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Offre n° 1
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- De
notre correspondant à
Brest
Michel PALUD
- FINISTERE
- ACTUALITES
Stade brestois : le
couteau sur la gorge - 22 mai
2007
Pas trop
près le couteau, s’il
vous plaît. OK, mais pas
trop loin la gorge non
plus. Distance
gorge-couteau : deux
points. Deux petits
points, et un
goal-average favorable en
regard du premier
relégable, Créteil. Des
Cristoliens « crucifiés
» par Amiens à domicile
et qui sentent déjà le
froid de la lame sur leur
pomme d’adam. Un
enfer, cette Ligue 2 de
football.
Les données brestoises
sont donc simples. Grâce
à un penalty inespéré
à l’aube des
arrêts de jeu à Tours,
le Stade brestois, en
voie convalescence après
deux saisons en maladie,
s’est presque
idéalement replacé en
vue du maintien. Presque.
Un match à jouer (trois
points à distribuer,
donc) et deux point d’avance
sur la « charrette »
cristolienne. Gros bonus
survenu après le casse
du siècle à Tours, deux
équipes se sont
intercalées entre le
Stade brestois et
Créteil : Niort et
Montpellier (cette
dernière après une
victoire surprenante à
Ajaccio, ancien fief de
Rolland Courbis, le
nouvel entraîneur
montpelliérain).
Compliqué ? Pas tant que
cela. Avec son petit
magot (deux points et une
différence de buts
favorable), Brest peut se
permettre un simple match
nul lors de l’ultime
journée, contre Reims à
domicile. Et même en cas
de défaite, Brest ne
serait condamné qu’à
la condition d’une
victoire de chacun de ses
trois poursuivants.
Improbable, mais
certainement pas
impossible. La saison «
comme sa devancière »
nous a habitué à la
plus extrême prudence.
Un second exercice
consécutif de galériens
: un entraîneur
remercié (est-ce bien le
mot ?), un président
démissionnaire (ou
démissionné ?), un
manager général viré
(avec les honneurs
officiels), une ambiance
interne délétère, une
pluie de mauvais choix
dans la gestion d’effectif,
un bilan très moyen (9
victoires, 15 nuls -
record de la Ligue -, 13
défaites), et un
naufrage traumatisant
contre le rival
guingampais (2-0 à la
mi-temps, défaite 2-3).
Et puis, des buts
adverses trop petits, des
attaquants trop
maladroits, des ballons
qui roulent du mauvais
côté, des poteaux qui
se mettent sur le chemin
du ballon, une défense
en gruyère, des
blessures en cascade !
Souquez les gars, voici
le port, à portée de
rame. Une petite
victoire, une seule.
Allez, même un nul. Non,
pas un nul, je vais
encore manger mon
écharpe (la quatrième
cette année) et prendre
deux ans. Et je ne
comptabilise plus les
cheveux blancs !
Bon, les Rémois, soyez
sympas. Nous sommes
montés ensembles, nous
sommes un peu frères,
non ? Votre saison est
terminée, pensez aux
vacances, les gars !
Pas trop près le
couteau. Distance
gorge-couteau : deux
points. Deux petits
points.
Michel
PALUD
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