SOMMAIRE

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2009, ARCHIVES, JANVIER 2009



Jeudi 1er janvier 2009 : Le gouvernement israélien a rejeté mercredi 31 décembre 2008 toute trêve avec le Hamas, proposé par le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a indiqué que le projet français "ne comprend aucune garantie que le Hamas cessera les tirs et le trafic de roquettes" et qu'il "n'est pas réaliste d'attendre une trêve unilatérale de la part israélienne, lorsqu'il n'existe pas de mécanismes pour renforcer la fin des tirs et du terrorisme de la part du Hamas". (Reproduction interdite)

Vendredi 2 janvier 2009 : La police israélienne a déployé ses effectifs sur l'Esplanade des Mosquées, interdisant son accès à tous les hommes sauf ceux en-dessous de 50 ans et munis d'une carte d'identité israélienne, après l'annonce du Hamas appelant à des manifestations. L'armée a également procédé au bouclage total de la Cisjordanie pendant 24 heures. (Reproduction interdite)

Lundi 5 janvier 2009 : Le Premier ministre sortant, Ehud Olmert, qui a démissionné le 20 septembre 2008 à la suite de son inculpation dans plusieurs affaires de corruption, a déclaré dimanche 4 janvier 2009 à l'issue de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, "qu'Israël ne se bat pas contre le peuple palestinien" et aidera à "l'acheminement de l'aide alimentaire et médicale" affirmant : Les Palestiniens "ne sont pas nos ennemis. Ils sont également les victimes de la violence et de l'oppression meurtrière de la même organisation terroriste" (NDLR. Le Hamas) qu'Israël. ** Le maire républicain de la ville de New York aux Etats-Unis, Michael Bloomberg, a effectué dimanche 4 janvier 2009 une visite d'une journée en Israël. Accompagné par le représentant démocrate au Congrès américain, et président de la sous-commission du Moyen-Orient du Congrès, Gary Ackerman, Michael Bloomberg s'est rendu à Ashkelon et Sderot, villes du sud d'Israël, cibles des tirs de roquettes artisanales palestiniennes. Il a apporté son soutien à l'offensive israélienne en cours dans la Bande de Gaza, affirmant que "la situation actuelle est entièrement imputable au Mouvement de la Résistance Islamique, au pouvoir à Gaza". Michael Bloomberg a également été reçu à Tel Aviv la capitale de l'Etat hébreu par le premier ministre Ehud Olmert qui a réaffirmé "qu'Israël est déterminé à poursuivre son offensive militaire jusqu'à ce que cessent totalement les attaques terroristes et que le calme revienne dans le sud du pays". Rappelons que Gary Ackerman est l'initiateur d'une résolution adoptée par le Congrès en juin 2008 qui "condamne sévèrement les restrictions permanentes à la liberté de la presse et à la liberté d’expression dans le monde arabe et la diffusion simultanée et à grande échelle d’articles et de livres antisémites, le négationnisme et l’incitation à la violence des médias et de la presse arabe". Cette résolution exprimait également "une profonde inquiétude" face à "des gouvernements arabes, dont certains sont impliqués dans les tentatives multilatérales de résoudre le conflit israélo-palestinien, qui utilisent les maisons d’éditions et les médias qui appartiennent à leur Etat, sanctionnées ou contrôlés par leur gouvernement pour propager des discours insidieux, enflammés et venimeux contre Israël et le peuple juif, ce qui rend les tentatives des Etats-Unis d’aider à résoudre le conflit israélo-arabe d’autant plus difficiles". ONU : Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni samedi 3 janvier 2009 à huis clos à la demande de la Libye, seul pays arabe à siéger au Conseil de sécurité de l'ONU, pour débattre de la situation dans la Bande de Gaza après l'offensive militaire terrestre de l'armée israélienne. Jean-Maurice Ripert, ambassadeur de France auprès de l'ONU, dont le pays préside le Conseil de sécurité pour le mois de janvier 2009, a déclaré au terme de 4 heures de débat, que de "sérieuses convergences de vues pour exprimer notre très sérieuse préoccupation face à l'escalade de la violence et à la détérioration de la situation" ont été constatées" pour "adopter une déclaration appelant à "un cessez-le-feu immédiat, permanent et entièrement respecté à Gaza et dans le sud d'Israël". Les Etats-Unis, l'un des 5 membres permanents du Conseil de sécurité, ont empêché le conseil d'adopter la déclaration. Le représentant américain, Alejandro Daniel Wolff, a déclaré qu'il "ne serait en rien positif pour le Conseil de publier des