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Fil info du samedi 26 juillet 2014 N° 3914/25310


Préfet de police de Paris, Bernard Boucault, interdit les manifestations pro-palestiniennes dans la capitaleFRANCE - FIL INFO POLITIQUE - Le préfet de police de Paris interdit à nouveau les manifestations pro-palestiniennes dans la capitale : Le préfet de police de Paris, Bernard Boucault (photo), qui avait interdit la manifestation pro-palestinienne du samedi 19 juillet 2014 dans la capitale de la France, Paris, a interdit celle prévue le samedi 26 juillet 2014. La première décision avait été prise dans un "souci d'apaisement, au regard des risques importants de troubles à l'ordre public qu'aurait comporté un tel rassemblement et pour éviter un accroissement des tensions dans la capitale". Et tout comme le premier arrêté d'interdiction, ce dernier a été confirmé par la justice administrative, le tribunal administratif de Paris. Le préfet de police "fait appel au sens de la responsabilité de chacun pour respecter cet arrêté d'interdiction et ne pas se rendre à ce rassemblement". "Ceux qui ne s'y conformeraient pas, qu'ils soient manifestants ou contre-manifestants, prennent le risque d'être contrôlés, interpellés et remis à la Justice", prévient Bernard Boucault. La Ligue des droits de l'Homme avait pourtant dénoncé l'interdiction de manifester pour le peuple palestinien sous les bombes israéliennes à Gaza, décrétée à Paris, par le gouvernement socialiste de Manuel Valls, proche du Conseil représentatif des Institutions juives de France à nouveau présidé par Roger Cukierman. La LDH a rappelé que "le droit d'exprimer ses opinions pacifiquement", était une "responsabilité des pouvoirs publics". La LDH précisant que "la décision du ministère de l'Intérieur d'interdire une manifestation en faveur des droits du peuple palestinien au motif « de ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France », après avoir autorisé la précédente, constitue une entrave manifeste à une liberté constitutionnelle, et un déni de la réalité". Le Parti Communiste français avait également dénoncé une "entrave gravissime et extrêmement préoccupante au droit de manifester, reconnu par la Convention Européenne des Droits de l'Homme, et à la liberté politique en général". Pierre Laurent, sénateur de Paris et Secrétaire national du PCF qui participe à toutes les manifestations, s'est exprimé. Début de citation : "Dans un climat d'insupportable passivité internationale, le massacre continue à Gaza. Le calvaire imposé par les bombardements israéliens au peuple palestinien ajoute quotidiennement des dizaines de morts et des centaines de blessés au bilan meurtrier de l'agression israélienne. Déjà plus de 800 morts, c'est insupportable ! Chaque jour un pas supplémentaire est franchi dans l'horreur. Nous ne pouvons pas laisser se poursuivre ce massacre en toute impunité. Que fait le gouvernement français ? Rien. Quelles initiatives politiques prend-il ? Quelles condamnations fermes prononce-t-il ? Quelles sanctions envisage-t-il ? Aucune. Nous n'acceptons pas ce silence complice de la France, à l'opposé de toutes ses positions antérieures. Devant cette situation dramatique, l'heure est à l'amplification de la mobilisation pour l'exigence d'un cessez-le-feu immédiat et la mise sous protection internationale du peuple palestinien. A l'image de la manifestation du 23 juillet à Paris, tout doit être fait pour élargir cette mobilisation, jusqu'à permettre le déploiement du plus ample mouvement de solidarité possible, en veillant notamment pour cela à écarter toute forme de violence, a fortiori raciste, étrangère à la juste cause du peuple palestinien. C'est dans cet esprit que le PCF appelle à l'intensification de toutes les actions de solidarité nécessaires." Fin de citation. Rappelons qu'après le premier arrêté d'interdiction, la manifestation pro-palestinienne du samedi 19 juillet 2014 au départ de Barbès, dans le Nord de Paris, 18ème arrondissement, avait eu lieu et que des heurts entre manifestants, 5 à 10 000 selon les sources, et policiers, dont 200 de la BAC, (NDLR. Brigade anti-criminalité en civile), avaient éclaté. Ils ont été suivis de nombreuses dégradations volontaires à Barbès, 18ème arrondissement. Mais la manifestation autorisée par ce même préfet, celle du mercredi 23 juillet 2014, s'est déroulée sans incident, sous contrôle des services d'ordre de la CGT, du NPA, Nouveau parti anticapitaliste (Maintenant !), du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, et de la police, présente en très grand nombre. Mais selon l'une des correspondantes de Fil-info-Paris, l'organisateur de la manifestation interdite n'est pas le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, mais le NPA qui va saisir en urgence le Conseil d'Etat, annonçant vendredi 25 juillet 2014 que "malgré l'interdiction, nous manifesterons notre solidarité avec les Palestiniens !" Début de citation : "L'offensive meurtrière contre la bande de Gaza se poursuit, avec toujours plus de violences et de victimes. On dénombre à ce jour plus de 850 morts et 5000 blessés parmi les Palestiniens de Gaza : bombardements de quartiers d'habitation, d'hôpitaux et, hier, d'une école de l'ONU... aucune zone n'est épargnée et la population de Gaza n'a nulle