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Jeudi 10 février 2011 :

POLICE - BAVURES - Un oeil crevé lors d'un tir de flash-ball par la Police nationale à Audincourt dans le Doubs : Lundi après-midi, 7 février 2011, à Audincourt dans le Doubs, région Franche-Comté, à l'issue d'un match de football, de jeunes supporters de 2 quartiers différents se sont affrontés place du Temple. 5 policiers, dont 2 policiers municipaux, interviennent pour séparer les adolescents à coups de matraques et de bombes lacrymogènes. Officiellement, il y a une personne sérieusement blessée. 4 jeunes, dont un mineur, sont interpellés. "Premier fait", selon Police-bavures.org, "aucun interpellé n'est écroué, ce qui paraît étonnant dans le cas d'un blessé grave. Seul le majeur est placé sous contrôle judiciaire. Second fait, le jeune blessé l'aurait été par une barre de fer". Le lendemain, mardi 8 février 2011, 3 personnalités locales et régionales s'exprimeront. Et si le tir de flash-ball est évoqué par la procureure de la République de Montbéliard, Thérèse Brunisso, c'est en ces termes : "Il s'agit de savoir si la blessure (sic) reçue par ce jeune est due à un tir de flash ball et si ce tir a été effectué dans des conditions réglementaires." "Il n'est pas établi que la blessure ait été causée par un tir de flash-ball", déclarera la directrice de cabinet du Préfet du Doubs, Nicole Vanina. Le sénateur-maire socialiste d'Audincourt, Martial Bourquin, reprend alors - mot pour mot - la thèse du policier, selon laquelle "le policier a tiré sur un jeune particulièrement agressif". Le mercredi 9 février 2011, Thérèse Brunisso annonce que le "visionnage des vidéo-surveillances de la ville d'Audincourt" n'apporte pas la preuve du tir d'un policier" mais "pense (sic) que le tir de flash-ball est probablement à l'origine de la blessure à l'oeil". Thérèse Brunisso qui a déjà annoncé la saisine de l'Inspection général de la police nationale, l'IGNP ou police des polices, s'empresse de préciser que "cela ne veut pas dire que le policier est en faute" (sic). Ayoub, la victime, qui a déjà perdu l'usage d'un oeil, est un élève du lycée Cuvier de Montbéliard âgé de 17 ans. Il affirme avoir été tiré presque "à bout portant". Il a également le nez cassé et son dernier oeil est touché. Ayoub serait, selon son propre témoignage, une "victime collatérale" et ne "participait pas à la bagarre". Ayoub en apporte un début de preuve en établissant qu'il se trouvait près d'un abribus avec un camarade, place du Temple pour une "démarche administrative liée au permis de conduire" de ce dernier. De nombreux témoins présents sont catégoriques. Alors qu'il était touché "le visage ensanglanté et son oeil sorti de son orbite", un policier l'aurait fouillé, sans même lui porter assistance. C'est une proche qui a appelé les secours sur son téléphone portable. Les pompiers auraient tardé en intervenant après une demi-heure. Le service ophtalmologie de l’hôpital de Belfort, qui a opéré Ayoub pendant plusieurs heures, a délivré un certificat d'incapacité temporaire totale de travail (ITT) d'un mois. La famille de la victime est défendue par Maître Alain Dreyfus-Schmidt, avocat au barreau de Belfort, qui demande que l'enquête ne soit pas confiée à la police mais aux gendarmes. Le policier, auteur des faits, "risque les Assises", selon l'avocat qui a rédigé une plainte au pénal. L'enquête de l'Inspection général de la police nationale sera déterminante et le mis en cause devra prouver la légitime défense. Si l'usage du flash-ball est réglementé, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a déjà souligné, lors d'un cas semblable, le manque de formation d'un policier de Nantes à l'origine de la perte d'un oeil d'un autre lycéen. Enfin, selon Police-bavures.org, Thérèse Brunisso a déjà été confrontée à une bavure policière, celle de Mohamed Boukrourou, 41 ans, décédé en novembre 2009, dans le fourgon de police qui le ramenait au commissariat de Montbéliard, en présence de 4 policiers dont 2 femmes. Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration ne s'est pas encore exprimé sur cette affaire. NDLR. C'est la sûreté urbaine de Montbéliard qui est chargée d'enquêter sur la rixe. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France



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