déclarations qui ne seront pas respectées" ajoutant : "L'autodéfense d'Israël n'est pas négociable." L'ambassadeur d'Egypte auprès de l'ONU, Maged Abdelaziz, a regretté qu'en "pleine escalade de l'agression, au moment où de plus en plus de personnes meurent et l'offensive militaire sur le terrain bat son plein", un membre permanent du Conseil refuse toute déclaration du Conseil et ne veuille que son président ne diffuse à la presse que "des éléments" convenus à l'avance. Le président de la 63e Assemblée générale de l'ONU, le Nicaraguayen Miguel d'Escoto Brockmann, a qualifié l'opération terrestre israélienne de "monstruosité". Il a également accusé Washington d'aider Israël en empêchant le Conseil de sécurité de l'ONU d'intervenir dans la crise. ** Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon s'est dit "choqué" par les opérations militaires terrestres israéliennes dans la Bande de Gaza et exprimé "sa préoccupation extrême" et sa "déception" au Premier ministre israélien, Ehud Olmert. Ban Ki-Moon a réitéré "son appel à une cessation immédiate de toutes les violences, et demande aux partenaires régionaux et internationaux d'exercer toute leur influence possible pour mettre immédiatement un terme à l'effusion de sang et aux souffrances". (Copyright www.fil-info-france.com)

Mercredi 7 janvier 2009 : Le bureau du Premier ministre Ehud Olmert a annoncé mardi 5 janvier 2009 l'ouverture d'un couloir humanitaire dans la Bande de Gaza "afin de prévenir une crise humanitaire", selon un communiqué qui précise que "certains secteurs seront ouverts pour des périodes limitées de temps pendant lesquelles la population sera en mesure de recevoir de l'aide". (Copyright www.fil-info-france.com)

Jeudi 8 janvier 2009 : Le gouvernement a approuvé mercredi 7 janvier 2009 "une extension de son offensive" contre la Bande de Gaza et une interruption chaque jour pendant 3 heures de ses bombardements "afin de prévenir une crise humanitaire dans la Bande de Gaza". ** Yigal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, a annoncé mercredi 7 janvier 2009 l'expulsion du chargé d'affaires du Vénézuela, représentant son pays à Tel Aviv, en représailles à l'expulsion de Shlomo Cohen, ambassadeur d'Israël à Caracas, capitale du Vénézuela, (Lire l'édition de Fil-info-France du 7 janvier 2009), estimant que la décision du Vénézuela était "une décision brutale qui n'est pas à l'honneur du Vénézuela et de son peuple, et qui traduit les alliances conclues par les dirigeants vénézuéliens avec les islamistes et les terroristes". (Copyright www.fil-info-france.com)

Vendredi 9 janvier 2009 : Dans une interview publiée jeudi 8 janvier 2009 par le quotidien italien "La Repubblica", le président israélien, Shimon Peres, a indiqué que "l'objectif" de l'intervention israélienne contre la Bande de Gaza "est clair : nous ne voulons pas faire de Gaza un satellite de l'Iran, et nous ne voulons pas un cessez-le-feu mais la fin de la terreur". Shimon Peres a également a démenti le blocage des convois d'aide humanitaire affirmant : "Le flux (d'aide humanitaire) ne s'est jamais tari. L'embargo ne s'étend qu'aux armes iraniennes, pas aux médicaments. Nous ne voulons pas de crise humanitaire". (Copyright www.fil-info-france.com)

Samedi 10 janvier 2009 : Le Premier ministre Ehud Olmert a rejeté vendredi 9 janvier 2009 la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la Bande de Gaza, affirmant qu'Israël "n'a jamais accepté qu'une influence extérieure décide de son droit à défendre ses citoyens". Ehud Olmert a également annoncé lors d'une réunion du cabinet de sécurité, qui comprend 12 ministres, qu'Israël allait poursuivre son offensive contre la Bande de Gaza, déclarant : "L'Etat d'Israël a le droit de défendre ses citoyens et, à cette fin, l'armée continuera d'agir pour atteindre les objectifs de son opération, c'est-à-dire changer la situation en matière de sécurité dans le sud d'Israël". ** Le ministre de l'Intérieur, Meir Sheetrit, a critiqué les Etats-Unis pour ne pas avoir utilisé leur droit de veto contre cette résolution. Il a déclaré : "Il y a eu des promesses de la part des Américains d'imposer leur veto qui n'ont malheureusement pas été tenues sous la pression, apparemment, des pays arabes qui avaient envoyé leurs ministres des Affaires étrangères" aux Etats-Unis. (Copyright www.fil-info-france.com)

