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Samedi 22 janvier 2011 :

 

Michèle Alliot-Marie FRANCE - DIPLOMATIE - TUNISIE - EPURATION - Les Juifs de Tunisie sont-ils en danger ? Les nouvelles les plus contradictoires circulent sur le sort des Juifs de Tunisie sur fond d'arrestation des proches du pouvoir et d'enquêtes anti-corruption. Selon le site de l'hebdomadaire de référence pour l'Afrique, "Jeune Afrique", le président de la communauté juive de Tunisie, très impliqué dans le soutien à Ben Ali, a quitté le pays. Information démentie. Mais la "communauté juive se retrouve abandonnée par certains de ses leaders (sic). Roger Bismuth, chef d’entreprise, (fondateur du groupe Bismuth), membre du bureau exécutif du patronat et parlementaire, a quitté le pays. Tout comme Khlifa Atoun, vice président de la communauté juive de Tunisie. Ce dernier "laisse les pensionnaires de la maison de retraite israélite de Tunis (à La Goulette) dans le désarroi, car lui seul a la faculté de décaisser les sommes destinées aux dépenses courantes", écrit Jeune Afrique. Monia Sfaxi, représentante des Français juifs de Bizerte où le maire de Paris, Bertrand Delanoë possède une résidence secondaire, lance des appels désespérés sur internet à chaque coup de feu. Premier soutien du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali au pouvoir depuis 23 ans, la communauté juive de Tunisie doit faire face a une situation "effrayante" et vit dans la "crainte de représailles", rapporte le Vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Daniel Ayalon. Ce dernier confirme que la France sera une des têtes de pont de l'évacuation des Juifs de Tunisie, Israël n'entretenant pas de relations diplomatiques avec la Tunisie. Le soutien de la communauté juive de Tunisie à Ben Ali est notoire et le grand rabbin de Tunisie, Haïm Bittan, autorité suprême de la communauté juive, n'hésitait pas à exprimer à la Grande synagogue de Tunis, "son attachement à Ben Ali", en présence du gouverneur de Tunis, Mahmoud Méhiri. Haïm Bittan qui se trouvait en Israël à 2 jours avant la révolution jasmin, ne "souhaitait pas rentrer en Tunisie" mais a été prié, selon la presse israélienne, de rentrer en Tunisie à la demande du gouvernement tunisien qui lui verse son salaire (sic). En France, l’Association des Juifs de Tunisie, basée à Paris, avait exprimé son soutien à la candidature du président Zine El Abidine Ben Ali à l’élection présidentielle du 25 octobre 2009, en "sa qualité de meilleur garant de la poursuite de la politique de tolérance menée en Tunisie et afin que la Tunisie progresse davantage et demeure, à jamais, un havre de paix et de prospérité" (sic). Dans un message adressé directement à Ben Ali, l’Association des Juifs de Tunisie se "félicite aussi des conditions de bien-être et de dignité dont bénéficient les Tunisiens et des indicateurs de développement et de progrès enregistrés par la Tunisie, dans un climat d’ouverture, de tolérance et de solidarité, attributs fondamentaux qui sont le fruit de la politique du président Ben Ali qui a permis à la Tunisie de préserver son identité et son authenticité" (sic). Les services secrets israéliens, le Mossad, présents sur le sol tunisien pendant la fuite de Ben Ali, ont déjà aidé des Juifs à quitter la Tunisie, principalement installés sur l’île touristique de Djerba et dans la capitale Tunis. D'abord, 20 touristes israéliens bloqués. Et dès la chute de Ben Ali, des familles juives tunisiennes ont "demandé" la nationalité israélienne en émigrant en Israël via la France, confirme l'Agence juive (Jewish Agency). Les édifices juifs de Tunis et de Djerba sont protégés par la police qui a triplé les effectifs. Un membre de la Communauté juive de Tunis exprime ses craintes : "Le Président Zine El Abidine Ben Ali était le seul garant de la sécurité et l’intégrité de notre communauté". Il y a 3 mois, le 15 octobre 2010, le grand rabbin de Tunisie Haïm Bittan a même appelé le Président Ben Ali à "présenter sa candidature à la présidentielle 2014-2019". Pour cela, il aurait fallu une révision de la Constitution et notamment de l’article 40. Michèle Alliot-Marie, Ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, mise en cause pour son soutien à Ben Ali pendant les massacres de Tunisiens, est arrivée jeudi 20 janvier 2011 en Israël, où elle doit évoquer sans publicité la question du rapatriement des Juifs de Tunisie via la France. Le CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France, présidé par Richard Prasquier, évoque officiellement une "Alyah" de familles juives de Tunisie "lors d’une opération complexe qui a impliqué plusieurs organismes et l’entremise de plusieurs pays étrangers" (sic). En Israël, le président de l’Association des originaires de Tunisie en Israël, Nissim Touitou, a confirmé "être prêt à accueillir et à intégrer les Juifs tunisiens". Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, a pris la fuite vendredi 14 janvier 2011, via l'île de Djerba, avant de partir avec sa famille proche, pour l'Arabie saoudite, avec 1 tonne et demie d'or, selon la DCRI, Direction centrale du Renseignement intérieur (français). Le bilan des tués par les forces de l'ordre tunisiennes est selon l'ONU, est de 100 morts en 5 semaines. Dernière déclaration inquiétante pour tous les Juifs, "les citoyens arabes sont dans un état de colère et de frustration sans précédent" (sic), a déclaré mercredi 19 janvier 2011, Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe. Plus de détails : Le silence du gouvernement français dénoncé par la Ligue des droits de l'Homme ; Royal en Tunisie ; PHOTOS : Les Sarkozy en Tunisie, jamais sans leurs amis... ; Nicolas Sarkozy décoré en 2008 par Zine El Abidine Ben Ali du "grand cordon de l'ordre du 7 novembre", la plus haute distinction en Tunisie ; Michèle Alliot-Marie invitée d'honneur du CRIF ; Michèle Aliot-Marie protectrice de la communauté juive ; Fil-info-France censuré par Bertrand Delanoë en visite en Tunisie ; Fil-info-France.com censuré par Ségolène Royal en Tunisie ; Richard Prasquier président du CRIF ; Nicolas Sarkozy - Wikileaks ; Photo de Nicolas Sarkozy et Ben Ali en 2007 ; Photo de Ben Ali et Nicolas Sarkozy Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

FRANCE - Ben Laden menace la France : La chaîne de télévision satellitaire du Qatar, Al-Jazeera, a diffusé vendredi 21 janvier 2011 un enregistrement sonore du chef du réseau Al-Qaïda, Oussama ben Laden, qui a averti que les positions du président Nicolas Sarkozy "coûteront cher" à la France, déclarant : "Nous vous répétons le même message : la libération de vos prisonniers des mains de nos frères est liée au retrait de vos soldats de notre pays". Il a ajouté, s'adressant au peuple français : "Le refus de votre président de se retirer d'Afghanistan est le résultat de son suivisme de l'Amérique et ce refus est un feu vert pour tuer vos prisonniers (...) mais nous ne ferons pas cela au moment qui lui convient à lui" précisant que cette position "lui coûtera et vous coûtera cher sur différents fronts, à l'intérieur et à l'extérieur de la France". Oussama Ben Laden avait déjà menacé la France dans un message diffusé le 27 octobre 2010, où il avait averti que la France ne connaîtrait la sécurité que si elle se retirait d'Afghanistan et cessait "ses injustices" à l'égard des Musulmans. Il avait alors justifié l'enlèvement de 5 Français en septembre au Niger revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Les otages sont détenus au Mali. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France



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