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FRANCE, FIL-INFO-FRANCE
©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, JEUDI 13 MAI 2004
- Dans
une interwiew accordée à l'hebdomadaire
Paris-Match, le Premier ministre Jean-Pierre
Raffarin (UMP - parti de Jacques Chirac au
pouvoir) affirme que l'Elysée (présidence de la
République) ne fait "pas partie de ses
projets", révélant qu'il est
"fasciné par les déserts" et aspire
à "connaître d'autres choses" que la
politique. Il y attaque les socialistes qui
"tentent, en ajoutant des communistes, des
écologistes, des carottes et des choux-fleurs,
de faire croire que le vote-sanction est un
projet", et dénonce "le concept très
marketting du vote-sanction qui s'est
développé" faisant allusion aux résultats
des régionales des 21 et 28 mars 2004 perdues
par la droite au profit du parti socialiste, dont
on ne sait pas qui, du Parti socialiste ou du Grand-Orient
de France (GODF) a investi l'autre.
La Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques a
condamné mercredi à 6 ans de réclusion
criminelle (prison) un ancien policier de la
brigade motorisée de Pau, Patrick Couet-Guichot,
et un garagiste, Gérard Laborde-Laulhé, pour
tentative de viol sur sur une mère de famille
bosniaque en mai 2002 à Pau. La jeune femme
violée et violentée est une réfugiée
bosniaque mère de 3 enfants, qui avait dû subir
en état de choc, 5 semaines d'hospitalisation.
Le policier est resté en prison. Les jurés
n'ont pas suivi l'avocat général Bernard
Perrier, après que l'avocat du policier, maître
Simon Cohen, ait mis en question la thèse de la
contrainte, conditionnelle de la qualification de
viol, développant celle éculée et qui sème le
doute, de la femme aguicheuse ou putain,
n'hésitant pas à s'exclamer "que rien ne
prouve que la jeune femme ait été empêchée de
partir avant que les choses ne tournent
mal". Tout au long de sa plaidoirie, Simon
Cohen a cependant assuré de son
"respect" la victime (venue d'un pays
où il s'est passé des choses graves) pour mieux
faire passer une plaidoirie au bord de la
diffamation, rendue possible par une enquête de
police peu convainquante.
Selon le procureur de la République de Pau,
Jean-Pierre Dreno, 5 jeunes - un mineur et 4
âgés de 18 à 20 ans - ont été mis en examen
pour viols aggravés, complicité de viols
aggravés et pour menaces réitérées ou menaces
de crimes ou de délits proférées sous
condition et écroués mercredi à Pau
(Pyrénées-Atlantiques) à la suite d'une
plainte pour viols d'une jeune fille d'Orthez
mineure au moment des faits, qui aurait été
victime de viols collectifs (tournantes) quasi
quotidiennes commises entre décembre 2002 et
avril 2003. La victime avait été hospitalisée
à plusieurs reprises l'année dernière, et
avait longtemps hésité à déposer plainte de
peur de représailles.
Après que le procureur de la République de
Paris, Yves Bot, (ministère public) - (Union
Syndicale des Magistrats) ait fait appel début
octobre 2003 de l'ordonnance de renvoi pour
"blanchiment" (d'argent sale) devant le
tribunal correctionnel de Paris de la Société
Générale, dont Daniel Bouton, P-dg, la BRED
(Groupe Banque Populaire), la Société
Marseillaise de Crédit (SMC), American Express
Bank France, Leumi-France, filiale de
Leumi-Israël, Barclays-France, la banque
libanaise Saradar et la Banque Nationale du
Pakistan, estimant que le délit n'était pas
constitué, arguant d'un vice de procédure, la
chambre de l'instruction de Paris examine pendant
2 jours, (à huis clos), le dossier dit
"Sentier II" (quartier juif de la
confection à Paris), où 148 personnes sont
mises en examen, portant sur 150 millions d'euros
environ, (1 milliard de francs). Recyclés en
espèces pour frauder le fisc ou payer les
salariés au noir, 32 cadres ou dirigeants et
plus d'une centaine d'autres personnes, la
plupart des responsables d'associations
religieuses juives ainsi que plusieurs rabbins de
la secte Loubavitch
sont accusés de "blanchiment
aggravé" entre la France et Israël. Le
P-dg de la Société Générale, Daniel Bouton,
se voit reprocher d'avoir "apporté un
concours à une opération de placement, de
dissimulation ou de conversion du produit direct
ou indirect d'un crime ou d'un délit" de
surcroit avec Israël alors que cet Etat figurait
sur la liste noire du Groupe d'Action Financière
sur le blanchiment des capitaux (GAFI). Les
escrocs encaissaient massivement en Israël des
chèques français volés ou émis par des
personnes physiques ou morales douteuses. Les
banques israéliennes ont ensuite présenté les
chèques en France pour compensation. Etrange
attitude du ministère public qui demande un
non-lieu général "au nom d'une bonne
administration de la justice" et aura tout
fait, dont cet étrange appel, pour réduire à
néant le travail du juge Isabelle
Prévost-Dresprez. D'abord en ne rendant pas ses
conclusions dans les délais ce qui entraîne de
fait un vice de procédure dont se réclame le
procureur, accusant la magistrate de n'avoir pas
respecté la procédure... Curieuses banques qui
acceptent de virer des chèques (volés) à
l'ordre du Trésor public (celui qui sert à
payer le procureur...) ou de l'URSSAF (sécurité
sociale et allocation familiale) au profit d'un
tiers, en se contentant d'une mention en hébreu
au dos du chèque ! Simple
"négligence", estime le procureur. Et
la juge Prévost-Desprez d'observer "que les
banques sont surtout soucieuses de contrôler les
comptes à découvert", les comptes servant
à blanchir à l'argent sale sont mécaniquement
créditeurs... La
chambre de l'instruction a mis son arrêt en
délibéré au 30 juin 2004.
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