Lundi 12 janvier 2009 : Un porte-parole militaire a annoncé l'envoi de réservistes dans la Bande de Gaza pour renforcer son opération militaire lancée le 27 décembre 2008. ** Lors de la réunion hebdomadaire de son cabinet, le premier ministre Ehud Olmert a déclaré qu'Israël "se rapproche de ses objectifs mais il faut de la patience et du courage pour assurer la sécurité de la population dans le sud du pays". (Copyright www.fil-info-france.com)

Mardi 13 janvier 2009 : Le Premier ministre Ehud Olmert, qui s'est rendu en visite dans le sud d'Israël, cible des tirs de roquettes artisanales palestiniennes, a déclaré lundi 12 janvier 2009 que l'opération militaire se terminera "quand 2 conditions seront remplies : la fin des tirs de roquettes et la fin du réarmement du Hamas". Il a ajouté : "Toute autre chose se heurtera à la main de fer du peuple israélien, qui ne veut plus tolérer les (roquettes) Qassam". Rappelons que le Hamas et Israël avaient conclu, le 15 juin 2008, sous l'égide de l'Egypte, une trêve de 6 mois, entrée en vigueur le 19 juin 2008. Le 4 novembre 2008, l'armée israélienne avait mené un raid, mardi 4 novembre 2008, contre le village de Juher Dik situé à l'est de la ville de Gaza tuant un membre du Hamas, Mouvement de la Résistance Islamique, Mazen Abu Saada et blessant 4 civils. Un responsable du Hamas, mouvement qui contrôle la Bande de Gaza depuis le 15 juin 2007, avait indiqué que "cette attaque constituait une violation majeure de l'accord d'accalmie et montre que l'occupant n'est pas intéressé par sa prolongation". ** La commission électorale a annoncé avoir interdit, lundi 12 janvier 2009, à 2 partis politiques arabes, le Rassemblement national démocratique et le Mouvement arabe pour le changement, de se présenter aux élections législatives anticipées prévues le 10 février 2009, les accusant de "ne pas reconnaître le droit d'existence à Israël". ** Dans une interview accordée à plusieurs radios israéliennes, lundi 12 janvier 2009, la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a exclu toute négociation avec le Hamas affirmant qu'Israël "décidera unilatéralement de la fin des opérations à Gaza et déclenchera une nouvelle opération à l'avenir si le Hamas menace à nouveau", rejetant une nouvelle fois la résolution 1860 (2009) du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat dans la Bande de Gaza, votée le jeudi 8 janvier 2009 avec 14 voix pour et une abstention (les Etats-Unis), à la demande du Royaume-Uni. Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 14 janvier 2009 :
Le chef d'Etat major de l'armée israélienne, le général Gabi Ashkenazi, qui s'exprimait mardi 13 janvier 2009 devant un comité parlementaire responsable des affaires étrangères et de la défense, réuni pour faire la lumière sur les accusations portées à l'encontre de l'armée israélienne qui utiliserait des bombes contenant du phosphore blanc lors de son offensive dans la Bande de Gaza, a déclaré que "les forces israéliennes agissent seulement en accord avec ce qui est autorisé par la loi internationale et n'utilisent pas de phosphore blanc". Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 16 janvier 2009 : Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, en tournée au Proche-Orient, est arrivé jeudi 15 janvier 2009 en Israël. Il a qualifié "d'insupportable" le nombre de victimes palestiniennes. Il a dénoncé le bombardement par l'armée israélienne des bâtiments de l'ONU. Ban Ki-Moon a de nouveau appelé à "un cessez-le-feu immédiat" et à "l'ouverture des points de passages avec la Bande de Gaza. Il a souligné que "les citoyens israéliens ont le droit de vivre sans craindre les roquettes, et que les attaques à la roquette depuis Gaza doivent cesser de manière permanente". ** Au cours d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire général de l'ONU, Tzipi Livni, ministre des Affaires étrangères, n’a fait aucune allusion aux bombardements des bâtiments de l'ONU. Elle a affirmé qu’"Israël est un état membre des Nations Unies qui fait ce qu’un Etat doit faire pour protéger ses citoyens. C’est une opération militaire efficace, réussie contre le terrorisme. Et Gaza est encore contrôlée par une organisation terroriste qui ne correspond pas aux aspirations du peuple palestinien, cela ne fait pas partie du processus de paix lancé par Israël à Annapolis avec les dirigeants pragmatiques de l’Autorité palestinienne". ** Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a annoncé lundi 12 janvier 2009 son intention de nommer le général de division, Robert Mood, de la Norvège, au poste de Chef de la Mission et Chef