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PALESTINE,
FIL-INFO-PALESTINE ©, 2006, ARCHIVES, AOUT 2006



Samedi 5 août 2006 : Plusieurs agences humanitaires actives dans le Territoire palestinien occupé se sont déclarées jeudi 3 août 2006 "profondément alarmées par l'impact de la poursuite des violences sur les civils et les infrastructures à Gaza", plaidant pour que la situation ne devienne pas une "crise oubliée". Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA), le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le Programme alimentaire mondial (PAM), l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM) ont déclaré dans un communiqué conjoint que "la poursuite des violences a provoqué une forte dégradation de la situation humanitaire de près de 1,4 million de Palestiniens, pour moitié des enfants". Les Nations Unies estiment que "depuis le 28 juin 175 Palestiniens ont été tués, dont 40 enfants et 8 femmes, et que 620 personnes ont été blessées dans la Bande de Gaza".

Jeudi 10 août 2006 : Le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, s'est déclaré mercredi 9 août 2006 "profondément préoccupé de ce que les tragiques événements au Liban et au Nord d'Israël ne risquent de détourner l'attention des efforts urgents nécessaires pour trouver une solution à la crise actuelle dans le territoire palestinien occupé", et a indiqué : "La poursuite des actions menées par les forces israéliennes, qui ont fait des centaines de morts et de blessés parmi les civils à Gaza, y compris des enfants, est totalement injustifiable". Le Secrétaire général de l'ONU a estimé que "l'arrestation arbitraire de nombreux membres des autorités palestiniennes, dont le président du Conseil palestinien, Aziz Dweik" était "particulièrement préoccupante en ce qu'elle sape les institutions palestiniennes". Kofi Annan a appelé "à la cessation des tirs de roquettes depuis Gaza qui visent de façon indiscriminée les civils israéliens" et a demandé aux parties de "reprendre le dialogue sans attendre". Selon les Nations Unies, entre le 28 juin et le 3 août, 175 Palestiniens ont été tués, dont près de 40 enfants et plus de 620 personnes blessées. Un soldat israélien a été tué et 25 Israéliens blessés, dont 11 par des roquettes artisanales tirées depuis Gaza.

Mercredi 16 août 2006 :
Le ministre palestinien de l'Emploi, Mohamed al Barghouthi, qui avait été arrêté mercredi 28 juin 2006 dans la soirée par des soldats israéliens à un barrage routier près de Ramallah, à la suite de l'enlèvement d'un soldat israélien, le 25 juin 2006, a annoncé lundi 14 août 2006 qu'il avait été libéré. Plusieurs dizaines d'autres responsables, ministres et députés du Hamas, parti au pouvoir, sont toujours en détention en Israël.

Vendredi 18 août 2006 :
Le président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé jeudi 17 août 2006, avoir convenu, après avoir rencontré tous les groupes palestiniens de résistance "d'une accalmie et de l'arrêt de toute activité pouvant servir de prétexte pour une agression contre nous". Mahmoud Abbas a confirmé la nécessité de régler le problème du soldat israélien en captivité, tout en exhortant cependant à ne pas oublier "des milliers de Palestiniens qui croupissent dans des prisons israéliennes" ainsi qu'une soixantaine de fonctionnaires, ministres et députés, dont le président du Parlement palestinien, Aziz Doueik, arrêtés par l'armée israélienne lors de son offensive dans les territoires palestiniens après l'enlèvement, le 25 juin 2006, d'un soldat israélien. Le représentent des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, Abou Obeida, a déclaré dans une interview pour la chaîne satellitaire al-Jazeera "qu'aucune entente n'a été enregistrée". ISRAEL/PALESTINE : En visite dans la région, la ministre du Commerce extérieur, de la Coopération et des Affaires européennes de la Finlande, Paula Lehtomaki, a indiqué qu'il "fallait essayer de trouver une solution politique qui soit acceptable pour tout le Proche-Orient et qui lui permette enfin d'échapper au cercle vicieux de la violence" ajoutant que la situation dans les territoires palestiniens se dégradent de jour en jour. Olli Ruohomaki, expert du ministère finlandais des Affaires étrangères et représentant officiel de la Finlande dans les territoires palestiniens, a quant à lui déclaré : "Plus de 70 % de la population dans la bande de Gaza ne survit que grâce à l'aide humanitaire. Aucune condition du développement économique n'est réunie dans cette région. L'infrastructure en place n'y supporte plus la croissance démographique rapide. Déçus, les gens deviennent une proie facile pour les recruteurs des groupes radicaux". Il a conclu : "La crise dans les territoires palestiniens n'est toujours pas désamorcée. Palestiniens et Israéliens tiennent ferme sur leurs principes et n'ont pas confiance les uns dans les autres. Le processus de paix est enseveli quelque part dans les sables de Gaza".

