SOMMAIRE

TUNISIE,
FIL-INFO-TUNISIE ©, 2009, ARCHIVES, 2009



LE FIL INFO DE LA TUNISIE © PAGE ARCHIVES


ARCHIVES 2009 FIL INFO TUNISIE


Jeudi 8 janvier 2009 : Le secrétaire général de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Abdessalem Jrad, a appelé à soutenir le peuple palestinien. (Copyright www.fil-info-france.com)

Jeudi 15 janvier 2009 : Le ministère des Affaires étrangères a annoncé mardi 13 janvier 2009 que la Tunisie ne participera pas au sommet extraordinaire des pays de la Ligue arabe prévu vendredi 16 janvier 2009 à Doha, capitale du Qatar pour examiner la situation dans la Bande de Gaza, sous offensive militaire israélienne depuis le 27 décembre 2008, estimant qu'une telle rencontre "doit faire l'objet d'une préparation minutieuse qui garantisse l'adoption d'une position ferme qui soit efficiente pour contribuer à l'arrêt de l'effusion du sang palestinien, et qui soit conforme à la responsabilité qui incombe aux Etats arabes à l'égard du peuple palestinien frère". Le quorum des deux tiers, stipulé par la charte de la Ligue arabe, a été atteint, 16 des 22 pays arabes ayant décidé de participer à ce sommet, ce qui permet d'organiser ce sommet. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 23 janvier 2009 : L'Union du Maghreb arabe (UMA) a annoncé mercredi 21 janvier 2009 qu'elle avait "commencé à réviser son adhésion à l'Union pour la Méditerranée" en raison de l'agression israélienne sur la Bande de Gaza. L'Union pour la Méditerranée avait été lancée le 13 juillet 2008 à Paris en France, sur une idée du président français Nicolas Sarkozy et adoptée par l'Union européenne, qui rassemble 44 membres, Etats riverains de la mer Méditerranée et l'ensemble des Etats membres de l'Union européenne. Copyright www.fil-info-france.com/

Lundi 2 février 2009 :
Le numéro de l'hebdomadaire "Attarik Al-Jadid" ("La nouvelle voie"), organe d'un parti de l'opposition légale, qui devait paraître samedi 31 janvier 2009 et qui rapportait l'interrogatoire de Béchir Laâbidi, dirigeant du mouvement de protestation sociale qui s'est déroulé en janvier 2008 pour dénoncer la vie chère et le chômage dans le bassin minier de Gafsa dans le centre-ouest du pays, a été saisi par les autorités pour "violation des articles 63 et 73 du Code de la presse qui interdisent la publication des actes de procédure pénale". Le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire, Adel Chaouch, s'est dit "surpris par cette mesure. Il a indiqué qu'après consultations de plusieurs avocats, la procédure de première instance étant terminée, la publication des interrogatoires est possible. Condamné en première instance à 10 ans de prison ferme, Béchir Laâbidi, enseignant, doit comparaître mardi 3 février 2009 devant la Cour d'appel, avec 38 co-inculpés. Le mouvement de protestation sociale de Gafsa s'était prolongé jusqu'à l'été 2008 où la police avait ouvert le feu à balles réelles le vendredi 6 juin 2008 contre de jeunes manifestants, faisant un mort et une vingtaine de blessés. Le procès s'était ouvert le 4 décembre 2008 à l'encontre de 38 prévenus reconnus coupables "d'entente criminelle portant atteinte aux personnes et aux biens et rébellion armée commise par plus de 10 personnes au cours de laquelle des voies de faits ont été exercées sur des fonctionnaires dans l'exercice de leur fonction". 5 prévenus ont été relaxés ; les autres ont été condamnés à des peines allant de 2 ans de prison avec sursis à 10 d'emprisonnement ferme. Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 11 février 2009 : Le ministre français de l'Education nationale, Xavier Darcos, est arrivé lundi 9 février 2009 à Tunis pour une visite de travail, la première d'un ministre français de l'Education nationale depuis 1996, destinée au renforcement de la coopération en matière d'éducation et de formation professionnelle entre la France et la Tunisie. Xavier Darcos a plaidé en faveur de l'Union pour la Méditerranée (UPM), en dépit de "la période difficile qu'elle traverse actuellement" après l'offensive israélienne dans la Bande de Gaza. Il a indiqué que "des circonstances et tensions particulières rendent un peu compliquée la mise en place institutionnelle des choses", en citant notamment "la présence d'un secrétaire général-adjoint israélien dans l'une de ses structures dirigeantes". Copyright www.fil-info-france.com/

