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FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, VENDREDI 21 MAI 2004



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Fil info France - Vendredi 21 mai 2004


Le président de la République, Jacques Chirac, a affirmé mercredi en Conseil des ministres qu'EDF et GDF "ne seraient pas privatisés" et que "le statut des (140 000) agents, leur régime social et notamment le financement des retraites (très déficitaire) seraient garantis". Le projet de loi sur le changement de statut d'EDF et de Gaz de France présenté par Nicolas Sarkozy a été approuvé mercredi en Conseil des ministres. Ce projet transforme EDF et Gaz de France d'établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) en société anonyme (SA). "EDF et Gaz de France y tiendront un rôle majeur. Ces entreprises sont de grands services publics. Elles le resteront, ce qui signifie qu'elles ne seront pas privatisées", a assuré le chef de l'Etat. "L'Etat restera largement majoritaire" et "ces entreprises resteront publiques", avait déjà déclaré Nicolas Sarkozy, précisant que l'Etat conservera "66 %, voire 70 %" du capital d'EDF. Selon lui, le statut social, et notamment le régime spécial de retraite, des 140 000 agents ne sera pas non plus modifié.

Nouveau coup de théâtre devant la Cour d'assises du Pas-de-Calais dans le procès de l'affaire de pédophilie d'Outreau où 17 adultes comparaissent depuis le 4 mai pour " viols aggravés" ou "viols accompagnés de torture ou actes de barbarie" sur 18 enfants de moins de 15 ans. Après que Thierry et Myriam Delay ont reconnu avoir commis les viols de 1995 à 2000, et Aurélie Grenon et son ancien compagnon David Delplanque les avoir commis de septembre à décembre 1998. Et, après que Myriam Delay, en larmes qui s'est effondrée en déclarant à l'audience : "Je suis une malade, une menteuse, j'ai menti sur tout !", suivie par Aurélie Grenon, qui accusait tout le monde également, ait innocenté les mêmes accusés emprisonnés pour rien, et que les avocats de la défense ont alors déposé mercredi une demande de mise en liberté pour les 8 accusés qui comparaissent détenus, sans opposition des parties civiles représentant les enfants, seule Sandrine Lavier, 27 ans, en prison depuis le 29 mai 2001, a été libérée, provoquant la colère des parents et amis des accusés à tort. Face à l'incompréhension et à la mauvaise tournure que prend cette affaire, le président de la cour d'assises, Jean-Claude Monnier, avait décidé de suspendre l'audience jusqu'au lundi 24 mai 2004. Le ministre de la Justice Dominique Perben a déclaré mercredi devant l'Assemblée nationale à propos de cette affaire que "s'il apparaissait, une fois la justice passée, qu'il y a eu des erreurs graves, il faudra bien sûr les examiner et faire en sorte, autant qu'il soit possible, que les préjudices soient réparés (...) et que les conditions qui auraient pu amener de telles erreurs soient examinées", rappelant, "Nous parlons de souffrance, nous parlons de drame humain, nous parlons d'incertitudes. Ayons ce calme-là. Comme vous hier soir j'ai été bouleversé à l'idée que peut-être il y avait des vies brisées sans motifs, que peut-être il y avait eu mensonges", avant de conclure : "Je suis ministre de la Justice, ce procès est en cours, vous comprendrez qu'il ne m'appartient pas, à moi encore moins qu'aux autres, de dire ce qui est".

Selon un sondage
TNS-Sofres pour RTL, LCI et le quotidien "Le Monde", près des 2 tiers des Français (65 %) pensent se déterminer aux élections européennes du 13 juin en fonction d'enjeux nationaux et 62 % comptent sanctionner le gouvernement Raffarin.

Mihdat Guler, 45 ans, commerçant non sédentaire installé en France depuis 28 ans et père de 5 enfants dont 2 Français, président de "Fransa Islam Cemiyeti" (Association islamique de France) et "responsable" turc d'une mosquée parisienne du XIe arrondissement de Paris, interpellé le 1er mai 2004 et placé en rétention administrative par le préfet de Seine-et-Marne dans l'attente de son expulsion décidée le 30 mars 2004 par l'ex-ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a été expulsé en Turquie jeudi sur un vol régulier, a annoncé le ministère de l'Intérieur, au motif de "menace pour l'ordre public". Le juge des référés du tribunal de grande instance de Meaux avait converti le placement en rétention administrative en assignation à résidence. Sa demande d'asile politique, "saisie en urgence" avait été rejetée le 3 mai par l'
Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Selon son fils, son arrestation a eu lieu alors qu'il revenait du marché, où il est commerçant. "Je ne comprends pas pourquoi hier, en revenant du travail, à 2 pas de chez lui, on l'arrête, on le prend, on lui fait à peine garer son camion et on l'emmène". "Je l'ai vu. Il ne comprend pas. Bien sûr je suis inquiet. C'est inadmissible", poursuivant : "Mon père est une personne normale, il parle avec tout le monde, pour lui il n'y a pas de différence raciale ou religieuse. Il est commerçant au marché, tout le monde l'aime, on n'a aucun problème avec nos voisins, avec personne". Début janvier 2004, Nicolas Sarkozy avait fait expulser sous le coup d'un arrêté ministériel, Omer Ozturk, un imam turc de la même mosquée de la mouvance Kaplanci, (interdite en Allemagne depuis décembre 2001, parce qu'elle milite pour une "République islamique universelle", pour avoir tenu, selon les renseignements généraux, RG, (police politique et syndicale) des propos antisémites et anti-occidentaux.

GREVE :
3 syndicats (ALTER, le SPAF, l'UNAC PNT) appellent les PNT (Personnel Navigant Technique) à cesser le travail à Air France, les 20, 21, 22 et 23 mai 2004, pour éviter le licenciement abusif d'un Commandant de bord, dénonçant une "chasse aux sorcières".



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