part où se réfugier. Dans le monde entier, l'indignation est à la hauteur de la barbarie à l'oeuvre, et des manifestations sont organisées aux quatre coins du globe. C'est dans ce contexte que les autorités ont pris la décision d'interdire à nouveau une manifestation de solidarité avec les Palestiniens, prévue à Paris ce samedi 26 juillet. De toute évidence, le gouvernement Hollande-Valls fait peu de cas des libertés démocratiques lorsqu'il s'agit de faire taire la critique de l'Etat d'Israël et de la complicité de la France. Cette grave atteinte à la liberté de manifester se produit 2 jours après le succès de la manifestation du 23 juillet, qui a réuni 25 000 personnes dans les rues de Paris sans aucun incident. Il s'agit bel et bien d'une décision politique, contre laquelle le NPA proteste vigoureusement. Le gouvernement a pris ses responsabilités en voulant empêcher l'indignation de s'exprimer et sera comptable de tout éventuel incident lors de la manifestation de samedi. Le NPA prend également ses responsabilités et appelle l'ensemble des forces démocratiques, politiques, syndicales et associatives, à s'élever contre cette interdiction et à converger place de la République samedi 26 juillet (2014) à 15 heures, aux côtés de toutes celles et tous ceux qui sont légitimement révoltés par l'agression israélienne et souhaitent exprimer leur solidarité avec les Palestiniens." Fin de citation. Selon le Centre Palestinien pour les droits humains, Palestinian Center for Human Rights, au vendredi 25 juillet 2014, l'opération " Bordure protectrice " lancée le mardi 8 juillet 2014 par Israël dans la Bande de Gaza en Palestine, pour répondre aux tirs de plusieurs centaines de roquettes du mouvement arabe "Hamas", visant les populations civiles israéliennes, a fait à ce jour, 808 victimes arabes, dont 666 civils soit 81,50 %, 194 enfants soit 24 % et 107 femmes soit 13,20 %. Le nombre de blessés arabes est de 4417, dont 1280 enfants soit 28,90 %, 892 femmes soit 20,10 %. Le nombre de militaires israéliens tués, réservistes ou non, serait de 33. 65 soldats de Tsahal auraient été blessés sans que l'armée donne plus de précision. Il faut compter 1 civil tué et plusieurs blessés en Israël. Rappelons le message destiné aux arabes de Gaza, répété par le Premier ministre de l'Etat juif, Benyamin Netanyahu, y compris sur les ondes de la BBC : "Prêtez attention aux avertissements de l’armée. Quittez vos domiciles pour les endroits où on vous dit d’aller. Partez. Ne restez pas ici, car le Hamas veut votre mort mais vous ne devez pas mourir pour le Hamas. Ils ne s’intéressent pas à vous, nous voulons que vous soyez saufs !" A Paris, où les insultes et les tags à caractère antisémite sont devenus courants dans les quartiers juifs de la capitale, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, Dominique de Villepin, également ancien ministre des Affaires étrangères de la France, a demandé - sans aucune chance d'être entendu -, le "déploiement des casques bleus en Palestine". Seul un "cessez-le-feu humanitaire" de 12 heures semble encore possible entre Israël et le Hamas, mouvement politique dirigé par Khaled Meshaal et classé sur la liste des organisations terroristes par plusieurs pays dont les Etats-Unis d'Amériques. Pays d'où arrive le Secrétaire d'Etat, John Kerry, qui sera à Paris, samedi 26 juillet 2014 pour y rencontrer Laurent Fabius, son homologue, lequel, "au nom de la France", jusqu'ici patrie des droits de l'Homme, a refusé au Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève en Suisse, mercredi 23 juillet 2013, de voter en session extraordinaire en faveur de la "protection internationale des Palestiniens" et de l'ouverture d'une "enquête sur l'offensive israélienne". La haute-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, y a évoqué une enquête sur de "possibles crimes de guerre" commis par Israël à Gaza, tout en dénonçant les attaques aveugles menées par le Hamas contre des zones civiles israéliennes. Plus de détails : BBC exclusive interview with Hamas leader Khaled Meshaal ; La Ligue des droits de l'Homme dénonce l'interdiction d'exprimer ses opinions pacifiquement pour les Palestiniens ; Le CRIF poursuit sa mission de solidarité en Israël avec le Congrès Juif Mondial ; La ville de Sarcelles victimes d'actes antisémites après une interdiction de manifester pour Gaza sous les bombes ; François Hollande soutient sans réserve Israël et son armée Tsahal dans l'opération Bordure protectrice à Gaza ; Importantes manifestations de soutien au peuple palestinien de la Bande de Gaza en guerre avec Israël ; François Hollande et Laurent Fabius rappelés à leur obligation de faire respecter la quatrième Convention en Israël ; François Hollande fait de la protection des Juifs une cause nationale ; Discours officiel intégral de François Hollande tenu à Tel-Aviv devant Shimon Peres, président de l'Etat juif, Israël ; Association France Palestine Solidarité ; Protection Palestine ; Europalestine ; Palestinian Center for Human Rights ; The International Solidarity Movement : Palestine ; Gaza-Strophe Palestine, le jour d'après ; Blogger, webmaster : Copyright et conditions d'utilisation du fil info ; Fil-info-France, quotidien international pourquoi ?


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