Mardi 24 mars 2009 : Le premier secrétaire du parti "Ettajdid" (opposition, ancien parti communiste), Ahmed Brahim, a officiellement annoncé, lundi 23 mars 2009 qu'il présentait sa candidature à l'élection présidentielle qui doit se tenir en octobre 2009. C'est le troisième candidat de l'opposition à se présenter. Il a affirmé que sa candidature "ne sera pas symbolique ni de pure forme. Je suis un vrai candidat de l'opposition, pas pour faire de la figuration". Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 17 avril 2009 : Dans une lettre ouverte adressée jeudi 16 avril 2009 membres du Comité des droits de l'homme de l'ONU et aux Etats Membres du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, l'organisation américaine de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HWR), a appelé jeudi 16 avril 2009 la Tunisie à respecter son engagement pris il y a un an devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU de laisser des organisations indépendantes des droits humains visiter ses prisons. Selon HWR, la Tunisie fixe des conditions inacceptables à ces visites. Le représentant de Human Rights Watch ne serait autorisé à s'entretenir qu'avec un échantillon de prisonniers qui répondent à une invitation générale à être interrogés. Human Rights Watch accepte cet "échantillonnage" comme l'une des méthodes de sélection des prisonniers à interroger, mais insiste également sur le droit à demander des entretiens avec des prisonniers spécifiques choisis sur la base de son actuel suivi de la situation dans les prisons. Selon Human Rights Watch, le 19 avril 2005, les autorités tunisiennes ont pour la première fois promis à Human Rights Watch un accès à leurs prisons, mais elles ont ensuite différé cet accès au motif qu'elles autoriseraient d'abord le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à se rendre dans les prisons. Le CICR se rend dans les prisons tunisiennes depuis 2005 mais, contrairement à Human Rights Watch, rend compte de ses conclusions en privé au gouvernement au lieu de les publier. Aucune organisation indépendante des droits humains rendant ses résultats publics n'a été autorisée à entrer dans les prisons tunisiennes depuis 1991, lorsque la Ligue tunisienne des droits de l'homme avait pu visiter 2 prisons. Copyright www.fil-info-france.com/

Mercredi 22 avril 2009 : Le président tchèque Vaclav Klaus et son épouse Livia Klausova, débute mercredi 22 avril 2009 une visite officielle de 3 jours en Tunisie, qui s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations d'amitié et de coopération établies entre la Tunisie et la République tchèque, selon un communiqué officiel tunisien. Copyright www.fil-info-france.com/

Vendredi 24 avril 2009 : Le Parti démocratique progressiste (PDP, opposition) a demandé mardi 21 avril 2009 à ce que des observateurs internationaux soient déployés dans le pays lors des scrutins législatif et présidentiel prévus en octobre 2009. ** Le premier ministre français, François Fillon, est arrivé jeudi 23 avril 2009 à Tunis pour une visite officielle de 2 jours. Il aura des entretiens avec son homologue Mohamed Ghannouchi qui porteront notamment sur le conflit au Proche-Orient et la relance de l'Union pour la Méditerranée (UPM). Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 7 mai 2009 : Le ministre tunisien de la Défense, Kamel Morjane, et son homologue belge, Pieter De Crem, ont signé mardi 5 mai 2009 à Tunis la capitale une accord de coopération militaire visant à développer la coopération bilatérale militaire et à lui donner une nouvelle impulsion, en terme d'échange d'expertises dans les domaines de la formation, de l'entraînement et de la participation aux opérations de maintien de la paix dans le monde, ainsi que dans les secteurs culturels et sportifs. Le ministre belge est arrivé à Tunis mardi 5 mai 2009 dans le cadre d'une visite officielle pour assister aux travaux du 18ème congrès de la Société internationale de droit militaire et de droit de la guerre qui se tient à Tunis, du 6 au 8 mai 2009. Copyright www.fil-info-france.com/

