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LIBAN,
FIL-INFO-LIBAN ©, 2010, ARCHIVES, OCTOBRE 2010



Samedi 2 octobre 2010 : La visite officielle de 48 heures que doit effectuer le président iranien Mahmoud Ahmadinejad le 13 octobre 2010 au cours de laquelle il rencontrera le président, le général Michel Sleimane, le président du Parlement, Nabih Berri, le premier ministre Saad Hariri et des responsables des alliés de l'Iran au Liban, ainsi que le groupe armé chiite Hezbollah, a suscité des remous au sein de la classe politique libanaise. Selon des responsables politiques, il doit également rencontrer Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, le puissant parti chiite allié de l'Iran, accusé par les Etats-Unis d'être armé par Téhéran pour lutter contre Israël. Farès Souaid, coordinateur général de la coalition du "14-Mars", majoritaire au Parlement et dont est issu le premier ministre Saad Hariri, a dénoncé cette visite en ces termes : "C'est un message pour dire que l'Iran est à la frontière d'Israël" ajoutant : "Par cette visite, il veut dire que Beyrouth est une zone sous influence iranienne, que le Liban est une base iranienne sur la Méditerranée". Le 14 octobre 2010, le président iranien devrait se rendre dans le sud du Liban où il visitera la ville de Maroun al-Ras où ont eu lieu de violents affrontements armés entre le Hezbollah et Israël durant la guerre de l'été 2006. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mercredi 13 octobre 2010 : Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad débute mercredi 13 octobre 2010 une visite de 2 jours en Liban. Le mouvement chiite Hezbollah, allié de l'Iran au Liban, prévoit des rassemblements massifs pour accueillir le président Ahmadinejad. Les groupes de l'Alliance du 14 mars, soutenue par l'Occident, ont qualifié la visite du président iranien de "provocation". Mahmoud Ahmadinejad rencontrera le président, le général Michel Sleimane, le président du Parlement, Nabih Berri, le premier ministre Saad Hariri et des responsables des alliés de l'Iran au Liban, ainsi que le groupe armé chiite Hezbollah, a suscité des remous au sein de la classe politique libanaise. Selon des responsables politiques, il doit également rencontrer Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, le puissant parti chiite allié de l'Iran, accusé par les Etats-Unis d'être armé par Téhéran pour lutter contre Israël. Farès Souaid, coordinateur général de la coalition du "14-Mars", majoritaire au Parlement et dont est issu le premier ministre Saad Hariri, avait dénoncé cette visite en ces termes : "C'est un message pour dire que l'Iran est à la frontière d'Israël" ajoutant : "Par cette visite, il veut dire que Beyrouth est une zone sous influence iranienne, que le Liban est une base iranienne sur la Méditerranée". Le 14 octobre 2010, le président iranien devrait se rendre dans le sud du Liban où il visitera la ville de Maroun al-Ras où ont eu lieu de violents affrontements armés entre le Hezbollah et Israël durant la guerre de l'été 2006. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 14 octobre 2010 : Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a été accueilli mercredi 13 octobre 2010 à l'aéroport international de Beyrouth par le président du parlement Nabih Berri, des ministres et des députés du Hezbollah, le puissant parti chiite allié de l'Iran, accusé par les Etats-Unis d'être armé par Téhéran pour lutter contre Israël, du mouvement Amal et d'autres tendances politiques, pour sa première visite officielle de 2 jours au Liban depuis son élection en 2005. Des dizaines de milliers de personnes, libanais et palestiniens, se sont rassemblées le long de la route de l'aéroport, à l'appel du Hezbollah, pour saluer le président iranien, qui s'est rendu ensuite au palais présidentiel où il a eu des entretiens avec le président libanais, le général Michel Sleimane. Lors d'une conférence de presse conjointe, il a réaffirmé le soutien de l'Iran face "à la résistance du peuple libanais contre le régime sioniste" et estimé que cette "résistance" avait changé "l'équilibre des forces dans la région". Mahmoud Ahmadinejad a affirmé que le Liban est "le point de résistance et se dresse face à ceux qui en exigent trop", ajoutant que "le Liban joue un excellent rôle à cet égard". Il a également déclaré que le but principal de son voyage était de dynamiser "les relations bilatérales dans différents domaines et avoir des entretiens et des consultations avec des responsables libanais sur les problèmes régionaux et internationaux". 