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Avigdor Liberman :
Avigdor Liberman, ministre israélien de la Défense depuis le 30 mai 2016, fondateur et dirigeant du parti d'extrême droite, Yisrael Beitenu (Israël notre maison)


Avigdor Liberman, ministre israélien des affaires étrangères
Avigdor Liberman est le ministre israélien de la Défense depuis le 30 mai 2016

Fil info du vendredi 5 janvier 2018 N° 4993/26389


FIL INFO ISRAEL © - Le ministre de la Défense Avigdor Liberman veut faire de la Bande de Gaza le "Singapour du Proche-Orient" : Avigdor Liberman, ministre israélien de la Défense, et chef du parti d'extrême droite, Israel Beitenou (Israël notre maison), a déclaré jeudi 4 janvier 2018, au cours d'une interview pour le site web des Unités responsables de la Coordination des activités gouvernementales dans les territoires palestiniens occupés (COGAT), vouloir "transformer Gaza en Singapour du Proche-Orient quand le Hamas cessera de renforcer ses forces". Ajoutant : "Quand le Hamas arrêtera ses activités terroristes contre Israël, la subversion et l'incitation, nous construirons immédiatement au moins deux centres industriels dans ce territoire, donc, au moins 60 000 emplois seront créés. Nous deviendrons des partenaires dans la construction d'un aéroport et dans le développement réel de l'économie". Avigdor Liberman a souligné : "Au cours des derniers mois, des millions de dollars ont été alloués au développement de l'aile militaire du Hamas au lieu des infrastructures hydrauliques, des eaux usées et de l'énergie. Tout l'argent a été dépensé pour la production de missiles". SOURCE : FIL-INFO-FRANCE ® https://fil-info-france.com ; Premier quotidien international francophone indépendant et participatif ; ISSN 1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés.


BIOGRAPHIE :

De son vrai nom Evik Lvovitch Liberman, Avigdor Liberman est né le 5 juin 1958 dans une famille juive ashkenaze de Chisinau (anciennement Kichinev, en Bessarabie roumaine soviétique), aujourd'hui capitale de la Moldavie.

Son père, Lev Yankelevitch Liberman, est membre du Betar, une organisation sioniste extrémiste.

En 1978, il émigre en Israël où il fait son service militaire. C'est à cette époque qu'il change de nom. Il suit des études de relations internationales et de sciences politiques à l'Université hébraïque de Jérusalem. Il fait des petits boulots (videur de boîte de nuit ou bagagiste à l'aéroport international Ben Gourion) pour financer ses études.

Il obtient un diplôme en Sciences poltiques, se marie et s'installe en 1988 à Nokdim, une colonie juive illégale en Cisjordanie.

En 1993, Avigdor Liberman, à l'époque partisan du Kach (parti israélien nationaliste religieux dirigé par le rabbin américain Meir Kahane et interdit en 1994 après le massacre de 24 Palestiniens dans le Caveau des Patriarches. Il figure sur la liste des organisations terroristes du gouvernement des Etats-Unis), entre au Likoud, le parti de la droite libérale sioniste dirigé alors par Menahem Begin.

De 1993 à 1996, Avigdor Liberman occupe un poste de direction au sein du Likoud. Lorsque Benjamin Netanyahou devient Premier ministre pour la première fois en 1996 Avigdor Liberman devient son directeur de cabinet.

En 1999, à la suite des accords de Wye Plantation signés le 23 octobre 1998 avec président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat qu'il qualifie de "chien qui mérite d'être tué", il quitte le Likoud pour fonder son propre parti baptisé Israël Beiteinou
Israel Beiteinu (Yisrael Beiteinu Israel notre maison), formation politique destinée à représenter l’électorat russophone issu des grandes vagues d’immigration provenant de l'ancienne Union soviétique.

En 2001, il rejoint le gouvernement du Premier ministre Ariel Sharon et reçoit le 7 mars 2001 le portefeuille de ministre de l'Infrastructure nationale. Le 28 février 2002, il est nommé ministre des Transports. Il est limogé le 6 juin 2004 car il s'oppose fermement à l'évacuation des colons juifs de la Bande de Gaza. Avigdor Liberman habite Nokdim, une colonie juive illégale du sud-ouest de Jérusalem.

