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FIL-INFO-FRANCE ©, 2004, ARCHIVES, FRANCE, VENDREDI 4 JUIN 2004



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FIL INFO FRANCE - Vendredi 4 juin 2004


La Cour européenne des droits de l'homme, qui siège à Strasbourg, a condamné la Turquie à verser 311 000 euros pour dommage corporel et moral à 15 de ses ressortissants torturés par la police lors de leur garde à vue pendant 13 jours en février et mars 1996, dans le cadre d'une enquête visant le Parti communiste du travail, léniniste. Dans son arrêt, rendu à l'unanimité des juges, la Cour estime que "les violences subies telles que la pendaison par les bras, le supplice du jet d'eau, les coups répétés, la bastonnade ou la privation de sommeil méritent la qualification de torture".

Suite à une information judiciaire ouverte le 28 avril, à la demande du ministre de la Justice Dominique Perben, l'imam salafiste de Vénissieux, près de Lyon, Abdelkader Bouziane, 52 ans, polygame, père de 16 enfants français, a été mis en examen jeudi à Lyon pour "complicité d'apologie de crime" et "complicité de provocation directe, non suivie d'effet, de commettre l'infraction d'atteinte volontaire à l'intégrité d'une personne". Abdelkader Bouziane avait été expulsé vers l'Algérie le 21 avril. Il était accusé "d'atteinte à l'ordre public, du fait de son activité doctrinale salafiste" et de "propos contraires aux droits de l'Homme", "une mesure d'ordre public destinée à protéger la collectivité nationale" soulignait le nouveau ministre de l'Intérieur, Dominique Galouzeau de Villepin. Le directeur de publication de Lyon Mag, Philippe Brunet-Lecomte, avait été mis en examen le 24 mai "pour apologie, par écrit, de crime", après la publication dans son magazine d'un entretien où l'imam de Vénissieux se déclarait favorable au châtiment de l'épouse infidèle, conformément au Coran. Mais le 26 avril le tribunal administratif de Lyon considérait ces accusations non sérieuses et l'expulsion illégale autorisant l'imam salafiste à revenir en France d'où il avait été expulsé en situation régulière et en vertu d'un arrêté ministériel d'expulsion signé le 26 février 2004 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur. Le ministère de l'Intérieur a formé depuis un recours devant
le Conseil d'Etat pour obtenir l'application de son arrêté.

168 listes ont été déposées pour les élections européennes du 13 juin 2004. Plus de détails, liens officiels : Journal officiel du 30/05/04 (format Pdf) ; Arrêté du 28 mai 2004 fixant les listes de candidats (format Pdf) ; Election du Parlement européen le 13 juin 2004. En savoir plus...

Selon le ministère de l'Intérieur la délinquance a diminué de 10,25 % au mois de mai 2004 (pays sous plan policier "rouge" d'exception dit "vigie pirate") par rapport à la même période l'année dernière. En 2003, la délinquance avait baissé sur l'ensemble de l'année de 3,38 % avec 3,9 millions de crimes et délits selon les chiffres présentés par Nicolas Sarkozy. Plus de détails : Chiffres contestés de la délinquance en France ; LE LIVRE BLANC SUR LA JUSTICE de l'UNION SYNDICALE DES MAGISTRATS USM

Dans la plus grande discrétion, le tribunal correctionnel de Paris a estimé que les prestations effectuées par Gérard LonguetGérard Longuet pour le compte de la Cogedim n'étaient pas fictives, prononçant la relaxe demandée dans les réquisitions du parquet de Paris. est né le 24 février 1946 à Neuilly-sur-Seine (Haut-de-Seine), 58 ans, est sénateur UMP de la Meuse. Il fut ministre délégué aux Postes et Télécommunications dans le gouvernement Chirac de 1986 à 1988, ministre de l'Industrie du gouvernement Balladur en 1993, ancien président du Parti républicain (PR, devenu Démocratie Libérale). Il avait comparu le 4 mai 2004 devant le tribunal correctionnel de Paris, aux côtés de Michel Mauer, 73 ans, ancien P-dg de la société immobilière Cogedim pour "recel d'abus de biens sociaux et recel de contrefaçon" d'un montant de 1,138 million de francs (plus de 173 000 euros) perçus de la société Avenir 55 en rétribution de prestations de conseil présumées fictives en faveur de la société immobilière Cogedim entre 1989 et 1990. Le président du tribunal Michel Desplan s'était étonné du rapport coût/durée des conseils fournis par Gérard Longuet qui selon ses calculs dépassaient les 6 000 euros l'heure (+ de 40 000 F) ! L'ancien ministre de l'industrie avait rétorqué que ses "conseils stratégiques" à la Cogedim, étaient le fruit de ses "connaissances" et son "expérience". Comble pour Gérard Longuet, l'accusation de plagiat d'un rapport (recel de contrefaçon) d'Agnès Huet, partie civile. Un rapport tellement secret que personne n'en a jamais entendu mot à la Cogedim, prétendue bénéficaire. La procureure adjointe, Catherine Pignon (ministère public) rappelait alors qu'il avait été demandé dans ce dossier un non-lieu (de poursuivre) confirmant la demande de la relaxe de Gérard Longuet. Ndlr. Gérard Longuet mis en cause dans plusieurs affaires de "recel de corruption" avait dû démissionner du gouvernement d'Edouard Balladur en 1994. Déjà jugé pour recel d'abus de crédit pour la construction de sa villa de Saint-Tropez, il avait été relaxé (blanchi) 4 ans plus tard. Il comparaîtra à nouveau devant le tribunal de Paris à partir de mars 2005 pour "recel de corruption" dans le dossier des marchés publics de l'Ile-de-France, où élus verts, de gauche comme de droite se partageaient au prorata les "bénéfices" de la corruption sur les marchés publics.

Le projet de grande mosquée de
Marseille, qui devait voir le jour dans les quartiers nord de la cité phocéenne sur le site des anciens abattoirs de Saint Louis, a été abandonné.



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