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Algérie, FIL-INFO-ALGERIE ©, 2011, ARCHIVES, FEVRIER 2011



Mercredi 2 février 2011 : 2 militaires blessés par l'explosion d'une bombe : Une bombe a explosé dimanche 30 janvier 2011 au passage d'un convoi de l'armée qui menait une opération de ratissage dans les wilayas de Tébessa et de Khenchela dans l'est de l'Algérie, pour y déloger des groupes armés, blessant grièvement 2 militaires. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Vendredi 4 février 2011 : Le président Abdelaziz Bouteflika promet la fin de l'état d'urgence : Dans une allocution prononcée jeudi 3 février 2011 lors du Conseil des ministres, le président Abdelaziz Bouteflika a promis de lever "dans un très proche avenir" l'état d'urgence instauré le 29 février 1992 après la victoire du Front islamiste du Salut (FIS), au premier tour des élections législatives de décembre 1991 et l'annulation du second tour qui a conduit à une guerre civile qui a fait plus de 200 000 morts. Les partis politiques, dont le FIS, sont suspendus, ainsi que toute liberté d'expression et d'assemblée. Le président algérien a également annoncé une série de mesures portant notamment sur l'accélération de la construction de logements, des facilités de prêts immobiliers et pour consolider les prix des produits de première nécessité. Des émeutes avaient éclaté du 4 au 9 janvier 2011 dans les quartiers populaires d'Alger, et s'étaient propagées à tout le pays, pour dénoncer la flambée des prix des produits de base, comme le sucre et l'huile. Ces violences avaient fait 5 morts et 800 blessés selon des chiffres officiels. L'opposition a annoncé une marche à Alger le samedi 12 février 2011 pour la démocratie et un changement de régime, manifestation d'ores et déjà interdite par les autorités. Abdelaziz Bouteflika a rappelé que toutes les manifestations sont interdites à Alger depuis le 14 juin 2001 quand une marche en faveur de la Kabylie s'était terminée en émeutes faisant 8 morts. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Samedi 5 février 2011 : Une touriste italienne enlevée : Une touriste italienne de 56 ans a été enlevée vendredi 4 février 2011 dans le sud de l'Algérie, près de Djanet. Son chauffeur et son guide ont été libérés. Il s'agit du premier Occidental à être kidnappé depuis 2003 dans cette zone algérienne du Sahel, fief présume des combattants d'Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Lundi 7 février 2011 : L'opposition maintient sa marche du 12 février 2011 à Alger malgré l'interdiction : La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) en Algérie, qui regroupe les partis d'opposition et des membres de la société civile, a indiqué qu'elle maintenait sa marche prévue samedi 12 février 2011 à Alger malgré l'interdiction de manifester en vigueur à Alger depuis le 14 juin 2001 pour des "raisons d'ordre public". ** Un jeune chômeur tente de s'immoler par le feu : Lors d'une manifestation qui a rassemblé dimanche 6 février 2011 une cinquantaine de jeunes chômeurs à Alger devant le ministère du Travail, un jeune homme, sans emploi, a tenté de s'immoler par le feu. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Samedi 12 février 2011 : L'opposition maintient sa marche samedi 12 février 2011 à Alger malgré l'interdiction : A l'appel de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), qui regroupe des partis d'opposition, des membres de la société civile et des syndicats non officiels, la marche prévue samedi 12 février 2011 à Alger "pour changer de système" sera maintenue malgré l'interdiction en vigueur depuis le 14 juin 2001 quand une marche en faveur de la Kabylie s'était terminée en émeutes faisant 8 morts. Les Algériens manifestent depuis le 6 janvier 2011 contre la vie chère. Des manifestations se sont transformées en émeutes qui ont fait 5 morts et plus de 800 blessés. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Lundi 14 février 2011 : Marche pour un changement de régime, 300 interpellations : La marche qui s'est déroulée samedi 12 février 2011 à Alger "pour changer de système", malgré l'interdiction des autorités, à l'appel de la coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNDC), qui regroupe des partis d'opposition, des membres de la société civile et des syndicats non officiels, a été bloquée par un important dispositif de sécurité. 300 personnes auraient été arrêtées. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mardi 15 février 2011 : Interdiction d’une marche de contestation pacifique à Alger dénoncée par le Réseau Euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme : Le Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) "condamne le refus des autorités algériennes d’autoriser la tenue d’une manifestation pacifique le 12 février (2011) à Alger et appelle les autorités à respecter le droit du peuple algérien de manifester pacifiquement". Communiqué intégral écrit à Copenhague aux Pays-Bas, le 10 février 2011 : "Depuis plusieurs années, la détérioration de la situation économique et sociale en Algérie donne régulièrement lieu à des mouvements sociaux dans les différentes régions du territoire. Cette situation, liée à l’incapacité du gouvernement à répondre aux besoins de la population, est aggravée par l’absence de tout mécanisme de dialogue social et les pratiques répressives des autorités. Entre le 5 et le 9 janvier 2011, de violentes manifestations qui se sont parfois transformées en émeutes se sont déroulées à Alger, et dans plusieurs autres villes du pays, dont Annaba, Oran, Constantine et Bejaia, afin de protester contre la cherté de la vie et l’augmentation du prix de produits alimentaires de base. Ces manifestations, portées essentiellement par la jeunesse algérienne, ont fait au moins 3 victimes par balle, des centaines de blessés parmi les jeunes contestataires et les forces de sécurité, et ont conduit à l’arrestation de plus de 1000 manifestants selon le Ministère de l’Intérieur. En réaction, plusieurs syndicats, partis politiques, associations de défense des droits de l’Homme et organisations de la société civile - dont la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) et SOS Disparus, organisations membres du REMDH, et le Syndicat National autonome des personnels de l’administration algérienne (SNAPAP), ont annoncé le 21 janvier (2011) la création d’une Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie (CNCD), et appelé à une marche pacifique le 12 Février (2011) afin de demander la levée de l’état d’urgence en vigueur depuis 1992, la libération des personnes détenues pour leur participation aux manifestations, et l’ouverture des champs politique et médiatique. Le 7 février (2011), la Wilaya d’Alger a annoncé son refus d’autoriser cette marche pour des "raisons d’ordre public". Le gouvernement algérien a interdit toute manifestation dans la capitale depuis 2001. La CNCD a néanmoins décidé d’exercer son droit de manifester pacifiquement et de maintenir la manifestation le 12 février. Le REMDH condamne cette interdiction qui porte arbitrairement atteinte au droit des citoyens algériens de se rassembler pacifiquement et appelle les autorités algériennes à répondre aux aspirations de la population à la démocratie et au respect des droits de l’Homme. Le REMDH prend par ailleurs note de l’annonce faite par le président Bouteflika de la levée 'dans un très proche avenir' de l’état d’urgence et des mesures permettant aux partis politiques de l’opposition un plus grand accès aux médias. Cependant, nous exprimons notre vive inquiétude suite à l’annonce concomitante d’une nouvelle 'loi de lutte antiterroriste' qui pourrait justifier de nouvelles atteintes aux droits et libertés des citoyens algériens. Le REMDH demande aux autorités algériennes de prendre au plus vite des mesures concrètes répondant aux revendications politiques et sociales de la population, et en particulier de respecter le droit des citoyens algériens de se rassembler pacifiquement, et d’assurer la sécurité des manifestants lors de la marche pacifique de contestation du 12 février (2011) ; d’ouvrir un dialogue réel avec les différentes composantes de la société civile et de la population, notamment les jeunes afin de discuter en urgence de mesures répondant à la détresse sociale ; de reconnaître les organisations de défense des droits de l’Homme et syndicales indépendantes conformément au droit algérien, et de mettre un terme aux actes de harcèlement à leur encontre ; de lever sans réserve l’état d’urgence qui restreint abusivement l’ensemble des libertés publiques". Plus de détails dans l'édition internationale francophone du quotidien Fil-info-France : Fil info Algérie ; Photo de Nicolas Sarkozy et de Abdelaziz Bouteflika Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Jeudi 17 février 2011 : L'état d'urgence sera levé avant la fin du mois, promet le premier ministre : Le premier ministre Ahmed Ouyahia a indiqué mercredi 16 février 2011 au cours d'une réunion regroupant les chefs des 3 partis de la coalition présidentielle, le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamistes modérés), que la levée de l'état d'urgence, instauré le 9 février 1992, après la victoire du Front islamiste du Salut (FIS), au premier tour des élections législatives de décembre 1991 et l'annulation du second tour qui a conduit à une guerre civile qui a fait plus de 200 000 morts, "serait levé avant la fin du mois" de février 2011. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Lundi 21 février 2011 : La police intervient contre les manifestants à Alger : La marche en faveur de la démocratie organisée samedi 19 février 2011 à Alger a été dispersée par la police. Près de 40 000 policiers ont été mobilisés pour refouler les manifestants et ont fait usage de matraques et de gaz lacrymogènes. Tahar Besbas, député du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (opposition), aurait été grièvement blessé au cours de cette répression. Tous les rassemblements sont interdits à Alger depuis le 14 juin 2001 quand une marche en faveur de la Kabylie s'était terminée en émeutes faisant 8 morts. Les Algériens manifestent depuis le 6 janvier 2011 contre la vie chère. Des manifestations se sont transformées en émeutes qui ont fait 5 morts et plus de 800 blessés. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mercredi 23 février 2011 : Le pays paralysé par des grèves : La grève des greffiers, débutée le 16 février 2011, se poursuivait mardi 22 février 2011. Devant la paralysie des tribunaux, le ministère de la Justice a décidé de faire appel à des huissiers pour les remplacer dans certaines juridictions, suscitant la colère des avocats qui ont décidé de boycotter les audiences "dans un souci de préservation des droits des justiciables", selon le Conseil de l'Ordre des Avocats qui a estimé que la décision du ministère de la Justice constituait une "lourde violation de la légalité" et un "grave précédent". A cette grève des greffiers, s'est ajoutée celle des agents municipaux, qui ont débuté lundi 21 février 2011 une grève de 3 jours pour demander l'élaboration d'un statut particulier et une revalorisation de leur régime indemnitaire. Le personnel paramédical des hôpitaux est également en grève depuis le 8 février 2011 avec des arrêts de travail et des manifestations devant les hôpitaux. Les étudiants des grandes écoles d'ingénieurs ont également entamé un mouvement pour demander l'abrogation d'un décret qui le diplôme d'ingénieur sur celui de Master 2 (bac + 5) délivré par les universités, alors que l'Algérie a mis en place le système LMD (licence, master, doctorat). Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Jeudi 24 février 2011 : Levée de l'état d'urgence : L'état d'urgence imposé en Algérie le 9 février 1992, après la victoire du Front islamiste du Salut (FIS), au premier tour des élections législatives de décembre 1991 et l'annulation du second tour qui a conduit à une guerre civile qui a fait plus de 200 000 morts, a été levé mardi 22 février 2011, et entrera en vigueur "immédiatement" après sa publication dans le Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, selon un communiqué du gouvernement. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Vendredi 25 février 2011 : Le décret levant l'état d'urgence officiellement publié : L'état d'urgence en vigueur depuis 19 ans a été officiellement levé après la publication du décret au Journal officiel le jeudi 24 février 2011. L'état d'urgence avait été imposé en Algérie le 9 février 1992, après la victoire du Front islamiste du Salut (FIS), au premier tour des élections législatives de décembre 1991 et l'annulation du second tour qui a conduit à une guerre civile qui a fait plus de 200 000 morts. Rappelons que les rassemblements et marches sont interdits à Alger la capitale depuis le 14 juin 2001 quand une marche en faveur de la Kabylie s'était terminée en émeutes faisant 8 morts. ** Pas de nouveaux partis autorisés : Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, a indiqué jeudi 24 février 2011 a indiqué que le gouvernement "n'envisageait pas pour le moment" d'autoriser de nouveaux partis politiques. 7 formations politiques sont dans l'attente de leur agrément. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France



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