de Cabinet de l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST), dont la base est à Jérusalem. Le général Robert Mood remplacera le général de division Ian Campbell Gordon, de l’Australie, qui quittera ses fonctions le 15 janvier 2009. Etabli en 1948, l'ONUST est la première opération de maintien de la paix créée par les Nations Unies. Les observateurs militaires de l'ONUST restent déployés au Moyen-Orient pour surveiller les cessez-le-feu et les Conventions d'Armistice général, circonscrire les incidents isolés et les empêcher de dégénérer en conflit généralisé, et aider les autres opérations de maintien de la paix déployées dans la région. Ses activités se déroulent sur le territoire de 5 Etats (Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Syrie). Actuellement, il assiste les opérations de maintien de la paix déployées dans la région, la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) et la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (FNUOD) au Golan. Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 20 janvier 2009 : L'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, a déclaré lundi 19 janvier 2009, après qu'une de ses équipes ait pu atteindre la Bande de Gaza, samedi 17 janvier 2009, qu'il était "clair" et "indéniable" que l'armée israélienne a utilisé des bombes au bombes au phosphore blanc. Des particules de phosphore et des obus qui les contenaient ont été retrouvé à l'intérieur et à proximité de maisons et bâtiments, et notamment le bâtiment de l'UNRWA, Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, bombardé par l'armée israélienne le 15 janvier 2009. Le communiqué d'Amnesty indique : "C’est une arme utile pour créer des écrans de fumée permettant de dissimuler des mouvements de troupes sur-le-champ de bataille. Mais c’est une substance incendiaire beaucoup trop puissante pour être lâchée sur des quartiers résidentiels". Selon les experts d'Amnesty sur place, le phosphore blanc a été utilisé sur des zones à forte densité de population civile dans la ville de Gaza, affirmant avoir des "preuves indiscutables". Christopher Cobb-Smith, expert en armement pour Amnesty, précise que le phosphore blanc "est une substance incendiaire beaucoup trop puissante pour être lâchée sur des quartiers résidentiels. Au contact de la peau, ce produit toxique provoque des brûlures profondes, à travers le muscle et même jusque dans l’os, et continue de brûler tant qu’il n’est pas privé d’oxygène". Il ajoute : "Le phosphore blanc est une arme particulièrement mal choisie pour atteindre des cibles précises. Quand l'artillerie israélienne tire des obus de 115 mm, chaque obus explose en vol et dissémine une centaine de particules imprégnées de phosphore blanc qui s'enflamment au contact de l'oxygène et tombent en ordre dispersé, sur une surface pouvant atteindre la taille d’un terrain de football". Amnesty International conclut : "Aucun traité n’interdit l’utilisation de ces bombes incendiaires. Par contre, la Convention sur les armes classiques de 1980 réglemente la manière dont sont utilisées ces bombes qui servent aussi à éclairer le champ de bataille. L’utilisation du phosphore blanc est prohibée dans les zones peuplées par le protocole III "sur l’interdiction ou la limitation des armes incendiaires". Il est entré en vigueur en 1983". Israël ne l’a pas signé. Donatella Rovera, chercheuse à Amnesty sur Israël et les Territoires occupés, affirme que "l'utilisation intensive de cette arme dans la Bande de Gaza dans des zones à forte densité de population civile a été faite de manière indiscriminée. Son utilisation répétée, malgré les preuves de ses effets indiscriminés et néfastes sur les civils, est un crime de guerre". Israël a démenti avoir utilisé des armes au phosphore, affirmant n'utiliser "que des armes non prohibées par les conventions internationales". ** RUSSIE : L'attaché militaire de l'ambassade israélienne en Russie, Vadim Leiderman, a déclaré lundi 19 janvier 2009 au cours d'une conférence de presse que "l'opération" militaire israélienne sur la Bande de Gaza, "n'est pas achevée. L'armée d'Israël reste à l'étape actuelle sur le territoire de Gaza et (...) nous nous réservons le droit de répondre de manière adéquate à toute agression de la part des commandos du Hamas". Anna Azari, ambassadrice d'Israël en Russie, a indiqué, que malgré le cessez-le-feu unilatéral décrété par Israël, "nous n'en sommes qu'aux premiers jours de cette décision unilatérale, l'armée est encore déployée à l'intérieur de la bande et si cette décision s'avère inefficace, une autre décision, visant à poursuivre l'opération, pourrait être adoptée". Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 21 janvier 2009 :