Samedi 9 mai 2009 : La police est intervenue vendredi 8 mai 2009 à Tunis contre les militants et invités de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (LTDH), venus pour célébrer le 32e anniversaire de l'organisation. Le président de la ligue, Maître Mokhtar Trifi, a qualifié cet empêchement de "mesure inappropriée" n'ayant "aucune justification légale". Il a accusé les autorités de "vouloir mettre au pas la LTDH" et "étouffer sa voix indépendante". Copyright www.fil-info-france.com/

Jeudi 28 mai 2009 : Mariam Bent Salem Zouaghi, étudiante de 23 ans, mariée, a été condamnée mercredi 27 mai 2009 par la deuxième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis à 6 ans de prison ferme. C'est la première fois qu'une femme est condamnée à une peine d'emprisonnement, en vertu de la loi anti-terroriste en vigueur en Tunisie depuis décembre 2003. Elle était poursuivie, en même temps que 2 autres co-inculpés, pour avoir "adhéré en Tunisie et à l'étranger à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs et incité à l'adhésion à une organisation en relation avec les infractions terroristes". Elle clame son innocence, admettant avoir "seulement surfé sur des sites reflétant la pensée salafiste et collecté des fonds en faveur de la population de Gaza, assiégée" par l'armée israélienne. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Lundi 1er juin 2009 : Le Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, opposition), réuni en Congrès, samedi 30 mai 2009 à Tunis, a réélu Mustapha Ben Jaafar (69 ans) au poste de secrétaire général du parti et l'a investi comme candidat officiel pour l'élection présidentielle prévue en octobre 2009. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?

