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FRANCE, samedi 9
avril 2011, france la ligue des droits de l'homme
denonce l attaque d un cinema a paris
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 FRANCE - CENSURE FILM -
La Ligue des droits de l'homme dénonce l'attaque
d'un cinéma à Paris : Dans un
communiqué diffusé tardivement, vendredi 8
avril 2011, l’Observatoire de la liberté de
création annonce son "soutien au
responsable de l’Espace Saint-Michel
attaqué par un commando dimanche 3 avril
2011". L’Observatoire de la liberté de
création rappelle que "ce jour là, en fin
d’après-midi, un groupe de militants a
tenté d’empêcher la projection du film
"Gaza-strophe, Palestine" de
Samir Abdallah et Kheredine Mabrouk programmé au
cinéma Espace Saint-Michel à Paris depuis le 16
mars 2011". L’Observatoire de la
liberté de création "proteste contre cette
attaque stupide" et "affirme son
soutien à la direction de l’Espace
Saint-Michel et rappelle son attachement à la
liberté de création et de diffusion des oeuvres
: c’est au public de juger les oeuvres, pas
aux censeurs autoproclamés". Selon les
réalisateurs, Samir Abdallah et Khéridine
Mabrouk, c'est un "commando d'une vingtaine
de nervis d'extrême droite pro-Israël de la LDJ
(Ligue de Défense Juive), qui s'est attaqué au
Cinéma Espace St Michel (Paris Ve). "Grâce
à l'intervention du projectionniste, leur
opération a échoué, et les séances
programmées ont pu se dérouler comme
prévu", ajoutent les réalisateurs.
Equipés d'antivols, le commando de la Ligue de
défense juive a tenté d'enfermer le
projectionniste et l'ouvreuse derrière la caisse
du cinéma afin de pouvoir interrompre la
séance. Mais le personnel du cinéma a résisté
à l'agression et appelé la police. Ils se sont
enfuis après avoir frappé le projectionniste,
et "promis de brûler le cinéma",
selon des témoins. Ils ont collé dans le hall
les autocollants de la Ligue de Défense Juive,
et jeté des tracts. Une plainte a été
déposée par le projectionniste, le directeur du
cinéma envisage des suites judiciaires et
dénonce l'agression contre son cinéma. Samir
Abdallah et Khéridine Mabrouk rappellent
"les pressions diverses des groupes
intolérants pro-Israël qui ont conduit à la
déprogrammation du film à Versailles, et d'un
débat à Ris Orangis, le 16 mars 2011, les
menaces et intimidations de leurs nervis racistes
(dont le guide spirituel, le rabbin Meir Kahane,
appelait à tuer les Arabes et à former le grand
Israël sur toute la Palestine après en avoir
expulsé tous les Palestiniens) ne nous
empêcheront pas de continuer à animer
sereinement les projections du film à Paris et
ailleurs" (sic). NDLR. Au moment où nous
écrivons cet article pour recueillir les
réactions de l'administrateur du site internet
de la Ligue de défense juive, la rédaction du
quotidien Fil-info-France a constaté
l'impossibilité de communiquer en raison d'un acte de
piratage (présumé) en cours du site web de la
LDJ (voir copie d'écran réalisée à
23 heures le vendredi 8 avril 2011, heure de
Paris. La page d'accueil piratée de la LDJ est
composée de 2 photos, l'une montrant un jeune
Arabe tenant le drapeau palestinien et l'autre
l'étoile verte chérifienne brodée sur tissu
rouge. Mais le directeur de la publication de
Fil-info-France émet "un doute sur la
véracité de ce piratage". "3 raisons
à cela", explique Pascal Mourot : "La
première repose sur le fond de l'affaire,
c'est-à-dire "l'attaque du cinéma"
qui est, comme l'écrit la LDH,
"débile", donc peu constructive et pas
défendable dans l'état de droit auquel se
réfèrent les organisations juives établies. Le
texte du pirate, en forme de signature, se
réfère à un site où concourent
l'imbécillité humaine et les adolescents
attardés, ce qui ne peut entraîner l'adhésion
des internautes en faveur de cet acte. Les 2
autres raisons s'expliquent dans le choix des
photos. La première photo montre un jeune
Palestinien, ce qui semble être une forme de
revendication, mais aussi la façon de désigner
les auteurs du délit présumé. La seconde photo
est plus significative. Elle montre le drapeau du
Maroc qui est composé du sceau de Salomon, une
étoile à 5 banches croisées. Symbole que l'on
trouve présent dans l'armée coloniale
française d'Afrique, plus précisément dans la
Légion étrangère. Un symbole proche de
l'actuel administrateur du site web de la Ligue
de défense juive, qui est un ancien képi blanc.
Enfin, en pénétrant légalement sur le site de
la LDH, sans passer par l'index piraté et en
suivant des liens profonds, l'administrateur du
site annonce 'avoir un problème technique
(serveur MySQL)'. Selon tous les
techniciens web contactés, aucun 'problème
technique' ne fait s'afficher un jeune
Palestinien sur une page d'accueil. Mais pour le
visiteur lambda, pas de doute, le site de la
Ligue de défense juive aura été piraté"
(sic). Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
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