Le Premier ministre Ehud Olmert a déclaré mardi 20 janvier 2009 à l'issue d'une rencontre avec le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, qu'il était "impossible que le Hamas dirige le processus de reconstruction de la Bande de Gaza et obtienne de ce fait la moindre légitimité". Plus de détails : Rafah, la porte interdite aux témoins ** Avant de se rendre dans la Bande de Gaza, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a rencontré le Premier ministre Ehud Olmert. Il a déclaré qu'il "croit fermement que la fin véritable de la violence et qu'une véritable sécurité à la fois pour les Israéliens et des Palestiniens auront lieu grâce à un règlement juste et global du long conflit arabo-israélien, avec la création de l'Etat de Palestine au côté de l'Etat d'Israël, en paix et en sécurité, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité". Ban Ki-Moon s'est également rendu dans la ville de Sdérot dans le sud d'Israël, cible des tirs de roquettes artisanales palestiniennes. ISRAEL/PALESTINE : John Ging, Directeur des opérations de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Gaza, a déclaré, mardi 20 janvier 2009, lors d'un entretien au Centre d'actualités de l'ONU, concernant la guerre menée par Israël dans la Bande de Gaza, du samedi 27 décembre 2008 au dimanche 18 janvier 2009, après avoir été "le témoin de 3 semaines horribles" de combats entre l'armée israélienne et le mouvement Hamas que "ce qui est le plus honteux dans tout ceci est que ces deux peuples valent bien mieux que la situation politique. Ici à Gaza, les gens veulent une relation stable, sûre et pacifique avec leurs voisins. Ils veulent que le conflit soit résolu dans le cadre d'un processus politique". Il a ajouté que "la priorité n'est pas donnée aux intérêts des gens ordinaires. Les politiques sont négatives dans leur approche partant du principe que davantage de sanctions, de fermetures, de campagnes militaires vont apporter un résultat positif. Alors qu'en fait, il est évident que cela ne génère que des réponses négatives et que cela nourrit l'idéologie extrémiste qui s'appuie sur le désespoir, la frustration, la pauvreté, etc." John Ging a poursuivi : "Il faut développer un état d'esprit au sein de la société civile qui soit positif, qui soit ouvert aux compromis. La politique est question de compromis. Les gens à Gaza ces dernières années se sont véritablement vus retirer leur dignité, ont été réduits à dépendre de l'aide humanitaire en raison de l'effondrement de l'économie. Ce sont des êtres humains. Ils veulent protéger leurs enfants, faire d'eux de bonnes personnes, leur donner une éducation, un travail. Certaines personnes ne voient pas le point de vue de ces êtres humains sur le terrain mais sont aspirés par le trou noir de la politique et sa complexité. Nous arrivons à l'issue de ce conflit après trois semaines horribles et le conflit a trouvé une solution en termes politiques à l'issue de consultations diplomatiques très actives. Pourquoi cela n'a-t-il pas été possible avant que 1 300 personnes meurent et 6 500 soient blessées et qu'il y ait toutes ces destructions ? C'est notre échec. Nous devons arrêter d'accuser l'autre partie. Le décompte des morts ne m'intéresse pas. Tout le monde en Israël a le droit de vivre sans la menace de ces roquettes. Cela doit s'arrêter. Ce n'est pas une résistance légitime. Nous devons enseigner aux enfants palestiniens la différence entre la résistance légitime et la résistance illégale. Pareillement, de l'autre côté, l'Etat d'Israël ne peut pas dire que les extrémistes utilisaient les civils comme boucliers humains et qu'ils ont été tués, comme si c'était quelque chose de passif. Vous savez qu'ils les utilisent comme boucliers humains, c'est un crime de guerre !et c'est contraire au droit international, mais quelles mesures Israël a-t-il pris pour s'assurer que ces pauvres civils ne soient pas tués ?". John Ging a conclu : "L'ambition de nombreuses personnes à Gaza est de se lever le matin et d'aller travailler en Israël. C'est ce qu'ils veulent faire. Pourquoi sont-ils empêchés d'aller en Israël travailler alors qu'ils ont été contrôlés ? Les points de passage sont parmi les plus sophistiqués au monde et les Israéliens en sont