Samedi 1er août 2009 : Fin jeudi 30 juillet 2009 à Tunis la capitale d'une réunion régionale des responsables gouvernementaux et experts africains destinée à élaborer une position unie de l'Afrique, en vue de la 9ème conférence des parties à la Convention de l'ONU sur la lutte contre la désertification (UNCCD) qui se déroulera du 21 septembre au 2 octobre 2009 en Argentine. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 18 août 2009 : Lors du Congrès extraordinaire du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), qui s'est terminé samedi 15 août 2009 dans la capitale Tunis, un membre du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, au pouvoir), Jamel Kermaoui, a été élu président du SNJT. Près de 500 journalistes, sur le millier que compte le pays, étaient présents. Ils ont adressé un message au président Zine El Abidine Ben Ali, saluant son "souci permanent de promouvoir davantage le paysage médiatique tunisien". Le président évincé du syndicat, Néji Boughouri, a dénoncé un "complot" et "un putsch ourdis à l'instigation des autorités pour déloger un bureau exécutif dont elles n'apprécient pas l'indépendance pour les remplacer par des éléments à leur solde" ajoutant : "Le pouvoir ne peut accepter aucune voix divergente et indépendante". Néji Boughouri a estimé que ce congrès était "illégal" car "en violation des statuts du règlement intérieur du syndicat". Une requête judiciaire en annulation présentée après la démission de 4 membres du bureau "sous la pression des autorités", a été rejetée par le tribunal de première instance de Tunis, qui a reporté l'affaire au 26 octobre 2009. Les avocats présents ont dénoncé un "verdict politique sous habillage juridique" qui atteste, selon eux, de "l'instrumentalisation de la justice". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 20 août 2009 :
Ahmed Brahim, chef du mouvement d'opposition "Ettajdid" (La Renaissance, coalition de gauche laïque), candidat à l'élection présidentielle qui se tiendra le 25 octobre 2009, à laquelle le président Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, se représente pour un quatrième mandat de 5 ans, à la suite d'un amendement constitutionnel qui supprime la limitation du mandat présidentiel, a accusé mardi 18 août 2009 les autorités tunisiennes d'user de "pratiques rétrogrades" pour "entraver les activités de son parti". Il a dénoncé une "interdiction déguisée" d'une conférence intellectuelle politique, d'une université d'été, et d'une rencontre estivale de jeunesse, organisés par son mouvement à l'approche des élections présidentielle et législatives" en le privant notamment d'accès à des salles publiques pour y tenir ses activités. Ahmed Brahim a appelé les autorités à favoriser un "climat de libre compétition et d'égalité entre les candidats" pour "un minimum de crédibilité aux élections" d'octobre 2009. En 1999, le président Zine El Abidine Ben Ali avait été reconduit par 99,44 % des voix. En 2004, il avait été réélu avec 94,4 % des voix. Son parti avait remporté 80 % des 189 sièges à la Chambre des députés. Les autorités ont affirmé mercredi 19 août 2009 dans un communiqué que "les allégations de M. Ahmed Brahim (...) sont sans fondement", ajoutant : "Le Mouvement Ettajdid comme les autres partis politiques en Tunisie ont la liberté d'organiser leur activités et d'exprimer leurs opinions et positions". Et de poursuivre : "Il serait plus judicieux pour M. Brahim d'éviter ces déclarations démagogues et trompeuses et de participer effectivement dans la promotion du choix pluraliste qui unit tous les partis politiques et les forces vitales dans le pays dans le cadre de la démocratie et de la liberté d'expression". ** Le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a effectué mardi 18 août 2009 une "visite d'amitié et de travail" d'un jour en Tunisie. Il a rencontré le président Zine El Abidine Ben Alipour des entretiens portant sur la coopération bilatérale, avec une augmentation notable des échanges commerciaux, qui ont atteint en 2008 5,6 milliards d'euros, le projet d'interconnexion électrique entre la Tunisie et l'Italie, projet estimé à 2,5 millions d'euros, appelé à être le premier du genre entre les 2 rives de la Méditerranée, ainsi que sur la question de la migration. La situation au Moyen-Orient, les perspectives du processus de paix dans la région ainsi que les relations euro-méditerranéennes et sur l'Union pour la Méditerranée, ont été à l'ordre du jour. L'Italie est le deuxième partenaire à l'import et à l'export, 3ème investisseur direct étranger et 3ème pays émetteur de touristes vers la Tunisie. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Jeudi 27 août 2009 : Néjib Chebbi, premier candidat à se déclarer à l'élection présidentielle de 2009, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP) considéré comme la principale formation de l'opposition légale en Tunisie, a annoncé mardi 25 août 2009 qu'il se retirait de la course à la présidentielle prévue pour le 25 octobre 2009. Néjib Chebbi a dénoncé "l'absence des conditions minimales de liberté, d'honnêteté et de transparence" qui entourent ce scrutin affirmant que l'élection "ne débouchera que sur la perpétuation de l'autoritarisme et de la présidence à vie". La candidature de Néjib Chebbi avait été rejetée par la Cour suprême, car il ne remplit pas la condition selon laquelle le candidat doit être élu à la tête de son parti depuis au moins 2 ans successifs. Néjib Chebbi a cédé la direction de sa formation en décembre 2006 à Maya Jribi, première femme à diriger un parti politique en Tunisie. 5 candidats restent en lice : le président sortant, Zine El Abidine Ben Ali, candidat du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) qui brigue un cinquième mandat grâce à un amendement constitutionnel qui supprime la limitation du mandat présidentiel ; Mohamed Bouchiha, candidat du Parti de l'unité populaire (PUP) ; Ahmed Innoubli, candidat de l'Union démocratique unioniste (UDU) ; Ahmed Brahim du mouvement Ettajdid ; Mustapha Ben Jaafar, candidat du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL). ** Le président sortant Zine El Abidine Ben Alia annoncé mercredi 26 août 2009 avoir officiellement déposé sa candidature à l'élection présidentielle du 25 octobre 2009 pour un cinquième mandat de 5 ans. Il a déclaré à cette occasion que "l'un des devoirs les plus impérieux pour nous tous, au cours de la prochaine étape, sera de nous armer d'une détermination plus résolue et d'une ténacité plus ferme pour servir notre pays, enrichir ses acquis, défendre ses intérêts et faire des sacrifices en sa faveur". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Samedi 19 septembre 2009 : Ahmed Brahim, chef du mouvement d'opposition "Ettajdid" (La Renaissance, coalition de gauche laïque), a déposé officiellement jeudi 17 septembre 2009 sa candidature à l'élection présidentielle prévue le 25 octobre 2009. Lire l'édition de Fil-info-France du 20 août 2009. Il a demandé la "libération immédiate" d'une trentaine de détenus, des syndicalistes pour la plupart, condamnés à la suite du mouvement social qui a secoué la région minière de Gafsa, dans le sud-ouest tunisien, en 2008. C'est le cinquième candidat en lice. Le président sortant Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, avait annoncé mercredi 30 juillet 2008 sa candidature à l'élection présidentielle de 2009 pour un cinquième mandat de 5 ans. Un amendement à la Constitution visant à reconduire le président Ben Ali pour au moins 12 ans à la tête de l'Etat, avait été soumis à référendum, et accepté le 28 mai 2002 par les Tunisiens avec plus de 99,52 % des voix et un taux de participation de plus de 87 %. La nouvelle constitution ne limite plus le nombre de mandats (limité à 3 à ce jour) et repousse l'âge des candidats de 70 à 75 ans. Un amendement prévoit également "l'immunité judiciaire pour le président pendant et après ses fonctions pour tous les actes qu'il a accomplis durant son mandat". