problème des banlieues n'est pas lié à la couleur des boites aux lettres ou aux murs de ses cités mais à une discrimination latente et incessante qui mine notre pays et divise nos citoyens. L'égalité des chances c'est d'abord que chacun puisse accepter son identité et la faire accepter aux autres car le problème de départ, c'est l'acceptation de la différence. Si aujourd'hui en France la différence des cultures pose des problèmes spécifiques, il est impérieux de comprendre que le problème n'est pas d'ordre social ou ethnique, mais culturel. Le « Parti de la Banlieue » oeuvre pour une politique du « Bien vivre ensemble » qui va vers l'acceptation de l'autre sous le respect du socle commun de notre République. Un vivre ensemble respectueux des différences irréductibles entre les diverses communautés de notre société. Que propose le parti de la banlieue ? Le multiculturalisme ! Dans son projet national pour la banlieue, le « Parti de la Banlieue » a pour projet d'inscrire le multiculturalisme dans la constitution. En France, la multiculturalité existe de fait mais pas la traduction politique. Un français sur quatre est d'origine immigrée. La politique de l'assimilationnisme se résume à demander d'oublier toutes vos identités pour essayer de devenir ce que vous n'êtes pas et que vous ne pourrez jamais être. On reste sur une politique qui date du temps des colonies, la politique de l'apartheid, du rejet qui nous mène vers le repli sur soi, le communautarisme. “ L'intégration n'est pas un processus d'assimilation qui réduit tout le monde au même niveau, mais l'égalité des chances, accompagnée d'une diversité culturelle dans un climat de tolérance mutuelle. ” Roy Jenkins, ministre de l'intérieur (1965-67) du gouvernement Britannique". Fin de citation. C'est ainsi que s'exprime Abdel-Malik Djermoune, le fondateur du Parti de la banlieue. Blogger, webmaster : Copyright et conditions d'utilisation du fil info ; Fil-info-France, quotidien international pourquoi ?


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