Mercredi 23 août 2006 : ONU/ISRAEL/PALESTINE :
Ibrahim Gambari, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l'ONU, a dressé mardi 22 août 2006 devant le Conseil de sécurité de l'ONU "un sombre tableau de la situation dans les territoires palestiniens et du blocage du processus de paix" et a appelé à "un plan d'urgence pour sauver le processus de paix". Ibrahim Gambari a précisé que "si le président Abbas reste fermement engagé envers son programme pour la paix, l'Autorité Nationale Palestinienne dirigée par le Hamas à l'issue des élections du 25 janvier 2006 ne s'est pas pleinement engagée envers les principes de base du processus de paix : non-violence, reconnaissance d'Israël, et acceptation des accords antérieurs" ajoutant "qu'en attendant la formation d'un gouvernement d'unité nationale", le programme de réforme palestinien est "largement gelé". Côté israélien, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l'ONU a indiqué qu'Israël "s'est déclaré prêt à négocier avec l'Autorité palestinienne si elle respecte les principes de base du processus de paix". Il a ajouté : "En attendant, il a poursuivi la consolidation de colonies tandis qu'il envisage un retrait unilatéral de la Cisjordanie. Près de 3 000 nouvelles unités d'habitation sont en construction dans les colonies existantes, tandis que certains postes illégaux n'ont pas été détruits". Il a indiqué également que "la barrière, dont d'importants segments sont construit en territoire palestinien occupé, est maintenant achevée à 51 % malgré l'avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ). Une fois terminée, outre les 180 000 Palestiniens de Jérusalem Est, ce sont 60 000 Palestiniens de la Cisjordanie qui se retrouveront dans la zone entre la barrière et la Ligne verte (frontière israélienne avec la Cisjordanie) avec un accès réduit aux services de santé, à l'éducation et à l'emploi". Ibrahim Gambari a également souligné que l'économie palestinienne "s'effondre" : "Le mois prochain, les sommes dues par Israël à l'Autorité palestinienne au titre de la TVA qu'elle collecte s'élèveront à entre 480 et 560 millions de dollars. Les fonctionnaires de l'Autorité palestinienne, qui font vivre un tiers de la population, n'ont reçu qu'une fraction de leurs salaires au cours des 6 derniers mois et l'absentéisme atteint 40 %." Ces mesures, estime-t-il, ont conduit à "l'appauvrissement de la population palestinienne n'a jamais été aussi grave. Près de 70 % de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté et 85 % de la population de Gaza reçoit une assistance alimentaire. Le Secrétaire général adjoint a ajouté que selon la Banque mondiale la fermeture des points de passage a une grande part de responsabilité dans cet état de fait. Le nombre d'obstacles et de barrières en Cisjordanie a cru de 43 % depuis le désengagement israélien de Gaza, contrairement à l'Accord sur la circulation des biens et des personnes qui devait conduire à sa réduction". Le Secrétaire général adjoint a souligné "l'impact quotidien de la violence à un niveau intolérable pour les deux parties. Cette année, 41 Israéliens ont été tués et près de 480 blessés, tandis que 450 Palestiniens ont été tués et plus de 2 500 blessés. 190 d'entre eux sont morts depuis l'enlèvement du soldat israélien Shalit", le 25 juin 2006.

Jeudi 24 août 2006 : Le principal syndicat de fonctionnaires, proche du Fatah, a lancé mardi 22 août 2006 un préavis de grève illimitée à partir du 2 septembre, jour de la rentrée scolaire réclamant le versement de plus de 6 mois d'arriérés de salaires.

Jeudi 31 août 2006 : ISRAEL/PALESTINE : Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a appelé mercredi 30 août 2006 à Jérusalem à la libération des 2 soldats israéliens enlevés par le Hezbollah le 12 juillet 2006, et qui a entraîné une offensive militaire israélienne sur le Liban, et à la levée du blocus qu'Israël impose au Liban. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a exclu cette levée.



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