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Vendredi 25 septembre 2009 : Mustapha Ben Jaafar (69 ans), fondateur du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, légal), parti créé en 1994, membre de l'Internationale socialiste, investi candidat par son parti le 31 mai 2009, a annoncé jeudi 24 septembre 2009 avoir déposé auprès du Conseil constitutionnel sa candidature à l'élection présidentielle prévue pour le 25 octobre 2009, estimant être "l'alternance au pouvoir". Il a affirmé que son objectif est "de sortir les Tunisiens de la léthargie et de l'état de démission, dans lesquels ils se trouvent aujourd'hui". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 29 septembre 2009 : Le Conseil constitutionnel a invalidé dimanche 27 septembre 2009 la candidature de Mustafa Ben Jaafar, chef du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, légal), estimant que ce dernier n'a pas été élu chef de son parti depuis 2 ans comme le stipule une loi électorale initiée par le président Zine El Abidine Ben Ali et destinée à contourner le parrainage de 30 élus au moins pour tout postulant à la présidence, une condition inscrite dans la Constitution et qu'aucun parti d'opposition ne peut réunir à lui seul. Le président sortant Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, avait annoncé mercredi 30 juillet 2008 sa candidature à l'élection présidentielle de 2009 pour un cinquième mandat de 5 ans. Un amendement à la Constitution visant à reconduire le président Ben Ali pour au moins 12 ans à la tête de l'Etat, avait été soumis à référendum, et accepté le 28 mai 2002 par les Tunisiens avec plus de 99,52 % des voix et un taux de participation de plus de 87 %. La nouvelle constitution ne limite plus le nombre de mandats (limité à 3 à ce jour) et repousse l'âge des candidats de 70 à 75 ans. Un amendement prévoit également "l'immunité judiciaire pour le président pendant et après ses fonctions pour tous les actes qu'il a accomplis durant son mandat". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Mardi 13 octobre 2009 : Dans un communiqué publié lundi 12 octobre 2009 le parti d'opposition Ettajdid a annoncé que le dernier numéro du journal "Ettarik Al-Jadid" (La Nouvelle Voie), organe du parti, qui présente un candidat à l'élection présidentielle du 25 octobre 2009, Ahmed Brahim, secrétaire général du mouvement, a été saisi dans la nuit du samedi 10 octobre 2009, pour "infraction au Code électoral et au Code de la presse". Dans son manifeste, Ahmed Brahim appelle à "rompre avec l'autoritarisme, la répartition inégale des richesses, le népotisme..." et dénonce "l'hégémonisme du parti au pouvoir". Ettajdid a dénoncé "un acte arbitraire destiné à faire pression". Une source officielle a expliqué "qu’en vertu des dispositions de l'article 29 du Code électoral et des articles 2 et 12 du Code de la presse, les autorités compétentes ont procédé à la saisie du N° 149 du journal "Attariq Al Jadid" qui contenait des manifestes électoraux, publiés sans respecter les procédures légales relatives au dépôt de ce genre de documents". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 19 octobre 2009 : La campagne électorale pour les élections législatives et présidentielle prévues pour le 25 octobre 2009, a été lancée dimanche 18 octobre 2009. 3 candidats ont été autorisés à se présenter contre le président sortant, Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 1987. Les chefs de l'opposition dont Ahmed Brahim, qui dirige le Mouvement Ettajdid (La Renaissance, coalition de gauche laïque), avait dénoncé le rejet de la moitié des listes de son parti pour les législatives qui se dérouleront le même jour, "sans aucune justification légale convaincante". Le président sortant Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, avait annoncé mercredi 30 juillet 2008 sa candidature à l'élection présidentielle de 2009 pour un cinquième mandat de 5 ans. Un amendement à la Constitution visant à reconduire le président Ben Ali pour au moins 12 ans à la tête de l'Etat, avait été soumis à référendum, et accepté le 28 mai 2002 par les Tunisiens avec plus de 99,52 % des voix et un taux de participation de plus de 87 %. La nouvelle constitution ne limite plus le nombre de mandats (limité à 3 à ce jour) et repousse l'âge des candidats de 70 à 75 ans. Un amendement prévoit également "l'immunité judiciaire pour le président pendant et après ses fonctions pour tous les actes qu'il a accomplis durant son mandat". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 26 octobre 2009 : 5,2 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche 25 octobre 2009 pour élire des élections générales. Le président sortant, Zine El Abidine Ben Ali (73 ans), au pouvoir depuis 1987, qui brigue un cinquième mandat de 5 ans, a été réélu avec 89,62 % des voix, selon des chiffres définitifs publiés par le ministère de l'Intérieur. Un amendement à la Constitution visant à reconduire le président Ben Ali pour au moins 12 ans à la tête de l'Etat, avait été soumis à référendum, et accepté le 28 mai 2002 par les Tunisiens avec plus de 99,52 % des voix et un taux de participation de plus de 87 %. La nouvelle constitution ne limite plus le nombre de mandats (limité à 3 à ce jour) et repousse l'âge des candidats de 70 à 75 ans. Un amendement prévoit également "l'immunité judiciaire pour le président pendant et après ses fonctions pour tous les actes qu'il a accomplis durant son mandat". En 2004, Zine el-Abidine Ben Ali avait été réélu avec 94,48 % des suffrages et son parti obtenait une majorité écrasante à la Chambre des députés. L'opposition avait contesté les résultats. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mardi 27 octobre 2009 : Le président sortant Zine El Abidine Ben Ali (73 ans) a été réélu pour un cinquième mandat à l'issue de l'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche 25 octobre 2009 avec 89,62 % des voix. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Samedi 14 novembre 2009 : Lors de son investiture jeudi 12 novembre 2009 devant le parlement réuni en session extraordinaire pour un cinquième mandat de 5 ans, le président Zine El Abidine Ben Ali a annoncé que son pays avait saisi l'Union du Maghreb arabe (UMA) et l'Union Africaine pour "atteinte à sa souveraineté" et "ingérence dans ses affaires intérieures" de la part de certaines autorités françaises qui ont dénoncé des "atteintes aux libertés et aux droits de l'Homme" en Tunisie notamment pour ce qui concerne l'affaire du journaliste, Taoufik Ben Brik, incarcéré depuis le 29 octobre 2009 pour avoir harcelé une femme dans la rue. Son procès s'ouvrira le 19 novembre 2009 devant le tribunal correctionnel de Tunis. Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a demandé au gouvernement tunisien de libérer le journaliste qui est malade "afin qu'il puisse recevoir un traitement médical". Le président Ben Ali a précisé que la Tunisie "ne permet à personne de s'en prendre à elle ou de chercher, à travers la tromperie et l'affabulation, à nuire à son prestige". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

