FRANCE, FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, MERCREDI 3 NOVEMBRE 2004



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Fil info France - Mercredi 3 novembre 2004


Le ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, Xavier Darcos, a annoncé que "la France va aider l'Algérie à former dans les prochaines années 400 professeurs d'université et 20 000 maîtres de conférences" ajoutant : "Nous aiderons l'Algérie qui est en train de modifier sa législation pour accueillir des professeurs étrangers, en faisant aussi, sur place, de la formation des maîtres. Ce n'est pas une demande d'assistance, mais bien d'accompagnement". Il a poursuivi : "Les Algériens qui ont réussi en France sont les meilleurs acteurs de la coopération avec leur pays d'origine. En leur proposant de jouer ce rôle, on les reconnaît comme Algériens de France ou Français d"origine algérienne".

Selon des chasseurs de la société de chasse d'Urdos, (Pyrénées-Atlantiques) qui effectuaient une battue aux sangliers avec leurs chiens, l'ourse Cannelle, 15 ans, (dernière ourse de souche pyrénéenne) accompagnée d'un ourson âgé de 10 mois, les aurait menacés au point de devoir abattre l'animal. Il ne reste donc que 5 ours vivants dans les Pyrénées, dont 2 mâles "autochtones". Serge Lepeltier, ministre de l'Ecologie et du Développement durable, a demandé qu'une enquête approfondie soit menée pour établir les circonstances de la mort de Cannelle. En effet, l'enquête devra déterminer si le réseau Ours brun, ou les réseaux CNERA
(centres nationaux d'étude et de recherches appliquées) ont bien informé la société de chasse de la présence de l'ourse Cannelle et de son ourson, dans cette zone très accidentée. Dans ce cas les chasseurs n'auraient pas dû s'y trouver. "Je suis choqué et abasourdi. C'est une vraie catastrophe écologique", a déclaré Gérard Caussimont, président d'une association locale de défense des ours bruns, FIEP-Groupe Ours Pyrénées.

La chronique judiciaire (CJ) de Pascal Mourot : Jean-Christophe Mitterrand, fils aîné de l'ancien président de la République François Mitterrand, comparaissait "perturbé", assis dans un fauteuil, certificat médical à l'appui, devant la 11ème chambre correctionnelle du tribunal de Grande Instance de Paris TGI présidée par Jean-Louis Kantor, pour "fraude fiscale" pour n'avoir pas déclaré aux Impôts 1,25 million d'euros en 1998 et 1999, provenant "d'honoraires" versés par le marchand d'armes Pierre Falcone, soit un impôt non payé d'environ 630 000 euros hors pénalités. Procédure fiscale déclenchée lors de la mise en examen de Jean-Christophe Mitterrand en décembre 2000 pour "complicité de commerce illicite d'armes, trafic d'influence et recel d'abus de biens sociaux" dans l'enquête menée sur "Pierre Falcone" et les ventes d'armes illégales en Angola (alors sous embargo, ravagé par les atrocités de la guerre), qui permit au juge Philippe Courroye de "découvrir" ses comptes secret à l'étranger, dont en Suisse. Jean-Christophe Mitterrand, jadis orgueilleux membre du premier cercle, qui se présente aujourd'hui comme résident mauritanien (interdit de séjour dans ce pays) - principal argument de sa défense - "d'une mauvaise foi évidente" selon le fisc, est assisté par 3 avocats dont maître Olivier Schnerb. S'il risque 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende, le parquet de Paris (ministère public) n'a requis qu'une peine de 20 mois d'emprisonnement et avec sursis, ainsi que 30 000 euros d'amende. Ancien journaliste de l'Agence France Presse (AFP) en poste en Afrique de l'Ouest dans les années 1970, Jean-Christophe Mitterrand surnommé "Papamadi" a été conseiller de son père à l'Elysée pour l'Afrique de 1986 à 1992. On notera qu'il y a perçu des Assedic, un total de 326 000 F en 1996 et 1997, suite à son licenciement de la Compagnie générale des eaux, (nationalisation prévue dans le programme commun, non ?) où il percevait 100 000 F brut mensuels, soit, alors, près de 20 fois le salaire minimum. Plus de détails sur l'affaire : Angolagate : l'impasse

SUITE CJ : Le procès d'Emile Louis, chauffeur d'autocar de 70 ans, - décrit par sa propre fille comme un monstrueux pervers - accusé des assassinats de 7 jeunes handicapées mentales disparues entre 1975 et 1979 dans l'Yonne, s'ouvre ce mercredi à Auxerre. L'affaire, enterrée par des magistrats locaux, avait débouché sur un scandale et des "sanctions" avaient été prises par le Conseil Supérieur de la Magistrature CSM. La garde des sceaux de l'époque, Marylise Lebranchu, ministre de la Justice, avait suivi l'avis du CSM en sanctionnant 3 magistrats (dont René Meyer, procureur d'Auxerre de 1979 à 1986, puis promu à Dijon) et dénoncé des faits "exceptionnellement graves". Par exemple, le dossier d'une disparue était classé sans suite en 3 jours ! NDLR. Emile Louis avait, en 1981, été mis en examen pour le meurtre de son ex-maîtresse, Sylviane Durand, mais frère René Meyer avait requis et obtenu un non-lieu dans ce dossier en mai 1984. Emile Louis a ainsi pu poursuivre ses atrocités auprès des femmes et des enfants. Avant de se rétracter lors des première enquêtes, Emile Louis, aujourd'hui emprisonné pour des faits similaires, s'est dit "possédé par un démon qui le poussait à agir les jours de pleine lune". Le gendarme Jambert, qui fit le premier le rapprochement entre Emile Louis et le cadavre d'une jeune fille enterrée sous un tas de fumier, auteur d'un rapport circonstancié sur ce pervers, se suicidera de 2 balles. Cette probabilité est aujourd'hui remise en cause, une autopsie a été pratiquée et l'enquête ouverte, et non réouverte puisqu'il n'y en avait pas eu. Emile Louis a été condamné en mars 2004 par la cour d'assises du Var à 20 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des 2 tiers, pour les "viols avec actes de barbarie" de sa seconde épouse et de sa belle-fille. Il a fait appel de cette première condamnation.

SUITE CJ : Selon le quotidien toulousain "La Dépêche du Midi" le procureur de la République de Toulouse, Michel Bréard, (chargé du dossier AZF et critiqué dans sa "gestion" de l'affaire Alègre), devrait très prochainement rejoindre le parquet de Bordeaux sans aucune promotion, sur décision du ministère de la Justice, Dominique Perben. Il sera avocat général à la cour d'appel de Bordeaux "sans attribution particulière ni responsabilité".



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