En 2001, de son propre aveu, Avigdor Liberman est jugé coupable d’avoir frappé un garçon de 12 ans qui s'était battu avec son fils. Dans le cadre d’une transaction, Liberman a été condamné à une amende de 17 500 shekels et il a dû promettre de ne plus jamais frapper un petit enfant.

En 2003, réagissant à l’engagement du Premier ministre d’alors, Ariel Sharon, d’amnistier environ 350 prisonniers palestiniens, AvigdorLiberman a déclaré que, "en tant ministre des Transports, il lui serait plus agréable de fournir des cars pour emmener les prisonniers à la mer et les y noyer".

En 2004, Michal, la fille de Liberman, âgée de 21 ans, crée une firme conseil, laquelle a reçu 11 millions de shekels d’une source anonyme à l’étranger. Liberman, selon la police, a reçu plus de 2 millions cent mille shekels de salaire de cette entreprise en deux ans d’emploi. En plus, selon une enquête de Haaretz, il aurait reçu des indemnités de rupture – de centaines de milliers de shekels – en 2006 et en 2007, alors qu’il était ministre des Affaires stratégiques et Vice-Premier ministre.

Lors des élections législatives de 2006, son parti remporte 11 sièges à la Knesset en raison de son discours sur les citoyens arabes d'Israël. Il a notamment déclaré : "Est-ce que je les vois comme des citoyens de l'Etat d'Israël ? Non. Sont-ils coupables ? Oui. Ils doivent trouver un autre endroit où ils se sentiront à l'aise".

Du 30 octobre 2006 au 18 janvier 2008, il est vice-Premier ministre et ministre des Affaires stratégiques.

Après la victoire de son parti "Israël Beiteinou" aux élections législatives du 20 janvier 2009, il est nommé le 31 mars 2009, ministre des Affaires étrangères et vice Premier ministre dans le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahou.

La victoire de son parti s'explique par un discours nationaliste dans lequel il dénonce les citoyens Arabes israéliens. Il réclame depuis des mois une loi qui obligerait ces derniers à reconnaître leur loyauté à l’Etat d’Israël sous peine d’être déchus de leur nationalité et, de facto, expulsés dans les Territoires palestiniens. Avigdor Liberman est opposé à la création d'un Etat palestinien. Il estime que les secteurs à forte population arabe doivent être rattachés à l’Autorité palestinienne tandis que certaines implantations en Cisjordanie doivent être incorporées à l’Etat d’Israël. Ses détracteurs l'accusent "de prôner une conception raciste de l’Etat d’Israël".

Le porte-parole de la police israélienne, Mickey Rosenfeld, a annoncé jeudi 2 avril 2009 que le nouveau ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, chef du parti ultranationaliste d'extrême-droite,
Israel Beiteinu (Yisrael Beiteinu Israel notre maison), avait été interrogé pendant près de 8 heures "par les enquêteurs du Département des fraudes de la police" pour des soupçons de "corruption, fraude, blanchiment d'argent et abus de confiance, et sera à nouveau interrogé dans le proche avenir".

Avigdor Liberman a été ministre des Affaires étrangères, de novembre 2013 à mai 2015.

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A LIRE :

Comment le peuple Juif fut inventé de Shlomo Sand
Détruire la Palestine ou comment terminer la guerre de 1948 de Eric Hazan
L'héritage de Sharon : Détruire la Palestine, suite de Tanya Reinhart (Auteur), Eric Hazan (Traduction)
Le nettoyage ethnique de la Palestine de Ilan Pappé (Auteur), Paul Chemla (Traduction)
Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine de John-J Mearsheimer (Auteur), Stephen M. Walt (Auteur)
Israël, Palestine : Vérités sur un conflit de Alain Gresh (Auteur)
Histoire universelle des juifs de Elie Barnavi (Auteur), Denis Charbit (Auteur)



 
 
 


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