Mercredi 25 novembre 2009 : La visite officielle du roi d'Espagne, Juan Carlos, et son épouse, la reine Sofia, prévue mardi 24 et mercredi 25 novembre 2009 en Tunisie, où le couple royal devait rencontrer le président Zine El Abidine Ben Ali, a été reportée à une date ultérieure, selon un communiqué publié lundi 23 novembre 2009 simultanément par les bureaux de la présidence tunisienne et espagnole. Un communiqué officiel tunisien parle "d'une "inflammation aiguë du pharynx". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Samedi 28 novembre 2009 : Le journaliste Taoufik Ben Brik, incarcéré depuis le 29 octobre 2009 pour avoir harcelé une femme dans la rue, a été condamné jeudi 26 novembre 2009 à 6 mois de prison ferme par le tribunal de première instance de Tunis. Il a été reconnu coupable des délits de coups et blessures volontaires, dégradation des biens d'autrui et atteinte aux bonnes moeurs. Une plainte avait été déposée contre lui par une femme qui l'accusait de l'avoir agressée physiquement et d'avoir délibérément endommagé sa voiture. Lors de son procès qui s'est ouvert le jeudi 19 novembre 2009, le journaliste a nié les faits retenus contre lui et s'est dit victime d'une provocation de la police. Les organisations internationales de défense de la liberté de la presse soutiennent cette thèse et estiment que les charges ont été fabriquées de toutes pièces pour sanctionner ses prises de position critiques envers le président tunisien, Zine al-Abidine Ben Ali. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 30 novembre 2009 : A l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, célébrée tous les ans depuis 1977, le 29 novembre, le président Zine El Abidine Ben Ali a adressé un message à la communauté internationale dans lequel il réitère "un appui ferme et inconditionnel de la Tunisie à la juste cause du peuple palestinien frère et son soutien à sa lutte légitime pour recouvrer ses droits nationaux et l’établissement de son Etat indépendant sur sa terre avec pour capitale Al Qods (NDLR. Jérusalem). Le président tunisien a souligné dans son message que "la célébration de cette Journée intervient à un moment où la situation dans les territoires palestiniens occupés connaît une grave détérioration du fait de la persistance d’Israël dans ses pratiques à l’encontre du peuple palestinien et, notamment, le blocus, la confiscation des terres, la violation des symboles sacrés, la poursuite de la politique expansionniste de colonisation tout en imposant des conditions impossibles qui dressent des entraves supplémentaires à la dynamisation du processus de paix". Zine El Abidine Ben Ali a réaffirmé "le soutien continu de la Tunisie aux efforts déployés par les Nations Unies et les différentes parties internationales pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et lui permettre de réaliser ses aspirations à la souveraineté, à l’indépendance et à une vie digne dans sa patrie, dans un climat de paix et de stabilité". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?