fiers. Techniquement, il n'est pas possible pour les gens de passer par ces points de passage avec des explosifs. Aussi, pourquoi a-t-il été décidé de ne pas autoriser des dizaines de milliers de gens d'aller travailler en Israël et de ramener leur expérience à Gaza et d'apporter leur réalité en Israël à un niveau humain ? C'est le problème de ces dernières années. L'interaction entre les deux sociétés a été rompue et cela a un impact négatif car cela déshumanise l'autre partie au conflit". (Source : ONU) Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 22 janvier 2009 : A la demande du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, John Holmes, accompagné par le coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert H. Serry, est arrivé mercredi 21 janvier 2009 à Jérusalem pour une mission de 5 jours destinée à évaluer les besoins humanitaires de la population de la Bande de Gaza après 22 jours d'offensive militaire israélienne. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a précisé dans un communiqué que "les civils à Gaza ont été durement touchés par le conflit, avec 412 enfants et 100 femmes tués et 5 450 personnes blessées" ajoutant qu'une "dizaine de milliers de personnes sont sans abri en raison des destructions dues aux bombardements israéliens". John Holmes doit rencontrer au cours de son séjour des responsables israéliens et palestiniens. Il se rendra dans la Bande de Gaza "pour y examiner l'ampleur des dégâts, dont les bâtiments de l'UNRWA, Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, bombardés par l'armée israélienne le 15 janvier 2009. Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 22 janvier 2009 :
L'armée israélienne a affirmé mercredi 21 janvier 2009 dans un communiqué avoir retiré toutes ses troupes de la Bande de Gaza, après une offensive de 22 jours. Les soldats israéliens se sont déployés "en dehors de la Bande de Gaza et sont prêts à agir en cas d'évolution des événements". ** L'armée israélienne a annoncé mercredi 21 janvier 2009 avoir ouvert une enquête militaire sur l'usage de munitions à phosphore blanc lors de son offensive dans la Bande de Gaza. Les organisations humanitaires et les médecins palestiniens avaient accusé Israël d'avoir fait tiré des obus contenant du phosphore blanc sur des zones densément peuplées lors de son offensive militaire dans la Bande de Gaza du 27 décembre 2008 au 11 janvier 2009. L'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, avait déclaré lundi 19 janvier 2009, après qu'une de ses équipes ait pu atteindre la Bande de Gaza, samedi 17 janvier 2009, qu'il était "clair" et "indéniable" que l'armée israélienne a utilisé des bombes au bombes au phosphore blanc. Des particules de phosphore et des obus qui les contenaient ont été retrouvé à l'intérieur et à proximité de maisons et bâtiments, et notamment le bâtiment de l'UNRWA, Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, bombardé par l'armée israélienne le 15 janvier 2009. L’utilisation du phosphore blanc est prohibée dans les zones peuplées par le protocole III "sur l’interdiction ou la limitation des armes incendiaires.

Vendredi 23 janvier 2009 : Un porte-parole de l'Administration de coordination et de relations dans la Bande de Gaza, a indiqué jeudi 22 janvier 2009 qu'Israël lèvera les restrictions imposées à la presse étrangère et permettra à partir de vendredi 23 janvier 2009 aux journalistes étrangers d'entrer dans la Bande de Gaza par le terminal d'Erez. La Bande de Gaza avait été décrétée "zone militaire fermée" interdite à la circulation des civils et des journalistes. le 29 décembre 2008, après le lancement de l'opération militaire "Plomb durci" contre ce territoire. Dans un communiqué publié jeudi 15 janvier 2009, l'Association de la presse étrangère (FPA) en Israël avait appelé "ses membres à ne pas diffuser ou imprimer des vidéos ou des photos fournies par Tsahal en lieu et place d'une couverture médiatique indépendante jusqu'à ce que l'armée présente ses excuses". Les seules images fournies proviennent de sources israéliennes. La FPA avait saisi la Cour suprême israélienne pour dénoncer l'interdiction des médias étrangers dans la Bande de Gaza. La Cour suprême avait alors émis un arrêt ordonnant au gouvernement d'autoriser l'entrée de correspondants étrangers dans la Bande de Gaza. Mais l'armée israélienne n'a jamais donné suite à cette requête. Ethan Bronner, chef du bureau du quotidien américain "New York Times" à Jérusalem a déclaré "qu'Israël n'a jamais restreint l'accès aux médias de la sorte auparavant, et (les autorités) devraient avoir honte". Plus de détails : Rafah, la porte interdite aux témoins Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 24 janvier 2009 :
