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lundi 10 janvier 2011, otages tues au sahel, ministre defense alain juppe confirme ordre tirs par nicolas sarkozy



 
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Lundi 10 janvier 2011 :

DIPLOMATIE - OTAGES TUES AU SAHEL - Le ministre de la Défense, Alain Juppé, confirme l'ordre de tirs par Nicolas Sarkozy : Nicolas Sarkozy, Président de la République, est à l'origine de l'intervention sanglante de l'armée française qui a tué 2 jeunes Français, lors d'une prise d'otages dans le Sahel, au Niger, samedi 8 janvier 2011. En week-end avec Carla Bruni dans les Antilles françaises, Nicolas Sarkozy, a accusé les ravisseurs, sans attendre l'issue de l'enquête officielle, d'avoir assassiné les 2 Français, condamnant un "acte barbare" fait par des "barbares", un "crime odieux", évoquant la piste Al Qaïda. Dimanche 9 janvier 2011, sur la première chaîne de télévision privée TF1, Alain Juppé, ministre de la Défense du nouveau gouvernement, a confirmé l'attaque des ravisseurs et des 2 otages par les militaires français stationnés à Niamey, la capitale du Niger. "Tout donne à penser aujourd'hui qu'ils ont été exécutés par les ravisseurs", a indiqué Alain Juppé. La piste Al Qaïda au Maghreb islamique est "probable", selon le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'Etat-major des armées. "La France n'acceptera jamais le diktat des terroristes et du terrorisme", a déclaré en Guadeloupe, Nicolas Sarkozy, en présentant ses condoléances aux familles. Le Premier Ministre François Fillon a demandé à l'ancien Premier Ministre, Alain Juppé, de se rendre lundi 10 janvier 2010, au Niger. Les 2 Français tués, Antoine de Léocour et Vincent Delory, sont originaires de Linselles, près de Tourcoing, un village proche de Lille. "Ne rien faire c'était prendre un double risque. D'abord voir nos otages amenés par leurs ravisseurs dans une de leurs bases refuges du Sahel, et on sait ensuite comme il sont traités. Ne rien faire c'est donner un signal que la France, finalement, ne se bat plus contre le terrorisme", a expliqué Alain Juppé, ministre de la Défense, qui "assume l'opération au Niger". Les services du Premier Ministre à Matignon ont annoncé que François Fillon recevra lundi 10 janvier 2010 les présidents des 2 assemblées, Assemblée nationale et Sénat, des groupes parlementaires et des commissions de la Défense et des Affaires étrangères des 2 chambres pour les informer "des mesures prises, tant en France que dans la région, pour assurer la sécurité des Français face à la menace terroriste". NDLR. Selon nos sources, alors qu'Antoine de Léocour et Vincent Delory dînaient dans le restaurant "Le Toulousin" à Niamey au Niger, des hommes armées les ont enlevés vers 23 heures, vendredi 7 janvier 2011, repartant à bord d'un véhicules 4x4 en direction du Nord, vers un pays voisin, le Mali. A 3 heures du matin, le samedi 8 janvier 2011, la Garde nationale nigérienne, qui les poursuit, lance une attaque modérée pour "ne pas mettre la vie des otages en danger", précise le porte-parole du gouvernement, et ministre nigérien de l'Enseignement et de la recherche, Mahaman Laouali Dan Da. L'opération échoue. Nicolas Sarkozy, Chef des Armées, en visite officielle aux Antilles, est informé et ordonne l'attaque par des commandos qui seront héliportés à proximité des ravisseurs en passe ou ayant franchi la frontière du Niger avec le Mali. Après la fusillade, où 2 militaires français seront blessés, les corps des ravisseurs et des 2 otages sont découverts. Les circonstances précises de la mort des 2 jeunes otages sont inconnues. Le Niger comporte une "province uranifère majeure" selon le groupe leader mondial de l'énergie nucléaire, AREVA, qui est présent depuis plus de 40 ans au Niger, pays aux "conséquentes ressources en uranium". AREVA NC Niger, qui a son siège social à Niamey, a été créé en 2006, et a succédé à COGEMA Niger. Selon le collectif "Areva ne fera pas la loi au Niger", qui regroupe Attac, Cedetim, Collectif Tchinaghen, LCR, Les Verts, Réseau Sortir du Nucléaire, Sud Energie - Solidaires, Survie, Via Campesina, reconnaître "l'urgence de la crise humanitaire liée aux exploitations minières" est un préalable à "une action immédiate en faveur d’un retour à la paix rapide et équitablement négocié". Plus de détails : Nicolas Sarkozy - Wikileaks Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?



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