Lundi 14 décembre 2009 : Un appel a été lancé jeudi 10 décembre 2009 par une centaine de personnalités de la société civile, incluant des journalistes, dirigeants de partis, responsables de journaux de l'opposition, défenseurs des droits de l'Homme, universitaires, avocats, médecins et un député, visant à la création d'un "comité national de défense de la liberté d'expression et d'information" pour "soustraire le paysage médiatique à la mainmise du pouvoir exécutif". Les signataires ont dénoncé la "grave détérioration" des libertés de la liberté de la presse et de l'information" ajoutant que "cette situation a engendré une information unilatérale, figée et arriérée qui ne reflète nullement la réelle diversité de notre société et de ses élites". Rachid Khéchana, rédacteur en chef de l'hebdomadaire "Al Mawkif" ("La Position"), organe du Parti démocratique progressiste (PDP), une formation de l'opposition légale, a dénoncé "la campagne de dénigrement" de la "presse de caniveau" contre des personnalités de la presse et de l'opposition, "la guerre" déclarée à la presse électronique et aux radios libres, ainsi que "la censure déguisée" à laquelle se heurteraient des journaux de l'opposition. Les autorités ont qualifié ces déclarations d'"allégations mensongères et trompeuses" estimant qu'il "n'existe absolument aucune restriction sur la presse en Tunisie et la liberté de la presse est garantie par la loi", ajoutant : "Il s'agit là d'une réalité palpable concrétisée par la parution par tous les partis politiques du pays, y compris les 8 partis d'opposition, de leurs journaux de manière régulière". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France ?



Retour Tunisie


Retour sommaire



 
 
 


QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.