Alors que la campagne électorale pour les élections législatives anticipées prévues le 10 février 2009 bat son plein, un sondage donne vainqueur le Likoud, bloc de droite dirigé par l'ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, devançant de peu le parti centriste Kadima, dirigé par la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, et crédité de 24 à 25 sièges, contre 29 dans la présente législature. ** Le Premier ministre sortant, Ehud Olmert a désigné jeudi 22 janvier 2009 le ministre de la Défense Daniel Friedman pour assurer la défense de l'Etat d'Israël face aux accusations de "crimes de guerre" lancées après l'offensive militaire israélienne contre la Bande de Gaza qui a duré 22 jours, du 27 décembre 2008 au 11 janvier 2009, et qui a fait près de 1 300 morts dont près de 400 enfants et 5 300 blessés. Le bilan côté israélien est de 3 civils et 10 soldats tués. 8 organisations israéliennes de défense des droits de l'Homme ont aussi réclamé au procureur général de l'Etat l'ouverture d'une enquête sur la conduite de l'armée à Gaza, "au vu de l'ampleur des atteintes portées aux populations civiles". Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 26 janvier 2009 : La Cour suprême a ordonné dimanche 25 janvier 2009 l'ouverture de la Bande de Gaza aux journalistes étrangers. Dans un communiqué publié jeudi 15 janvier 2009, l'Association de la presse étrangère (FPA) en Israël avait appelé "ses membres à ne pas diffuser ou imprimer des vidéos ou des photos fournies par Tsahal (NDLR. Armée israélienne) en lieu et place d'une couverture médiatique indépendante jusqu'à ce que l'armée présente ses excuses". Les seules images fournies proviennent de sources israéliennes. La FPA avait saisi la Cour suprême israélienne pour dénoncer l'interdiction des médias étrangers dans la Bande de Gaza. La Cour suprême avait alors émis un arrêt ordonnant au gouvernement d'autoriser l'entrée de correspondants étrangers dans la Bande de Gaza. Mais l'armée israélienne n'a jamais donné suite à cette requête. Ethan Bronner, chef du bureau du quotidien américain "New York Times" à Jérusalem a déclaré "qu'Israël n'a jamais restreint l'accès aux médias de la sorte auparavant, et (les autorités) devraient avoir honte". Plus de détails : Rafah, la porte interdite aux témoins Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 27 janvier 2009 :
Le nouvel émissaire américain pour la paix au Proche-Orient, George Mitchell, dont la médiation en Irlande du Nord a conduit aux accords du Vendredi Saint en 1998, arrivera mardi 27 janvier 2009 en Israël et aura des entretiens avec le ministre de la Défense, Ehud Barak. Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 28 janvier 2009 : Après la mort d'un soldat israélien, tué mardi 28 janvier 2009 par un engin explosif, côté israélien du mur de sécurité qui sépare Israël de la Bande de Gaza, près de Koussoufim, le ministre de la Défense, Ehud Barak, a indiqué qu'Israël "riposterait" à "cette attaque sérieuse". Le Premier ministre Ehud Olmert a ajouté que "l'armée préparait sa réponse". Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 29 janvier 2009 : L'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell, a rencontré mercredi 28 janvier 2009 à Jérusalem le Premier ministre, Ehud Olmert, et le ministre de la Défense, Ehud Barak. Il rencontrera jeudi 29 janvier 2009 le président de l'Autorité nationale palestinienne, Mahmoud Abbas. Aucune rencontre n'est prévue avec les représentants du Hamas. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 30 janvier 2009 : UKRAINE : Selon Pinhas Avivi, directeur général adjoint du ministère israélien des Affaires étrangères, "Israël considère la grande famine" de 1932-1933 (Holodmor, en ukrainien), "comme une tragédie, et "en aucun cas comme un génocide. C'est une tragédie commune qui a fait souffrir des gens en Russie, en Moldavie, en Ukraine, au Kazakhstan et dans beaucoup d'autres pays". Selon les estimations de certains historiens, la famine de 1932-1933 a fait en Ukraine 7 à 10 millions morts, dont près de 4 millions d'enfants. 