17 accords de coopération bilatérale dans les domaines de l’agriculture, l’énergie, le pétrole, le gaz, le commerce, les industries manuelles, la tourisme, l’enseignement supérieur, la santé, l’environnement, les médias, les communications, les techniques des informations, et les nouvelles technologies ont été signés. En début de soirée, le président iranien a participé à une cérémonie organisée dans le stade de Raya dans la Banlieue sud de Beyrouth, en son honneur par le Hezbollah. Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a démenti "l’existence d’un projet iranien pour la Palestine, le Liban ou la région arabe", ajoutant : "Ce que les Iraniens veulent pour la Palestine n’est autre que ce que veulent les Palestiniens eux-mêmes. Le projet iranien en Palestine est que celle-ci soit restituée aux Palestiniens, que leur soient restitués leurs terres, leurs lieux sacrés. Aussi bien aux Musulmans qu’aux Chrétiens. Que chaque réfugié revienne à sa terre et à son champ ; que ce peuple opprimé réalise son état indépendant, libéré avec le sang". Il a poursuivi : "Le projet de l’Iran en Palestine est celui des Palestiniens ; le projet de l’Iran au Liban est celui des Libanais ; le projet de l’Iran dans la région arabe est celui de tous les peuples arabes". Hassan Nasrallah a conclu : "D’aucuns propagent que l’Iran est à l’origine des discordes qui éclatent ici et là, et veut déchirer les rangs. Je vous assure par Dieu que la République islamique d’Iran est l’une des garanties les plus importantes dans notre monde islamique, voire dans le monde entier ; elle oeuvre sans cesse pour empêcher la discorde, faire avorter les guerres, et apporter son soutien aux opprimés de la terre". Mahmoud Ahmadinejad se rendra jeudi 14 octobre 2010 dans des villages du sud frontalier de la Palestine occupée, où il visitera la ville de Maroun al-Ras où ont eu lieu de violents affrontements armés entre le Hezbollah et Israël durant la guerre de l'été 2006. Rappelons qu'Israël avait lancé une offensive militaire contre le Sud Liban lancée le 12 juillet 2006 à la suite de l'enlèvement de 2 soldats israéliens par le Hezbollah, faisant au moins 1 000 morts, 3 000 blessés, 900 000 déplacés, dont 220 000 ont fui le pays. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 15 octobre 2010 : Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, en visite officielle de 2 jours au Liban, s'est rendu jeudi 14 octobre 2010 à Bint Jbeil et Cana dans le sud du Liban, à environ 4 kilomètres de la frontière avec Israël. Il a été accueilli massivement et chaleureusement par la population libanaise. Dans le stade municipal de Bint Jbeil, localité durement touchée lors de la guerre menée par Israël en 2006 au Sud Liban, Mahmoud Ahmadinejad a déclaré : "Les sionistes vont disparaître", ajoutant : "La Palestine occupée sera nettoyée de cette sale occupation par la force de la résistance et par la foi de la résistance". Le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev, a critiqué vivement ce voyage, jugeant que "la domination de l'Iran sur le Liban par procuration à travers le Hezbollah a anéanti toute chance de paix, a transformé le Liban en satellite de l'Iran et fait de ce pays un foyer pour l'instabilité et le terrorisme régionaux". Le ministère français des Affaires étrangères, interrogé sur la visite officielle au Liban du président iranien, a indiqué que "tous les propos tenus sur Israël à l'occasion de la visite de Mahmoud Ahmadinejad au Liban sont inqualifiables et nous les condamnons. Ce dont le Proche-Orient a besoin aujourd'hui, c'est d'une contribution de tous les acteurs de la région à la paix, au développement et à la stabilité". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 29 octobre 2010 : 2 enquêteurs du Tribunal spécial pour le Liban et leur interprète attaqués dans une clinique pour femmes : Un groupe de femmes a attaqué mercredi 27 octobre 2010 dans une clinique pour femmes à Beyrouth la capitale, 2 enquêteurs du Tribunal spécial pour le Liban (TSL, Special Tribunal for Lebanon), créé par la résolution 1757 du 30 mai 2007, dont le mandat est de poursuivre et juger les auteurs et les commanditaires de l'attentat du 14 février 2005 qui a visé et tué à Beyrouth l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri et 22 autres personnes, lors d'une rencontre avec un médecin dans le cadre de cette enquête. Le TSL a condamné "vivement" dans un communiqué l'attaque contre ses enquêteurs et dénoncé "le recours à la violence", précisant que "l'enquête sur l'attentat commis contre M. Hariri va continuer et cet incident n'empêchera pas le Bureau du Procureur de poursuivre sa mission". Le TSL a souligné que "cette rencontre avait été mené de manière professionnelle et conformément aux protections juridiques applicables. La visite avait été approuvée par les autorités libanaises. Les enquêteurs étaient accompagnés de membres de la police judiciaire et de l'armée. Le médecin, qui avait reçu l'approbation de l'Ordre des Médecins de Beyrouth pour la rencontre avec les enquêteurs du Bureau du Procureur, avait accepté l'entrevue". Le communiqué précise que "l'armée libanaise a extrait les 3 fonctionnaires et les a ramenés au Bureau du TSL à Beyrouth, où ils ont reçu les soins médicaux nécessaires". L'armée libanaise a ouvert une enquête sur cet incident. ** Appel au financement de la reconstruction du camp de réfugiés palestiniens de Nahr El-Bared : Le Coordonnateur spécial pour le Liban, Michael Williams, a visité mercredi 27 octobre 2010 le camp de Nahr El-Bared, au nord du Liban, détruit en 2007 lors d'affrontements entre l'armée libanaise et le mouvement islamiste Fatah al-Islam retranché dans le camp. Le camp de Nahr El-Bared, pratiquement reconstruit, devrait rouvrir et accueillir dès le début de l'année 2011 les réfugiés palestiniens. Michael Williams a "appelé tous les donateurs, européens, nord-américains ou arabes à tenir leurs engagements et à saisir l'occasion de ce retour des populations pour prendre de nouveaux engagements pour le futur, car l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a besoin de plus de financements pour le rétablissement intégral du camp". L'UNRWA a chiffré à 400 000 le nombre de réfugiés palestiniens au Liban. La plupart d'entre eux vivent dans des conditions désastreuses dans 12 camps disséminés à travers le pays. La reconstruction du camp de Nahr El-Bared devrait coûter 328 millions de dollars sur 3 ans. Rappelons que des accrochages étaient intervenus à partir du dimanche 20 mai 2007 à Tripoli, près du camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared, où vivent 40 000 réfugiés palestiniens, entre des membres du mouvement palestinien Fatah al-Islam et les Forces de sécurité libanaises pour se terminer par un assaut de l'armée libanaise le 22 septembre 2007. 400 morts ont été recensés dont 173 militaires libanais et plus de 200 militants islamiques. Le camp a été détruit à plus de 80 %. L'UNRWA avait lancé en septembre 2008 un appel de 43 millions de dollars pour une assistance alimentaire et des abris d'urgence. Seuls les Etats-Unis avaient offert une promesse ferme de 4,3 millions de dollars, tandis que plusieurs Etats européens avaient indiqué qu'ils feraient des promesses. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?



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