11 pays du monde ont reconnu que "l'Holodomor" en Ukraine était un acte de génocide. La Russie est également opposée à cette qualification de "génocide" et accuse l'Ukraine "de vouloir réviser l'Histoire" et "semer la méfiance" entre les Russes et les Ukrainiens. Pinhas Avivi a ajouté : "L'interprétation russe des événements est acceptable à nos yeux. Il n'y a pas de désaccords là-dessus. Nous estimons que c'est une tragédie, mais nous ne la considérons pas comme un acte de génocide. Le génocide pour nous, c'est l'Holocauste. C'est l'unique épisode que nous considérons comme génocide". Lors de la commémoration samedi 22 novembre 2008 du 75ème anniversaire de l’Holodomor (extermination par la faim) ou Grande famine de 1932-1933, en présence notamment des présidents géorgien, lettonien, lituanien et polonais, le président Viktor Iouchtchenko avait indiqué que "la grande famine reflète la nature perverse de l'empire communiste". Selon des experts ukrainiens et occidentaux, cette famine provoquée intentionnellement par le pouvoir soviétique visait à briser les velléités d'indépendance de l'Ukraine, qui faisait alors partie de l'URSS. Le 27 octobre 2008, un représentant ukrainien avait appelé, lors d'une réunion de 62e session de l'Assemblée générale de l'ONU, "tous les Etats à condamner l'Holodomor et à promouvoir sa reconnaissance internationale, particulièrement par les Nations unies, comme génocide contre la nation ukrainienne". Cette demande n'avait pas été inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée. Une dizaine de pays, la plupart abritant une forte communauté ukrainienne comme les Etats-Unis, le Canada ou l'Australie, ont aujourd'hui reconnu officiellement le caractère génocidaire de la Grande Famine en Ukraine. En ate du 23 octobre 2008, le Parlement européen adoptait une résolution reconnaissant l'Holodomor en Ukraine comme un "crime contre l'humanité et contre le peuple ukrainien" sans toutefois le qualifier de "génocide". ** Selon le quotidien "Yediot Aharonot" dans son édition du jeudi 29 janvier 2009, le Premier ministre, Ehud Olmert, serait favorable à l’évacuation de 60 000 colons installés en Cisjordanie dans le cadre d’un plan de paix avec les Palestiniens. Il s'est dit également favorable à un partage de Jérusalem où les quartiers arabes du secteur oriental annexé par Israël passeraient sous contrôle palestinien et les quartiers juifs resteraient sous souveraineté israélienne. Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 31 janvier 2009 : Un sondage effectué vendredi 30 janvier 2009 par l'institut TNS Teleseker, à moins de 2 semaines des élections législatives anticipées qui doivent se dérouler le 10 février 2009 donnent le chef du Likoud (droite), Benjamin Netanyahu, vainqueur. Son parti obtiendrait 28 des 120 sièges de la Knesset (parlement), 5 fois plus que son adversaire, le parti Kadima, conduit par la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni. ** Le groupe israélien de défense des droits de l'homme, Yesh Din (Volunteers for Human Rights, Volontaires pour les droits de l'homme), a divulgué vendredi 30 janvier 2009 un rapport officiel confidentiel qui révèle que "le gouvernement israélien est complice de la poursuite de la colonisation illégale en Cisjordanie, en contradiction avec les accords internationaux et les propres lois de l'Etat hébreu". Le rapport montre que, dans de nombreux cas, les nouvelles implantations juives en Cisjordanie sont construites sur des terres appartenant à des Palestiniens et que le gouvernement israélien est au courant depuis longtemps de ces infractions mais les garde secrètes. Michael Sfard, avocat du groupe Yesh Din, a indiqué que ce rapport est une "grave mise en accusation" de l'armée et du gouvernement israéliens. Il a ajouté : "Les autorités israéliennes violent systématiquement les lois internationales et les droits à la propriété des habitants palestiniens". ** L'émissaire spécial américain pour la paix au Proche-Orient, George Mitchell, a déclaré vendredi 30 janvier 2009 après une rencontre avec des dirigeants israéliens qu'il était "nécessaire de consolider un cessez-le-feu durable tout en répondant immédiatement aux besoins humanitaires". George Mitchell n'a pas rencontré les dirigeants du Hamas tout en réaffirmant "l'engagement des Etats-Unis" à oeuvrer activement et avec pugnacité" pour résoudre le conflit israélo-palestinien. George Mitchell a gagné ensuite la Jordanie. Il se rendra ensuite en Turquie, en Arabie saoudite, en France et en Grande-Bretagne. Copyright www.fil-info-france.com/



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